Les Ères

Introduction

Toutes les ères durent 2160 ans environ, l’humanité entre dans une nouvelle ère. C’est ainsi que nous vivons en ce moment le début de l’ère du verseau. 

Avant d’aborder les perspectives de l’ère du verseau, il est nécessaire d’expliquer ce qu’est une ère et de remonter dans le temps, 10 000 ans avant J.C. afin de rester dans le temps imparti à tout parchemin. A noter que la première ère fut le verseau il y a plus de 25 000 ans. 

Qu'est ce qu'une Ère ?

Les ères zodiacales sont au nombre de 12 ; Gémeaux, Cancer, Taureau, Bélier, Poissons, Capricorne, Sagittaire, Scorpion, Balance, Vierge, Lion et Verseau.

Une ère est une période de plus de 2000 ans, une moyenne de 2160 ans.
La terre , les étoiles, le ciel, bougent sans cesse, sous nos pieds et au-dessus de notre tête, même si sur terre, nous avons l’impression d’une relative fixité.
Le point correspondant au début du premier signe du zodiaque, le Bélier que l’on nomme point vernal est un point de repère fixé une fois pour toutes par les astrologues. Néanmoins, lui aussi se déplace dans le sens des aiguilles d’une montre au fil des siècles et à l’inverse des astres dans l’anneau zodiacal.
De ce fait en 2160 ans approximativement, le point vernal qui fixe le degré 0 du premier signe du zodiaque, le Bélier, recule ou rétrograde de 30 degrés sur l’anneau zodiacal, soit un peu plus de 1 degré par siècle. C’est ce que l’on appelle la précession des équinoxes, car le point fixe auquel on se réfère pour mesurer ce mouvement est celui de l’équinoxe de printemps.

Ces 2160 années, durant lesquelles le zodiaque semble faire marche arrière, constituent une ère.
Lorsque le point de départ du zodiaque coïncide avec le degré 0 de tel ou tel signe du zodiaque, on dit que l’on entre dans l’ère du signe en question.
C’est ainsi que nous entrons actuellement ou que nous sommes entrés depuis quelque temps dans l’ère du Verseau. Les avis des astrologues divergent sur le sujet car nous devons considérer 500 ans de chevauchement entre les ères d’une part, d’autre part que l’année 0 imposée par l’église catholique par référence à la naissance du Christ ne peut être prise en considération comme point de départ pour calculer la date d’entrée de l’ère du Verseau.

Ères du Lion, Cancer, Bélier, Poisson et Verseau

Chaque ère se caractérise soit par une mutation ou des faits marquants, nous allons commencer 10 000 avant J.C.

Ère du Lion, 10 000 ans à 8000 avant J.C. Ce qui la caractérise est l’avènement de l’agriculture qui va induire l’Homme a se sédentariser d’où la naissance des premiers villages.

Et sans doute, l’apparition des premiers signes du pouvoir moral, social et religieux. Pour terminer cette ère annonce la fin de l’ère glacière.

Ère du Cancer, 8000 à 6000 ans avant J.C, cette période se caractérise par la pensée, l’intellect, la fabrication de la céramique et la communication. C’est l’époque, également, où se développent les arts et l’écriture.

Ère du Taureau, 4000 à 2000 avant J.C. Durant cette période se développent les religions ayant pour divinité un taureau, Égypte, Crète, Chaldée, Assyrie …

C’est aussi le pharaon Imhotep qui fait construire la première pyramide à Saqqara et selon la légende c’est durant cette période se produit le fameux déluge.

Ère du Bélier, 2000 ans avant J.C. à l’année 0.

C’est la naissance des grandes civilisations. En Égypte des pharaons vont porter le nom de Ramsès , dérivé de RAM le bélier.

Le culte du bélier remplace celui du taureau. Période, également, où Moise reçoit les tables de la loi où le nom Abram se transforme en Abraham ce qui signifie venu du bélier ou fils du bélier.

Ce symbole du bélier se retrouve en Assyrie, Chaldé, Gaule, Algérie, aux Indes etc…

Ère des poissons, de 0 à 2160 ans, cette période est la naissance des grandes religions monothéistes.

Pour les chrétiens , le Christ est représenté par un poisson.

Également, c’est le développement de toutes les sciences mais aussi des périodes de guerre, de conquêtes etc…

Le psychiatre Carl Gustav Jung disait que l’ère des poissons avait été gouvernée principalement par le motif archétype des frères ennemis.

Ère du Verseau, de 2160 à 4000 après J.C. Si l’on décompte toujours à partir de J.C.

Plus de 2000 ans d’histoire de l’humanité représentent un vaste champ de possibilités. Pour envisager des perspectives de l’ère du Verseau nous nous contenterons de relever les grandes tendances et caractéristiques du signe du verseau.

Dés lors, nous pouvons envisager une humanité ou une ère qui va se caractériser par les explorations, les découvertes, la liberté individuelle. Très certainement, aussi cette ère sera fertile en innovations, de découvertes d’autres mondes et de nouvelles réalités qui engendreront une nouvelle vision du monde.

Le signe du verseau est aussi celui des bouleversements, des brusques mouvements de révolte, de l’idéalisme anticonformiste. On peut se douter de grands changements dans les structures sociales et politiques collectives qui libéreront peu à peu l’individu de ses tâches et de ses obligations.

Le verseau sera l’avènement d’une conscience individuelle plus libre et plus éclairée.

Carl Jung a écrit que l’âge du verseau doit poser le problème de l’unification des opposés. Il ne sera plus possible alors d’escamoter le mal comme simple privatio boni mais il faudra bien reconnaître son existence réelle.

Avant d’atteindre l’âge d’or du Verseau, il y aura très certainement des guerres qui vont mettre à bas les civilisations de l’ère du Poisson. Est ce la fin de la religion telle que nous la concevons très certainement. Cette nouvelle vision sera t elle de croire en un Dieu universel ?

Les templiers d’hier et d’aujourd’hui sont ils loin de cette pensée tout a fait gnostique d’un Dieu universel pour l’humanité sans le carcan d’une religion ? Je ne le pense pas.

Il y a eu le livre du Père ; ancien testament, le livre du fils ; le nouveau testament et il y aura un 3ème livre, le livre de l’esprit. Mais avant cet âge d’or, nous devrons passer par l’apocalypse en ouvrant le livre aux 7 sceaux, c’est ma conclusion toute personnelle de symboliste.


« L’esprit et la fiancée disent : viens ! Puisse l’auditeur dire aussi : viens ! Que l’assoiffé vienne et que l’homme de désir reçoive de l’eau vive gratuitement »

Épilogue de l’apocalypse de Jean.

Symbolisme : L'Épée

Introduction

En préambule, ne perdons pas de vue qu’aucun propos ne peut être exhaustif et surtout pas ici, où nous essayons simplement de réfléchir et de progresser ensemble.

Définition

La toute première définition de l’épée est : Arme blanche formée d’une lame aigüe et droite, en acier, emmanchée dans une poignée et munie d’une garde. L’épée se portait coté gauche et était la marque d’une caste sociale particulière : les chevaliers, hommes d’armes ou plus généralement les nobles.

Les origines de l’épée se situe vers 3 000 ans avant notre ère, à l’âge de bronze où ces armes font leurs apparitions. Vers 600 avant Jésus-Christ, elle devient plus légère et plus solide car en fer.

Mais l’épée a surtout une symbolique particulièrement abondante dans notre ordre.

Elle est d’abord le symbole du verbe.
L’épée est le symbole du verbe au double tranchant, destructeur et créateur, arme de lumière qui frappe en plein cœur et l’emporte sur les ténèbres. De même dans notre monde le soleil éclaire et brûle, la lumière du principe spirituel est feu purificateur et matérialisé par l’éclair, archétype de l’épée. L’éclair est foudroyant, ainsi la vérité armée par l’épée, foudroie l’erreur en tranchant les ténèbres de l’ignorance. On peut donc dire qu’elle est une arme de destruction positive puisqu’elle vise, par la conquête de la connaissance et la libération de l’ego, la justice, l’équilibre et la paix.

L’épée est un symbole universel et elle se retrouve dans toutes les civilisations.

      • Dans l’hindouisme, l’épée appelée Vajra est aussi appelée trait de foudre, mais aussi éclair ou diamant. Elle est symbole de force et de justice.
      • Dans le Shintoïsme japonais, c’est l’arme sacrée du Samouraï arme de noblesse mais aussi l’arme de justice.
      • En Chine le trigramme LI correspond au soleil et à l’éclair. L’épée est le symbole la noblesse, la témérité et la magnificence.
      • Dans la Genèse, quand Dieu chasse Adam et Eve du paradis, il établit deux chérubins munis d’épée conduisant à l’arbre de vie.
      • En Islam ( sayful – Allah) c’est l’épée de Dieu qui est évoqué pour le Djihad, c’est une épée de bois ( impropre au combat) qui est tenu parle prédicateur ( el Khatib), symbole du verbe et donc du pouvoir de la parole.
      • Dans les civilisations indo – européennes, elle est rapidement devenue l’apanage de ceux qui avaient richesse et rang social, par extension elle est devenue le symbole delà noblesse après avoir été le symbole de la puissance militaire.
      • C’est également l’arme des Templiers, auxquels Saint – Bernard s’est adressé par écrit en ces termes :

« N’oubliez pas que vous portez sur votre flanc la Lumière de notre Seigneur qui devra prestement tirée du fourreau de l’obscurité, autant de fois qu’il vous semblera juste, non pour des raisons du monde ou la colère, mais pour détruire la nuit de la mécréance… ».

Déjà que de pistes d’interpellations et de réflexions !

L'épée : symbole de justice

L’épée est l’arme des Rois, elle signifie la justice et le pouvoir. L’épée est également mise en relation avec l’intellect et possède de ce fait une vertu séparante, scindante : elle devient le symbole de la capacité à juger. Elle est l’aide pour séparer le bien du mal, le vrai, du faux ! Elle permet ainsi d’établir un équilibre et frappe sans faiblesse le coupable. N’est-ce-pas le Templier, armé de son épée qui est prêt à frapper et à défendre la Commanderie en cas de menace… et plus particulièrement le Capitaine des Gardes.

L'épée : symbole initiatique

En chevalerie, quand l’écuyer est frappé sur les épaules pour être adoubé chevalier, ce geste symbolise la séparation en deux de sa vie : celle d’avant l’adoubement et celle d’après sur un nouveau chemin initiatique.
Souvenons-nous du moment ou l’épée est venue se poser sur nous, ce moment où nous quittons le monde profane pour le monde de la lumière et des initiés.

L'épée : symbole ésotérique

Les plus célèbres épées de l’histoire humaine ou de la mythologie portent un nom : 

Balmung, Nagelring, Excalibur,… Ces mots expriment la valeur magique et symbolique qui furent le leur. Leurs noms et leurs actes leur procurent une particularité et un symbolisme très fort. Souvent d’ailleurs ces épées ont une origine divine et reviennent aux dieux en fin de mission. Symbole alchimique de la pureté absolue du foyer dont elle est issu (forgée), l’épée est alors idéalisée. Ainsi Roland s’adresse t-il à Durandal comme un être cher ; Cette idéalisation prend toute sa dimension dans la légende des chevaliers de la table ronde, où l’épée devient un élément indissociable et indispensable à al quête du Saint Graal (matériel ou immatériel).
Symbole polaire et axial, elle devient le lien entre le ciel et la terre. C’est par l’épée que descend la puissance céleste pour féconder la terre. L’épée est aussi un symbole masculin et viril.

Conclusion

En conclusion et en quelques mots, l’épée symbolise à la fois :
la création, l’initiation, le processus de purification ou d’expiation. Elle peut être l’esprit et la matière, la garante de vie ou l’instrument de mort ; le bien ou le mal ; l’éclair ou la foudre ; la force et la sagesse ou de justice; la protection et la purification, l’instrument de protection ou de punition.

Finalement, l’épée me guide, me protège et me garde à tout moment !

La Forteresse de Massada

Préambule

Éminent Commandeur, Sérénissime Grand Maître, mes biens aimées sœurs, mes biens aimés frères, mon parchemin de ce jour traitera de la Forteresse de Massada, dans un but préparatoire à notre voyage en Terre Sainte en fin d’année. Massada sera l’un des lieux que nous visiteront et il me semblait intéressant de vous parler de l’histoire de ce lieu depuis son origine jusqu’à sa prise par l’armée romaine à la fin de la première révolte juive, puis de ce qu’il en reste à notre époque contemporaine.

Introduction

Massada (de l’hébreu mitsada ou metzuda, « forteresse »)

Surplombant la Mer Morte, dans un paysage désertique majestueux situé au cœur de l’antique Judée, se dressent les ruines de la forteresse de Massada, théâtre d’un des épisodes fondateurs de l’histoire juive. Classé depuis 2001 au patrimoine mondial de l’Unesco, ce site archéologique fascinant devenu le symbole de la résistance du peuple juif est le lieu le plus visité en Terre sainte après Jérusalem.

Le lieu

Massada est un site constitué de plusieurs palais et de fortifications antiques perchés sur un socle de granit, situé en Israël au sommet d’une montagne isolée sur la pente est du désert de Judée.

Les falaises du côté Est, qui surplombent la mer Morte, sont hautes d’environ 450 mètres ; à l’Ouest elles dominent la vallée d’une centaine de mètres. L’accès pédestre au site est difficile. Il s’agit d’une mesa, plateau pratiquement plat qui s’étend sur une quinzaine d’hectares flanqué de falaises abruptes. Il a la forme d’un triangle d’environ 600 mètres sur 300. Une muraille de pierres blanches, d’une hauteur de 5,3 mètres pour une épaisseur de 3,6 mètres, était équipée de 37 tours hautes de 22 mètres d’où l’on pouvait passer dans des habitations construites sur toute la face intérieure du mur. L’enceinte courait sur une longueur de 1 300 mètres et verrouillait le sommet du plateau. La forteresse comprenait un palais tourné vers le nord, situé sous les remparts de la citadelle. Le mur du palais était haut et solide ; il était flanqué aux angles de quatre tours de 26,6 mètres de haut. À l’intérieur, la disposition des appartements, des portiques et des bains témoignait du luxe et de la variété des styles ; partout s’élevaient des colonnes monolithes : les murs et le pavé des appartements étaient revêtus de mosaïques aux couleurs variées. Au palais, Hérode avait fait ajouter dans la forteresse, des entrepôts, des citernes en grand nombre alimentées à dos d’animaux, des casernes et une armurerie. Deux chemins, étroits et sinueux, s’élevaient depuis les flancs jusqu’aux portes fortifiées du site.

La construction et l'aménagement

C’est au premier siècle avant notre ère, à l’époque des Hasmonéens, que Massada est d’abord utilisée comme forteresse. Mais c’est Hérode le Grand – qui régna de -37 à -4 avant notre ère – qui entreprend les travaux les plus importants. Il choisit le site considéré comme imprenable pour construire un refuge pour sa famille et lui-même, à une époque où il se 2 sent menacé tant de l’intérieur, par les Juifs de son royaume, que de l’extérieur, par Cléopâtre, désireuse d’ajouter la Judée au royaume d’Égypte.

Placé sur le trône de Jérusalem par les Romains, Hérode n’aura jamais de vraie légitimité aux yeux de son peuple et devra asseoir son autorité en régnant par la terreur. Pour cela, il retire tout pouvoir politique aux prêtres qui dirigeaient la Judée et place sous étroite surveillance les principales institutions susceptibles de menacer son pouvoir. Obnubilé par l’idée d’un complot contre sa personne, il fait assassiner son épouse ainsi que plusieurs de ses enfants.

Tyran sanguinaire et impopulaire, Hérode n’en est pas moins un grand bâtisseur. Utilisant les techniques de construction romaines, il se lance dans un programme de grands travaux qui voient la construction du théâtre et de l’amphithéâtre de Jérusalem, la reconstruction du Temple à partir de 20 avant J.-C., et l’édification de nombreuses forteresses, dont celle de Massada.

Impressionné par l’inaccessibilité du lieu, Hérode en fait une citadelle royale, y faisant construire plusieurs palais décorés selon les critères romains de l’époque. Ceux-ci sont ornés de fresques, dotés d’une salle d’eau privée avec des piscines d’eau chaude et froide, et comptent nombre d’appartements luxueux. En raison de l’éloignement des routes et des points d’approvisionnement, Hérode y fait entreposer suffisamment de nourriture et armes pour subvenir aux besoins d’une garnison de 10 000 soldats pendant plusieurs semaines. L’approvisionnement en eau est quant à lui fourni par une série de citernes creusées dans la montagne et destinées à recueillir l’eau de pluie. Les constructions d’abord relativement modestes, vont progressivement être agrandis et somptueusement décorés, devenant peu à peu un palais royal luxueux.

L'Histoire, la révolte

Hérode, le grand architecte de Massada, meurt en l’an 4 avant J.-C. L’administration romaine de la Judée commence alors à se détériorer, entraînant le déclin de Massada. De forteresse imprenable, elle devient un poste de moindre importance où stationne une petite garnison romaine. En 66 après J.-C., les Juifs de Palestine se soulèvent contre l’empire romain.

Les Zélotes prennent Massada sous le commandement d’Eléazar Ben Jair et y accueillent les rebelles en fuite. Durant les quatre années de la guerre judéo-romaine, puis, après la prise de Jérusalem et la destruction du Temple par les Romains en 70, Massada sert de refuge aux derniers partisans qui continuent à harceler les légions romaines.

Décidés à briser la rébellion Zélote et réduire à néant ce dernier noyau de résistance, les romains font le siège de Massada en 72.

Un légat, le général commandant l’armée romaine de Judée, Lucius Flavius Silva, marcha sur Massada avec la Légion X Fretensis et 6 cohortes auxiliaires pour faire le siège de la forteresse. Les légionnaires construisirent un mur d’encerclement (mur de circonvallation de trois kilomètres de long), puis érigèrent huit camps et enfin une gigantesque rampe d’accès de 100 m de haut contre la face ouest du plateau, avec des milliers de tonnes de pierres, 
3 de terre battue et de troncs d’arbres : un exploit technique. Cette rampe est toujours visible aujourd’hui.

Le seul récit que l’on ait du siège nous vient de l’historien juif Flavius Josèphe, qui assiste le légat mais n’a pas lui-même vu l’intérieur de la forteresse. Flavius Josèphe ne signale aucune tentative importante de contre-attaque des Sicaires pendant la construction (Les sicaires sont une secte extrémiste des Zélotes, on les avait surnommés ainsi parce qu’ils assassinaient leurs compatriotes suspectés de collaboration avec un poignard qui en latin se dit sica). Les Sicaires étaient sûrs que la forteresse serait imprenable, car ils possédaient les armes prises à l’ancienne garnison romaine, de l’eau en quantité et beaucoup de vivres dans les entrepôts de la forteresse. On raconte aussi que lors de la construction de cette rampe, les Romains utilisèrent des prisonniers hébreux afin d’éviter les attaques des Sicaires, ceux-ci ne pouvant se résoudre à tuer leurs frères pour leur survie.

La forteresse avait été conçue pour soutenir un long siège. Environ 8 000 Romains encerclaient un millier de rebelles. La géographie des lieux, le désert, rendaient impossible toute fuite.
Un siège qui va durer sept mois de préparation pour finalement pouvoir acheminer un bélier au sommet de la falaise et transpercer la fortification.

Les quelques mille Zélotes barricadés au sein de la forteresse se sachant condamnés une fois la muraille percée face aux légionnaires décident alors de se suicider, invoquant qu’une « mort glorieuse est préférable à une vie d’infamie ». Plutôt que de se rendre, ils vont tout brûler : leurs maisons, les réserves conservées dans les entrepôts qu’avait imaginés Hérode. Puis ils vont se diviser par groupe de dix et, dans chaque groupe, un Zélote va tuer tous ses compagnons et ainsi de suite, jusqu’au dernier qui sera le seul à se suicider.

Le 2 mai 73, quand les Romains pénètrent dans Massada, ils ne trouvent que deux femmes et cinq enfants, cachés dans une citerne ; les seuls rescapés du suicide collectif. Les Zélotes sont morts, et avec eux la Palestine juive.

Pour information une mini-série de 4 épisodes a été diffusée en septembre 1983 avec Peter Strauss dans le rôle d’Eléazar Ben Jair et Peter O’Toole dans le rôle de Lucius Flavius Silva.

Les fouilles

Le site de Massada a été identifié en 1842 et complètement fouillé de 1963 à 1965. Parmi les objets découverts se trouvaient des manuscrits de l’Ancien Testament, dont deux avaient été cachés sous la synagogue. L’équipe déterra aussi onze ostraka (tessons de céramique portant les noms de personnes).

Le « complexe de Massada »

Certains évoquent de nos jours un « complexe de Massada » ou « complexe de la citadelle assiégée » par analogie avec les événements de l’époque romaine, au cours desquels les défenseurs de cette forteresse isolée, entourée de troupes hostiles, préférèrent le suicide à la reddition. L’expression désigne l’idée selon laquelle dans une perspective sioniste, Israël serait le dernier refuge à préserver à tout prix, source de comportements irrationnels.

Le « complexe de Massada » est fondamentalement une attitude pathologique qui évoque le rapport israélien à la faiblesse (comme le « syndrome de l’Holocauste » ou le « complexe de Samson »), c’est le sentiment d’être en permanence à la portée d’une menace grave, menaçant son existence même.

Ce complexe s’est développé en réaction à l’impuissance des Juifs de la diaspora, synthétisée par le génocide des Juifs par les nazis, et en écho au mythe fondateur d’Israël : un combat imposé par un adversaire résolu, puissant, intraitable et visant sa destruction.

Le mythe de Massada combine de façon ambivalente une expression de puissance (prise en main de son destin, combat dans l’adversité, transformation de son environnement), un constat de faiblesse (la menace implacable, immédiate et identitaire), et une image de la détermination fondamentaliste religieuse (conserver la terre jusqu’à la mort). « Massada c’est à la fois la tombe des premiers guerriers juifs, les ancêtres de l’actuelle puissance israélienne, la religion juive constituée comme État, et l’image de l’insécurité israélienne ».

De nos jours​

Deux mille ans plus tard, Massada reste, pour le peuple juif, le symbole fort de la résistance indéfectible devant l’envahisseur. C’est d’ailleurs à Massada que les nouveaux militaires israéliens prêtaient serment, par la formule suivante : « Massada ne tombera plus jamais » jusqu’à que la thèse du meurtre collectif soit confortée par des découvertes archéologiques.

Massada a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2001, comme je l’ai précisé en préambule.
Massada, avec ses ruines restaurées, est devenue un lieu de pèlerinage moderne pour les Israéliens et les touristes.

Sur les vestiges de murets court, d’un bout à l’autre du site, une large ligne noire sinueuse. Elle délimite les ruines originelles des ajouts contemporains, la plupart ayant été rehaussées de quelques rangées de pierres pour les rendre plus imposantes.

La synagogue de Massada est de nos jours, fréquentée par de nombreux pèlerins.

Une église byzantine en dolomite s’élève quasiment au centre du site ; ses murs sont, d’une hauteur importante. Elle est dotée d’une abside à l’extrémité orientale et d’un narthex à l’ouest. À l’origine, le sol était recouvert d’un pavement en mosaïque. Des fragments subsistant des murs montrent qu’ils étaient décorés de motifs en pierres colorées et tessons de poterie.

Un téléphérique sur le flanc Est de la montagne prend maintenant en charge les touristes qui ne souhaitent pas emprunter le sentier du Serpent. La rampe romaine existe toujours sur le côté Ouest et peut être gravie à pied en une quinzaine de minutes, contre quarante par le chemin du Serpent.

Saint-Jean d'Acre

Introduction

Acre (en hébreu כו עכ Akko ; en arabe اعكا ʿAkkā ; aussi connue sous le nom de Saint-Jean d’Acre, et Ptolémaïs dans l’Antiquité) est une ville d’Israël, située au nord de la baie de Haïfa.

Histoire

Cette ville de Galilée connaît une présence humaine continue depuis 1500 av. J.C. Sur le plan historique, elle fut mentionnée pour la première fois sous le règne du pharaon Thoutmosis III (1479 av. J.-C./1425 av. J.-C.) et son nom apparaît également plus tard dans la Bible hébraïque sous le nom de Akko (Juges 1, 31) puis sous le nom de Ptolémaïs dans le premier livre des Maccabées (I Macc 5,15), ainsi que dans le Nouveau Testament dans les Actes des Apôtres (21, 7a – Voyage de saint Paul vers Jérusalem).

En l’an 700 avant l’ère chrétienne, elle est dominée par les Assyriens avant d’être intégrée, trois siècles plus tard, aux territoires conquis par Alexandre le Grand, puis au IIIe siècle av. J.-C. par Ptolémée II, souverain d’Égypte qui débaptisa son nom en Ptolémaïs. Ce nom sera conservé jusqu’au Moyen Âge.

Dans la continuité de l’Empire romain, la ville d’Acre fait partie de l’Empire byzantin avant d’être conquise en 638 par les Arabes, qui la rattache successivement aux califats omeyyades, abbassides puis fatimides.

Le royaume de Jérusalem a été fondé en 1099 après la première Croisade et la conquête de la Terre d’Israël. Jérusalem est devenue la capitale du Royaume, et Acre s’est par la suite développé comme ville portuaire considérée comme porte d’accès principal à la Terre Sainte. Suite à la bataille d’Hattin en 1187, et la défaite de l’armée des Croisés, le Royaume fut conquis par Saladin, à la tête des armées musulmanes. Il a gouverné Jérusalem et Acre durant quatre ans. C’est en 1191 après deux ans de siège que le roi Richard Cœur de Lion, à la tête des armées chrétiennes, reconquit Acre. Au cours de ce périple, devenu la troisième Croisade, les Chrétiens ne réussirent pas à libérer Jérusalem et établirent leur nouveau royaume sur la côte entre Tyr et Ashkelon. Acre, la deuxième ville la plus importante du royaume des Croisés devint la capitale du second royaume.

L’Ordre Hospitalier, situé à Jérusalem sous le royaume de la première Croisade, (1099-1187) transfère ses quartiers généraux à Acre sous le royaume de la deuxième Croisade (1191-1291).
Le quartier Hospitalier d’Acre compte trois bâtiments principaux : le quartier général (la salle des chevaliers) ; l’église de Saint Jean au Sud du quartier général (aujourd’hui un centre communautaire municipal situé dans le bâtiment ottoman Saraya) et l’hôpital situé au Sud de l’église qui n’a pas encore été excavé.

Le bâtiment du quartier général (Les salles des chevaliers)

La cour principale : il s’agit d’une cour ouverte, d’une superficie de 1200 m² au Nord de laquelle un puits d’eau de 4 mètres de profondeur a été creusé et construit. A proximité du puits ont été construites deux piscines enduites d’une profondeur de 40 cm. Les piscines sont drainées par un canal d’eau passant sous le niveau de la cour vers les égouts principaux. Un autre puits a été creusé dans la partie Sud de la cour.

Il semblerait que le puits Nord était utilisé pour l’eau potable et la lessive alors que le puit au Sud était utilisé pour se laver. La cour est entourée d’une série d’arches soutenant les escaliers et un corridor menant aux chambres situées au deuxième étage.

Acre - Cour Principale

La salle Nord : Cette aile a été construite adjacente à la muraille Nord de la ville. La salle a été construite comme espace unique divisé en six salles séparées par des murs reliées par des arches. Les espaces sont recouverts de voûtes en berceaux de 10 mètres de haut. Les murs externes de la salle Nord sont en construction massive : des murs en pierre taillée d’une épaisseur de 3.5 mètres, des fenêtres ont été découpées dans le mur Sud de la salle possédant deux ouvertures : l’une au Sud reliant le Hall des Piliers par un par un corridor d’une largeur de 3 mètres et l’autre au Nord menant aux douves du quartier général au Nord, menant à la porte Sainte Marie située au Nord de la ville.

Acre - Salle Nord

La salle des piliers (La salle à manger) : cette salle est la partie la plus impressionnante du complexe. La salle haute de 10 mètres est composée d’un système de huit voûtes croisées en ogive s’élevant à 10 mètres de hauteur et
portées par trois piliers ronds en pierre, d’un diamètre de 3 mètres. Les pierres, soutenant le plafond en voûtes d’arêtes, reposent sur des chapiteaux intégrés dans les murs de la salle. Les chapiteaux sont décorés de bouquets de fleurs, de paniers ou de pétales de fleurs de lys. Au point de rencontre des voûtes d’arêtes d’ogive, certaines rosettes gravées furent préservées dans certaines voûtes d’arêtes. Le bâtiment est considéré comme l’un des bâtiments symbolisant la transition entre le style romanesque et le style gothique. Il se peut que ce bâtiment ait été utilisé comme salle à manger des Hospitaliers et que la salle se trouvant à l’Est n’ayant pas encore été excavée ait été utilisée comme cuisine. Un système de collecte des eaux de pluie destiné à approvisionner les convives en eau potable a été découvert sous la salle à manger, dont une partie a été construite et l’autre taillée dans la pierre naturelle. Les eaux de pluie étaient drainées depuis les toits de la forteresse par des conduites intégrées dans les murs du réservoir.

Acre - Salle des Piliers 1
Acre - Salle des Piliers 2

Après la conquête de Jérusalem par Saladin en 1187, les Templiers ont élu domicile à Acre, et commencé à construire leur quartier dans la partie sud-ouest de la vile. La citadelle des Templiers était un des bâtiments les plus imposants de la ville donnant sur la mer. Cette citadelle robuste possédait une entrée protégée par deux tours fortes, dont l’épaisseur des murs atteignait les 8.5 mètres. Deux tours plus petites ont été construites à côté. Le tunnel, long de 150 mètres, partant de la citadelle des Templiers à l’ouest jusqu’au port de la ville orientale, traverse le quartier pisan utilisé autrefois comme passage souterrain stratégique reliant le palais au port. La partie inférieure du tunnel a été creusée dans la pierre naturelle.

Acre - Tunnel

La dernière bataille que se livrèrent les Croisés et les Musulmans pour le contrôle de Saint-Jean d’Acre commença en 1290. Après le siège imposé par le sultan mamelouk al-Ashraf Khalil, la ville fut conquise le 18 mai 1291, date marquant le glas de la présence croisée en Terre sainte.

Jusqu’à sa prise par les Mamelouks d’Égypte en 1291, la ville est un centre politique et commercial très actif, et intellectuel comme en témoigne la riche production de manuscrits enluminés du scriptorium d’Acre, dont l’activité se développe à partir du séjour du roi de France Louis IX en 1251-1254.

En raison notamment du prestige de l’héritage historique légué par les différentes civilisations qui se succédèrent dans cette cité, Acre est membre de l’Organisation des villes du patrimoine mondial (UNESCO).

Il est notamment possible d’observer :

      • les restes de la forteresse des Hospitaliers datant de l’époque des Croisés (XIIIe siècle), dont un réfectoire monumental et un tunnel conduisant de la forteresse au port ;
      • les fortifications successives de la ville ;
      • la mosquée Al Jezzar ;
      • la citadelle, face au large, a été ravagée en 1291 et les Ottomans ont achevé de la démanteler au XVIIIe siècle, réemployant toutes les pierres pour construire la muraille maritime ;
      • plusieurs lieux saints du bahaïsme, dont la Villa de Bahjí où est enterré Bahá’u’lláh, le fondateur de la religion bahaïe ;
      • la synagogue tunisienne Or Torah.

L'Église Saint-Jean (Franciscain)

Aux côtés des phares d’Acre se dresse aujourd’hui l’église Saint Jean, appartenant à la communauté latine (ordre franciscain).
L’époque de la construction de l’église n’est pas claire, même si quelques années plus tôt des inscriptions gravées sur le mur nord du bâtiment ont été retrouvées, portant la date de 1737. L’église a été rénovée en 1947, et est utilisée à l’heure actuelle comme unique église de la communauté latine catholique d’Acre.

L'Église Saint-André

Au début du 18ème siècle, fut ressentie une tendance auprès des chrétiens orthodoxes d’Orient (y compris en Terre d’Israël) d’accepter la souveraineté du Pape de Rome. C’est ainsi que s’est formée la communauté grecque orthodoxe d’Acre.
Cette communauté s’est installée dans la partie sud-ouest de la ville et a construit une église sur les ruines de l’église de Saint André, datant de la période croisée.

Le Mont du Temple

Préambule

Éminent Commandeur, Sérénissime Grand Maître, mes biens aimées sœurs, mes biens aimés frères, dans un but préparatoire à notre voyage en Terre Sainte qui a malheureusement dû être reporté, mon parchemin vous présentera le Mont du Temple.

Introduction

Le Mont du Temple est le lieu le plus sacré du Judaïsme. C’est le site sur lequel se trouvait le temple de Jérusalem qui fut détruit en 70 par les armées de l’empereur Titus. Quelques années avant la chute de Massada que j’ai évoquée dans mon parchemin précédent.

La partie occidentale des immenses murs, bâtis par Hérode pour agrandir le site, serait le seul vestige du temple de Jérusalem et constitue le Mur Occidental (Kotel) ou Mur des Lamentations.

Aujourd’hui, l’esplanade des Mosquées occupe quasiment la totalité du mont du Temple avec deux monuments majeurs de l’islam : la mosquée al-Aqsa et le dôme du Rocher. L’esplanade des Mosquées est le troisième lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine.

L’accès à l’esplanade des Mosquées est régi par un statu quo affirmé par le général Moshe Dayan en 1967 – après la guerre des 6 jours – lors de la conquête de la vieille ville de Jérusalem par les Israéliens et confirmé dans le traité de paix israélo-jordanien de 1994 interdisant aux juifs de venir prier sur le mont du Temple. De plus le Grand-Rabbinat d’Israël a interdit l’accès au mont du temple à toute personne se réclamant du judaïsme de peur qu’il ne foule par ignorance le Saint des Saints.

Description

La colline est bordée à l’est par la vallée du Cédron, aussi appelée vallée de Josaphat dans sa partie nord, qui la sépare du mont des Oliviers. Elle est prolongée au sud par la colline de l’Ophel. Dans l’Antiquité, le mont du Temple était bordé à l’ouest par la vallée du Tyropœôn qui a été progressivement comblée depuis.

Dans sa configuration actuelle, cette hauteur calcaire à forme trapézoïdale de 15 hectares de superficie, mesure de 470 (côté est) à 488 mètres (côté ouest), sur 280 (côté sud) à 315 (côté nord) mètres, pour une altitude de 740 mètres.

Sur l’esplanade, outre le dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa, on trouve une centaine d’édifices de différentes périodes dont certains sont des œuvres d’art remarquables : des lieux de prière musulmans, des arches et des portiques, des écoles religieuses musulmanes (madrassas), des minarets, des fontaines pour boire et d’autres pour les ablutions rituelles.

Sous la surface, dans les parties artificielles du Mont, il existe 37 cavités de différentes tailles. Plusieurs sont considérées comme des citernes, d’autres comme des escaliers souterrains ou des passages. On trouve aussi des salles appelées écuries de Salomon, aujourd’hui transformées en mosquée.

La naissance de l'Ordre de Templiers

Avant de vous exposer le détail des édifices religieux, comment ne pas commencer mes propos par quelques mots sur les origines de notre ordre.

En 1118, Hugues de Payns et 8 autres chevaliers ont créés la milice de Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon – officiellement pour protéger les pèlerins venant à Jérusalem – et se sont installés dans les anciennes écuries de l’ancien Temple de Jérusalem.

Selon certaines sources, il semble qu’ils aient œuvré pour obtenir l’autorisation de s’installer en ce lieu. Ils y auraient effectué des travaux – officiellement la création de leurs cellules monastiques et d’une chapelle – Ils ont ensuite pendant 9 ans patrouillé sur les différentes routes qu’empruntaient les pèlerins – notamment dans le défilé d’Athlit – mais auraient aussi creusé et fait ce qu’on qualifierait aujourd’hui de recherches archéologiques peut-être pour le compte de commanditaires secrets. De fouilles archéologiques dirigées par le lieutenant Charles Wilson ont exhumé profondément sous le Temple de nombreux objets très anciens qui furent identifiés comme Templiers.

Certains éléments de ces récits et détails peuvent faire sourire ou même laisser rêveur en ce qui concerne l’histoire secrète de la création de notre ordre, mais on peut aussi se dire que s’il y avait une mission secrète ayant mené à la création de la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, la réussite ou non de ladite mission ainsi que les découvertes qui auraient pu être réalisées sont restées tout aussi secrètes.

Sans aller plus loin dans le détail, certaines questions me viennent spontanément : 

      • Que cherchaient-ils ? 
      • Ont-ils effectué leurs recherches par hasard ou étaient-ils ‘’missionnés’’ pour les faire ? s’ils étaient missionnés, par qui et pourquoi ? 
      • Ont-ils trouvé ce qu’ils cherchaient ? et si oui qu’est-ce-que c’était ? 
      • Leurs découvertes ont-elles permis de faire évoluer la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon vers l’ordre des Templiers avec la puissance qu’ils ont eus et tous les privilèges accordés par l’Eglise ? 
      • Que sont devenus leurs découvertes après l’abolition de l’ordre par le pape ? 

Cette petite liste est loin d’être exhaustive, un questionnement en amenant un autre, on peut mesurer l’étendue des recherches possibles, à chaque re lecture du parchemin, je suis tenté d’en ajouter d’autres… Je ne les détaillerai pas ici car ce n’est pas le propos de ce parchemin, mais elles pourraient être approfondies dans d’autres parchemins – au pluriel – tellement le sujet me paraît vaste.

Les édifices religieux et les lieux saints

Judaïsme

Selon la Bible, le roi Salomon fait construire sur ce site le Temple de Jérusalem, détruit vers 586 av. J.-C. par Nabuchodonosor II, roi de Babylone.

Les Juifs, de retour d’exil, construisent sous la direction de Zorobabel, petit-fils du roi de Juda Joachin, le Second Temple, inauguré en 516 av. J.-C. Celui-ci est considérablement agrandi sous Hérode I er le Grand qui établit l’esplanade actuelle vers la fin du I er siècle av. J.-C..

En 70 ap. J.-C, le Temple d’Hérode est détruit par l’armée romaine sous le commandement du futur empereur Titus lors de la Première Guerre judéo-romaine.

Le mont du Temple est le lieu le plus sacré du judaïsme (certains disent même que c’est le seul lieu saint).

Selon le Talmud, c’est du sol de ce lieu que Dieu rassemble l’argile qui forme Adam. C’est là qu’Adam puis, selon son exemple, Caïn, Abel et Noé, font leur holocauste. La tradition juive place aussi à cet endroit le mont Moriah de la Bible où aurait dû s’accomplir le geste sacrificiel d’Abraham :

« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. » (Genèse 22:2) (Chapitre:Verset)

Selon la Bible, le roi David achète cette terre pour y construire un autel permanent (II Samuel 24:24). Le roi Salomon réalise ce vœu en construisant à cet endroit le Premier Temple en -950, détruit par Nabuchodonosor II en -586, date qui marque l’exil des Juifs à Babylone.

Le Second Temple y est établi à partir de -516, après le retour d’exil. Il est détruit par Titus Flavius Vespasianus en 70, à l’exception du mur ouest, aujourd’hui connu comme le mur des Lamentations, lieu de prière le plus important des juifs.

C’est aussi, selon des juifs religieux, le site du Troisième Temple de Jérusalem qui sera construit aux temps messianiques, lors de la venue du Messie.

Paganisme

Après la conquête par Titus, aucun édifice ne remplace le Temple de Jérusalem.

En 130, l’empereur Hadrien rebaptise Jérusalem du nom d’Aelia Capitolina, ce qui suscite la révolte de Bar Kokhba vaincu à nouveau par les Romains en 135.

L’empereur Hadrien fait alors élever sur le site un temple dédié au dieu païen Jupiter Capitolin.

Quand l’Empire romain devient chrétien, sous l’empereur Constantin I er, il semble que le site soit laissé à l’abandon.

Islam

Après la conquête de Jérusalem par les Arabes en 637, de nouveaux bâtiments sont élevés : le dôme du Rocher (souvent appelé Mosquée d’Omar) est achevé vers 691, sous le règne d’Abd al-Malik. Ce monument, le plus visible de Jérusalem avec aujourd’hui sa coupole dorée, abrite le Rocher de la Fondation, site, selon la tradition juive, de la ligature d’Isaac et, selon la tradition musulmane, du départ de Mahomet lors de son voyage nocturne.

Puis, vers le début du VIIIe siècle, la mosquée al-Aqsa est édifiée mais elle subit de nombreuses destructions et sa dernière grande reconstruction date du XIIIe siècle.

Pour les musulmans, cet endroit est surtout le point d’où Mahomet est monté au 7 e ciel lors d’Isra et Miraj, le voyage nocturne que le prophète de l’islam a fait de La Mecque à Jérusalem, emporté par son cheval Bouraq. Le Coran ne cite pas le nom de Jérusalem explicitement, mais la désigne implicitement :

« Gloire à Celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la mosquée sacrée [(mosquée al-Haram)] à la mosquée lointaine (ou au lieu de prosternation lointain qui en arabe se dit mosquée al-Aqsa) dont Nous avons béni l’alentour, et ceci pour lui montrer certaines de Nos merveilles. » — Le Coran, sourate XVII ; 1.

« Ô mon peuple ! Entrez dans la terre sainte qu’Allah vous a prescrite. Et ne revenez point sur vos pas [en refusant de combattre] car vous retourneriez perdants. » — Le Coran, sourate V ; 21.


Cette « mosquée lointaine » (en arabe, « lointain » se dit aqsa) est identifiée par les hadiths à Jérusalem. Le lien entre le point de départ du prophète et le « Noble Sanctuaire » de Jérusalem est postérieur à la construction du Al-Jamii Al-Qibali et du dôme du Rocher.

Selon le récit fait par Al-Bakri de l’arrivée d’Omar à Jérusalem en 638, les ruines du Temple auraient alors été utilisées comme dépotoir par les chrétiens. Michel Orcel estime que « ce dernier détail est sans doute une notation historique : en 5 transformant en décharge l’emplacement de l’ancien sanctuaire juif, les chrétiens auraient manifesté de façon durable la réalisation de la prophétie que le Christ avait faite de la destruction du Temple, ainsi que le caractère caduc et désormais méprisable du judaïsme pour le christianisme ; mais il est possible que ce détail ait été destiné à accentuer le rôle de l’islam, ressuscitant la foi d’Abraham sur la double ruine du Temple juif et de la religion chrétienne. » Le calife, horrifié de voir ce lieu saint dans un tel état, ordonne son nettoyage et y prie.

Christianisme

Le christianisme ne semble pas avoir élevé de monument sur le lieu même du Temple transformé en dépotoir. Puis, pendant les Croisades, le dôme du Rocher est transformé en Templum Domini – une église chrétienne – et la mosquée al-Aqsa est remise aux Templiers.

Lieux saints disputés

A de multiples reprises, les différents occupants de Jérusalem ont cherché à affirmer leur culte sur le mont du Temple.

      • Au IIème siècle av. J.C., les Juifs se révoltent sous la conduite de Maccabées car les Grecs séleucides qui gouvernent la région ont introduit leur culte dans le Temple.
      • Au Ier siècle, la première guerre judéo-romaine débute par la décision d’Éléazar, fils du grand-prêtre Ananias et chef de la police du Temple de ne plus accepter le sacrifice quotidien pour l’Empereur.
      • Au IIème siècle, la décision de l’empereur Hadrien de construire un temple dédié à Jupiter Capitolain est une des causes probables de la Révolte de Bar Kochba.
      • Au VIIème siècle, les arabes, nouveaux occupants du site, font construire le dôme du Rocher. La mosquée al-Aqsa sera édifiée le siècle suivant.
      • Au XIIème siècle, les Croisés transforment le dôme du Rocher en Templum Domini – une église chrétienne – confié au chanoines augustins et la mosquée al-Aqsa est remise aux Templiers.
      • Au XXème siècle, en 1967, les israéliens prennent le contrôle de Jérusalem. Le contrôle de l’esplanade des Mosquées est laissé au Waqf de Jérusalem, une fondation religieuse islamique contrôlée par la Jordanie. Le Waqf assure la gestion du site.

De nos jours

A notre époque contemporaine et plus précisément depuis 1967, après la victoire israélienne lors de la guerre des 6 jours, il n’y a plus eu de changement concernant la possession des lieux, cependant beaucoup de heurts entre les communautés sont à relever. Détailler ici toutes les confrontations entre musulmans et israéliens allongerait considérable ce parchemin. Souvenons-nous que beaucoup de morts sont à déplorer d’un côté comme de l’autre le plus souvent pour des raisons de fanatisme religieux ou politique. 

Connaître l'Islam

Préambule

En 2011 on parlait d’une révolution qualifiée de « Printemps arabe » aujourd’hui on parle plutôt d’hiver islamiste, qu’en est -il de cette religion qui fait tant parler d’elle.

Quelle est cette religion ?

L’islam est né autour du mythe d’un prophète Mahomet. Qui était -il ? 

D’où vient Allah ? Son origine se situe sur le site de la Kabah. Jadis une dizaine de divinités y était vénérées et par le choix d’un homme ( Mahomet) voici qu’une seule divinité est la bonne : Allah. C’est donc par le choix unilatéral et subjectif d’un homme qu’une divinité qui jusque là était celle de la fécondité féminine devient le seul Dieu révélé.

L’Islam se caractérise également comme étant une religion révélée par Allah à un analphabète, Mahomet n’a donc pas pu interpréter cette religion.

En effet, le Coran ( récitation) est la parole de Dieu ( Kalâm Allah). Parole figé dans un écrit qui est issu de la double méditation de l’ange Gabriel et de Mahomet. C’est un texte coéternel et consubstantiel à Dieu, donc pré existant à l’histoire. Il ne peut être falsifié.

Le Coran c’est aussi une prière rituelle qui n’est valable que si elle est dite en arabe. Il comporte 114 sourates et 6236 versets classés selon une longueur décroissante.

Il est la parole d’un Dieu souverain et absolu, « je n’ai crée les djinns et les hommes que pur qu’ils m’adorent » ( sourate 51 à 56). Allah est donc le législateur suprême.

La pratique de l’Islam est conditionné par la Sunna ( tradition ou coutume prophétique) et par la Sira ( biographie officielle de Mahomet). S’y ajoute enfin les six recueils canoniques que sont les « hadiths ». Notons d’ores et déjà que contrairement à ce que l’on peut croire, les 5 prières rituelles relèvent de la sunna et non du Coran.

Indépendamment d’un courant spécifique : le soufisme qui souhaite une pratique apaisée de la religion, il se distingue par deux grands courants qui s’affrontent tout au long de l’histoire : 

      • le Chiisme issu d’Ali et Hussein
      • le Sunnisme issu d’Abou Bakr etr d’Othman et qui représente aujourd’hui 85 % des musulmans.

(Voir croquis joint)

C’est ce qui se qualifie comme la grande discorde appelée : « Fitna ». Cette division de courant vient du fait qu’à sa mort à Médine en 632, le prophète n’a désigné aucun successeur.

L’Islam comporte une autre spécificité, Islam et islamisme sont étroitement liés .S’il ne faut pas réduire l’Islam à l’islamisme, il n’empêche qu’il ne s’agit que d’une différence d’appréciation sur la nature du courant islamique. Un soufi ( tendance modéré) et un islamiste de Daesch peuvent tous deux se considérer comme héritier d’un islam véritable.

L’Islam prône la « Charia », ce terme désigne initialement le chemin (Al Char) qui mène au puit, c’est-à-dire le chemin à suivre pour le musulman. Cette loi prévaut sur tous les droits des pays notamment sur le droit occidental. L’islam permet le meurtre et la violence si cela sert l’essor de l’Islam et si cela s’inscrit dans le Djihad.

En 1981, les musulmans ont proclamé une Déclaration Universelle des droits de l’homme dans l’Islam et les frères musulmans sont très actifs dans ce domaine. Ne perdons pas de vue que l’Union des Organisations Islamique de France (UIOF) est une antenne des Frères Musulmans, interdits en Egypte !

En Grande-Bretagne, les musulmans ont réussis à installer des Sharia Councils, instance que si judiciaire se plaçant en marge de l’État. La Grande-Bretagne autorisant d’ailleurs les prêches sur le voie publique… Ces dynamiques démontrent également une volonté forte de communautarisme, un musulman ne s’intègre pas, il reste musulman et cherche à promouvoir sa culture et sa religion !

La problématique du voile : le voile était porté bien avant l’avènement du prophète, notamment par les pharaons d ’Égypte ou dans des civilisations assyriennes. Il était d’ailleurs à cette époque l’apanage des femmes de classe aisée. L’islam met en avant le concept d’aoura (pudeur). En réalité il s’agit plus du caractère jaloux du prophète qui souhaitant préserver ses femmes des velléités des autres hommes, leur recommandait de se dissimuler sous un voile.

Une femme dévoilée est une femme nue. Elle doit donc revêtir : 

      • le jilhâb, vêtement ample et épais, 
      • l’abaya maghrébine, sorte de robe souple, 
      • le hayk algérien,
      • le tchador,
      • la burqa, vêtement intégral muni d’une grille au niveau du visage,
      • le burkini, sorte de maillot de bain inventé vers 2004,
      • ou le hidjab, sorte de voile qui ne concerne que la tête.

Entre toutes ces tenues, il n’y a qu’une différence de degré nullement de nature !

N’oublions néanmoins jamais que le voile n’est pas une affaire de religion mais de coutume ! L’Islam accompagne des volontés de revendications identitaires.

Quelles sont les convergences et les divergences entre l’Islam et notre culture judéo-chrétienne ?

Une première divergence est que le Coran n’est valable que s’il est lu et dit en arabe. Chez les chrétiens le texte peut être lu dans d’autres langues (latin, grec, copte, syriaque ou arménien par exemple).

Le Coran contrairement à la Bible, présente une incohérence globale, tant dans le fond que dans la forme. Les sourates sont classées dans un ordre aléatoire qui ne permet pas de disposer d’une cohérence ni chronologique, ni théologique. Dans certains préceptes, le Coran se contredit. Ainsi il prône la pratique de l’islam uniquement mais en même temps il demande d’être tolérant à l’égard d’autres religions, notamment celle des « gens du Livre ». Cela provient certainement également du fait qu’il fallait rassembler des morceaux épars… En effet, des experts musulmans reconnaissent que le Coran a dû se faire sur une période de près de 22 ans vers 610-632… 

La Bible ou la Tora sont des documents parfaitement établis et figés. Le coran lui, se veut évolutif car certaine sourates peuvent en abroger d’autres… Il s’agit là de souligner le fait que la pensée islamique peut évoluer… ce qui de facto entraîne le fait que ce livre n’est plus d’essence divine car Dieu n’a pas besoin d’évoluer puisqu’il est immanent et parfait.

La vie du Christ est un exemple entant que tel, le chrétien essaie de suivre cet exemple. Dans le Coran il existe un multiplicité de choix quand à la manière de comprendre les choses et de pratiquer. Ainsi, l’Imâm KHOMEYNI ( Iran) a fixé l’âge minimum du mariage à 9 ans, d’autres le fixe à 6 ans ou à 12 ans…Il a également fixé la prééminence de la Charia sur la loi.

L’Islam présente une difficulté de cohérence car contrairement aux autres religions, il n’y a ni Pape ni Concile ; donc pas de ligne directrice et cohérente sur un plan théologique. Le monde musulman a éclaté en de multiples autorités concurrentes.

Sur un plan juridique l’Islam présente quatre courants principaux : 

      • l’école hanéfite, la plus libérale dans l’interprétation de la Charia ;
      • l’école malékite qui insiste sur l’utilité générale ;
      • l’école chaféite qui a recours au raisonnement analogique,
      • l’école hanbalite, la plus libérale qui se confond avec le wahabisme et qui a inspiré les djihjadistes d’El Quaida ainsi que les mouvements qui lui sont affiliés.

Il en découle donc une très grande pluralité juridique dans l’Islam.

Une autre difficulté vient du fait que le musulman ne dispose d’aucune véritable liberté individuelle. Il est membre de la communauté de l’Ouma et la parole étant par définition divine, il ne peut avoir d’existence en tant qu’individu. Autre opposition majeure avec les écrits chrétiens.

L’Islam est une religion qui mêle pouvoir spirituel et temporel. Ce qui n’est pas le cas des autres religion.En France par exemple, les Rois était Gracia Dei Rex et Rex francorum, ce qui préfigure déjà la séparation du pouvoir spirituel et temporel ; séparation totalement affirmée en France par la Loi de 1905 de séparation de l’État et de l’Église. 

L’islam rejette la laïcité. Prenons un exemple : Recp Erdogan, chef du parti de la justice et du développement (AKP) permet de mener à bien son programme de réislamisation forcée d’une société majoritairement sunnite et qui jusque là était laïque. L’autorisation du port du voile à l’assemblée nationale turque en est un exemple, tout comme le fait d’ériger l’Islam en religion officielle d’État.

L’islam dispose également d’un aspect assez particulier qui est celui de la dissimulation. Ainsi un musulman ne reniera jamais sa religion. Il se dissimulera au besoin, mais ne reniera jamais.

Au besoin il utilisera l’esquive, c’est-à-dire l’utilisation de termes qui plaisent aux occidentaux et qui permettront de présenter l’islam comme une religion inoffensive !

Dans le christianisme il en va de l’inverse, il faut se réclamer de sa croyance car c’est par elle que l’individu sera sauvé !

Quant aux points de convergence, ils semblent moins nombreux. Jésus est reconnu dans le Coran mais seulement comme prophète. Les deux religions sont monothéistes et des religions dite « révélées ». 

Quelle peut ou doit être la position du Templier face à l’Islam ?

Le chevalier Templier est un défenseur des pèlerins et donc de la foi chrétienne, on peut donc penser qu’il se doit de combattre l’Islam.
Cependant les Templiers ont été des soldats au contact d’une nouvelle culture et ils se sont enrichis à son contact. Tout ne semble pas bon à jeter aux orties dans la culture musulmane. Songeons aux merveilles de Cordoue, aux mathématiques, à l’écriture, au travail du cuivre, aux tapis et autres étoffes précieuses etc…

Mais l’Islam est aussi un poison par un certain nombre de points :

      • le fait de réduire la femme à un rang inférieur, le témoignage de deux femmes vaut celui
        d’un homme,
      • le fait d’avoir la possibilité de répudier sa femme,
      • le fait de vivre dans la polygamie, bien qu’il soit précisé que si l’on n’arrive pas à en satisfaire plusieurs, il faille se limiter à une femme,
      • le fait de ne faire hériter que les garçons,
      • le fait de devoir combattre et éliminer les mécréants, même si les gens du Livre ont droit à un traitement particulier,
      • le fait de privilégier la Charia qui mêle le pouvoir spirituel et temporel,
      • le fait de procéder à un oubli sélectif dans la croyance qui permet de ne conserver que ce qui arrange le musulman,
      • enfin, la volonté de développer cette seule religion par le combat permanent parfois avec violence mais également par la douceur en faisant croire à la possibilité d’un islam modéré,

Ainsi le devise des Frères Musulmans est :

« Allah est notre but ; le prophète notre modèle : le Coran notre Loi ; le Djihad est notre vie ; le martyre est notre souhait ! »

Dès lors, le Djihad apparaît comme un devoir religieux, il s’agit de faire effort pour la cause d’Allah !

Des chrétiens peuvent haïr et, animés par la colère et la haine tuer mais ils agissent alors en pécheurs et ils ne peuvent en aucun cas légitimer leurs actes par leurs écritures sacrées.

Le 5ème commandement précise : « Tu ne tueras point ! »

Quant au martyre, il est d’ordre spirituel plus que temporel, encore une divergence fondamentale avec l’Islam.

De toute évidence nous avons affaire à une religion qui se veut expansionniste et exclusive.

Le Djihadisme a d’ailleurs trois cibles principales :

      • les dirigeant musulmans laxistes,
      • les musulmans non sunnites,
      • l’Occident « croisé »

Le Templier était le défenseur des pèlerins en route vers Jérusalem. Aujourd’hui, ils font partie des sans religion ou païens aux yeux des musulmans, des mécréants ! Les gens du livre ont néanmoins un statut particulier par le biais de la dhimmitude, une sorte de statut spécial.
L’Ouma accorde l’hospitalité aux dhimmis sous réserve qu’ils respectent la domination de l’Islam. Mais les dhimmis ne peuvent épouser de musulmane et encore moins construire des églises… et na parlons pas de faire sonner les cloches !

Le Templier est un individu à part entière, il existe par lui -même alors que dans l’Islam, l’individu n’existe pas. Seule compte l’Ouma. Le Pape Benoît XVI l’a clairement rappelé :

« l’individu humain a la dignité de personne : il n’est pas seulement quelque chose mais avant tout quelqu’un, il est appelé par grâce, à une alliance avec son créateur ».

Avec l’Islam pas de liberté d’opinion, pas de liberté individuelle, pas de liberté religieuse !

En revanche avec l’Islam, on observe des familles plus nombreuses et une tentative de peser dans la société et dans les urnes… donc une volonté globale de prise de contrôle de l’occident.
C’est exactement ce qui se passe dans la province sud-ouest du Kosovo ou la minorité albanaise d’hier est en passe de prendre le pouvoir politique par les urnes. C’était une des causes d’affrontement avec les Serbes de tradition orthodoxes lors de la première guerre du Kosovo…
De toute évidence, le Chevalier Templier ne peut s’accorder d’autant d’injustices, de mensonges et d’approximations . Il ne peut donc que combattre cette religion qui tente de prendre le contrôle de notre culture judéo – chrétienne. Selon une vielle tradition templière, il faut connaître son ennemi pour mieux le combattre.

Quelques citations d‘hommes célèbres au sujet de l’Islam :

« L’islam ! Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers. »

(Bossuet /1627-1704)

« Tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de Mahomet. »

(Chateaubriand / 1768-1848)

« La religion de Mahomet, la plus simple dans ses dogmes, (.) semble condamner à un esclavage éternel, à une incurable stupidité, toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire »

(Condorcet / 1743-1794)

« Le Coran, ce méchant livre, a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire pendant 1200 ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d’hommes ; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d’affronter des guerres sanglantes, et d’entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre forme du théisme. je n’ai pu y découvrir une seule idée un peu profonde. »

(Arthur Schopenhauer / 1788 -1860)

« L’islam, c’est la polygamie, la séquestration des femmes, l’absence de toute vie publique, un gouvernement tyrannique et ombrageux qui force de cacher sa vie et rejette toutes les affections du cour du côté de l’intérieur de la famille. »

(Alexis de Tocqueville / 1805-1859)

« J’ai beaucoup étudié le Coran (…) Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman. Je la regarde comme une décadence plutôt que comme un progrès. »

(Alexis de Tocqueville / 1805-1859)

« Si l’on préfère la vie à la mort on doit préférer la civilisation à la barbarie. L’islamisme est le culte le plus immobile et le plus obstiné, il faut bien que les peuples qui le professent périssent s’ils ne changent de culte. »

(Alfred de Vigny / 1797-1863)

« Celui qui prétend être le prophète d’Allah devrait avoir des lettres de créances, c’est-à-dire la prophétie, les miracles et l’intégrité de l’ensemble de sa vie. Rien de tout cela ne se trouve chez Mahomet, cet homme de pillage et de sang qui prêche sa doctrine à coup de cimeterre, en promenant la mort sur un tiers du globe alors connu. »

(Monseigneur Louis Pavy – Évêque d’Alger / 1805-1866)

« L’islam est contraire à l’esprit scientifique, hostile au progrès ; il a fait des pays qu’il a conquis un champ fermé à la culture rationnelle de l’esprit. »

(Joseph Ernest Renan / 1823-1892)

« L’influence de cette religion paralyse le développement social de ses fidèles. Il n’existe pas de plus puissante force rétrograde dans le monde. Si la Chrétienté n’était protégée par les bras puissants de la Science, la civilisation de l’Europe moderne pourrait tomber, comme tomba celle de la Rome antique. »

(Winston Churchill / 1874-1965)

Et enfin, paru dans l’hebdomadaire américain Time

C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique.
Sous estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement
comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine.
Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam.
En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat.
Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis «musulmane» je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet.
Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Les «misérables» ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale.
Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race.
L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution. »

André Malraux, 3 juin 1956.

Le Mythe de Sisyphe

Eminent commandeur, mes biens aimer frères et sœurs, je vais vous parler du mythe de Sisyphe à travers mon parchemin.

Dans la mythologie grec Sisyphe (en grec ancien Σίσυφος « Sisyphus ») était un personnage très malin et d’ailleurs son nom signifiait « homme sage ». Sisyphe fils d’Eole (dieux du vent) et de Mérope (fille d’Atlas un Titan de la mythologie Grec qui se vit punir par Zeus et du coup devait porter pour l’éternité la voute céleste sur ses épaules).

Sisyphe fut le principal fondateur de la ville de Corinthe qui était l’une des cités la plus importante de la Grèce Antique, elle abritait autrefois le temple d’Aphrodite. Et un jour Zeus sous une forme d’aigle kidnappa la nymphe Egine (fille du fleuve Asopos) et cacha celle-ci dans la ville de Corinthe.

Désespéré son père parti a sa recherche et ainsi Sisyphe l’aida en dénonçant Zeus, le ravisseur de sa fille. Dans la mythologie grecque dénoncer un dieu était l’erreur absolue pour tout mortel, fou de rage après les accusations de Sisyphe, Zeus décida de le punir.

Zeus envoya Hadès (le dieu des morts) pour lui infliger un châtiment éternel. Le dieu des morts se présenta devant Sisyphe avec une paire de menotte, Sisyphe malin comme il était dit à Hadès que les menottes ne fonctionnaient pas et lui les présenta pour qu’il essaye. Evidemment Hadès les essaya et tomba dans le piège de Sisyphe car ses dernières se referma aussi tôt. Hadès pris au piège ne pu rien faire, Sisyphe profita de ce moment pour séquestrer Hadès dans une des prisons de Corinthe.

Evidemment en l’absence d’Hadès dans le royaume des morts l’anarchie arriva rapidement et le royaume commençait à se dépeupler également.

Zeus furieux de l’insolence de Sisyphe envoya Arès (le dieu de la guerre), Arès délivra Hadès et captura Sisyphe. C’est alors que juste avant de partir définitivement dans le royaume des morts Sisyphe dit à sa femme de ne pas l’enterrer et de ne surtout pas lui consacrer d’honneur et de sépultures. Arrivé au royaume des morts Sisyphe convainc l’assemblé des retourner au monde des vivants pour pouvoir punir sa femme et devant une telle insulte Hadès accepta sa demande.

Mais une fois la vie reprise, Sisyphe ne retourna plus dans les enfers, alors les dieux attendirent patiemment la fin de vie de Sisyphe pour pouvoir le punir ensuite.

Une fois Sisyphe décéda, Zeus put enfin le punir et lui infligé le châtiment éternel. Ainsi Sisyphe était condamné à rouler un énorme rocher en haut d’une montagne, qui évidemment une fois en haut de la montagne, la pierre retomba de l’autre coter et que Sisyphe devait ramener de nouveau au sommet de la montagne.

Ainsi, le traitre, le malin, le rusé Sisyphe roula cette pierre jusqu’à la fin des temps.

Le mythe de Sisyphe symbolise beaucoup de chose à la fois suivant le point de vue de chaque, il y a déjà celui de la tâche interminable, du rocher qui tombe à chaque fois de l’autre coter de la montagne, l’obligeant à recommencer à chaque fois sa monté.

Sisyphe et le rocher pourraient également signifier le soleil, ça monté et haut de la montagne puis la redescente comme celle du soleil qui vient monter au ciel puis redescendre derrière la montagne pour laisser place a la nuit. Ainsi un autre jour commencerait et une nouvelle montée pour Sisyphe.

On peut voir la persévérance de Sisyphe qui monte et remonte sans cesse cette pierre qui ne cesse de rouler en bas de la montagne une fois arrivé tout en haut. On pourrait dire que la persévérance vient à bout de tout mais malheureusement pas dans le cas de Sisyphe.

Le quotidien de Sisyphe est comme le nôtre, c’est un quotidien marqué par une répétition, tous les jours nous faisons les mêmes choses, nous nous levons, nous mangeons, travaillons, dormons et reprenons le même cycle chaque jour jusqu’à la fin de nos temps. Le châtiment de Sisyphe est une métaphore de la condition humaine, le mythe nous interroge sur le sens de notre existence.

Grace au mythe de Sisyphe on peut affirmer qu’il n’y a rien de plus terrible qu’un inutile et sans espoir, travailler dur pour ensuite n’avoir aucune satisfaction, aucune gratitude, tout cela est sans espoir. Mais il faut s’imaginer Sisyphe heureux comme s’il c’était réconcilier avec son sort tragique et accepte volontairement l’absurdité de son pénible travail, un choix simple mais compliqué a là fois, où bien on accepte de vivre comme Sisyphe ou on décide d’abandonné et de tout lâcher une fois pour toute.

Le mythe de Sisyphe ramène toujours à notre existence, c’est une similitude. 

Pourquoi faire tous les jours les mêmes gestes, ce qui n’est pas très réjouissant. Et du coup si notre existence ce limite aux mêmes gestes inlassablement pour le reste de notre vie, en vaut-il la peine de vivre, cela aurait un sens ou non ?

Malgré tout ça l’homme peut en prendre conscience et essayer de sortir de ses répétitions qui deviendront avec le temps des tâches ennuyante. C’est une prise de conscience à avoir et pour ma part j’essaye au mieux de ne pas avoir une vie qui se répète, je fais en sorte d’avoir une vie épanouie, de vivre des moments et des expériences incroyables. Je me dis qu’une fois arrivé en fin de vie je pourrais me dire sereinement que ma vie en valait la peine d’être vécus à fond et de n’avoir que de bon souvenir et qui sait, peut être pouvoir les raconter à mes petits enfants et pouvoir leur faire eu aussi prendre conscience que la vie en vaut la peine d’être vécue.

Merci de m’avoir écouté et de m’avoir laisser faire ce parchemin, mes propos sont clos.

Symbolisme : La Croix Rouge des Templiers

Portail des Initiés
Le Prophète Biblique Jérémie tient une Croix à Branches Égales.

Le symbole de la croix est universel. Tandis que l’on peut trouver de nombreuses significations au signe « plus » ou
symbole de la croix, l’arrière plan historique de la célèbre Croix Rouge des Templiers contient de multiples merveilles.

La Croix des Templiers était venue à l’origine de la « Marque de Caïn. » Ce symbole avait été créé il y a plus de 5000 ans à l’ancienne époque sumérienne et avait été utilisé par les fidèles  au Dieu Unique du « Seigneur » jusqu’à ce qu’ils arrivent, guidés par Moïse, en Palestine après être partis d’Égypte.

La Marque de Caïn est symbolisée par une Croix Rouge entourée par un Cercle.

Ce que représente la Marque de Caïn peut être allégoriquement trouvé dans la Bible dans le chapitre de la
Genèse (Gen. 4:13-16). Cependant, la combinaison d’un style de rédaction allégorique et de faits historiques crée un
labyrinthe de confusion pour de nombreuses personnes quand elles lisent la Bible et la vérité sur la Marque de Caïn ne peut être trouvée que par celui qui s’en « rappelle. »

Dans la Sumer antique, ceux qui portaient la « Marque de Caïn » montraient qu’ils étaient protégés par le « Seigneur » de la « fureur » de « Jéhovah. » Cette croix symbolisait qu’ils avaient quitté la voie spirituelle dans la vie consistant à prendre aux autres et avaient embrassé la voie de donner aux autres.

Le symbole de la croix dans un cercle est très ancien et a joué un rôle important dans l’Histoire de l’Humanité. Ce symbole peut être trouvé dans de nombreuses cultures et dans de multiples endroits de par le monde. De la Croix « Rose » des Rose-Croix au « Cerceau Sacré » des Amérindiens, de la Croix « Celte » au symbole de certaines tribus du Burkina Faso et du Ghana en Afrique de l’Ouest.

Il y a 2000 ans, Jésus voyagea beaucoup dans tout le monde occidental, le Moyen-Orient et vers l’Est en Inde, dans sa quête spirituelle pour aller au-delà de l’état d’Illumination et dans les niveaux supérieurs de Conscience de la Création. Jésus étudia pendant un moment avec les Druides celtes de Glastonbury et y appris l’histoire spirituelle du monde occidental. Il apprit aussi le vaste nombre de significations cachées et la sagesse spirituelle de la « Croix Celte », connus jadis comme la « Marque de Caïn. »

Pour complètement comprendre la signification ésotérique de la Croix, on doit comprendre que l’on n’est pas son orteil, son doigt ni même son cerveau. Vous êtes la somme de toutes vos expériences, qui sont enregistrées électro-magnétiquement.

Une « Conscience » ou un « Esprit » est ce que vous êtes vraiment, parce que votre corps physique est seulement « celui qui expérimente »pour vous dans ce niveau dense de la Création. Votre Conscience est un champ d’énergie électromagnétique qui entoure votre corps physique. Au moment de la naissance, votre champ électro-magnétique de Conscience densifie une portion de lui-même et la place à l’intérieur du corps du bébé. Cet attachement a été appelé de bien des façons, y compris Âme, Atman et Semence Adamique. L’Âme d’un corps physique est placée au niveau du « Cœur Supérieur ».
(Note : on peut localiser son Centre du Cœur Supérieur en se tenant debout et en plaçant les deux bras parallèles au sol. L’intersection de la ligne formée par les bras tendus avec le centre du corps est l’emplacement de son Centre du Cœur Supérieur ou « Âme »).

Jésus enseignait aux premiers « Chrétiens » qui étaient prêts le processus ésotérique du Signe de Croix. Dans ce processus, on touche successivement son front, sa poitrine et ses épaules. Ces endroits sont des centres principaux pour les énergies électromagnétiques de la Lumière Incessante et de l’Amour Inconditionnel de Dieu. La poitrine ou Cœur Supérieur est le « Siège de l’Âme », tandis que le front est directement connecté à la glande pinéale ou « Troisième Œil » qui était appelé par les anciens philosophes le « Passage vers l’Âme ». Le processus commence en plaçant de l’eau sur le front ou « Troisième Œil » pour éveiller la glande pinéale d’une personne. Ensuite, son Cœur Supérieur est tapoté pour éveiller et libérer l’Amour Inconditionnel dans la zone entourant le corps physique de la personne. Ce processus permet à des parties de son cerveau conscient (la glande pinéale) de contacter une portion densifiée de sa conscience totale (ou « Âme ») qui est dans le Cœur Supérieur. Ceci permet une communication complète avec sa Conscience totale ou Esprit, qui est le champ d’énergie électromagnétique qui entoure le corps humain.

Suivant les enseignements du Vrai Jésus, les premiers Chrétiens activaient leur Corps de Lumière, équilibrant ainsi
les énergies mentales et émotionnelles de leur Conscience. Le contact avec chaque épaule signifiait l’activation complète de leurs deux énergies mentale et émotionnelle. Aujourd’hui, sans les Activations correctes du Corps de Lumière, tout ce qui reste de ces techniques puissantes dans l’église catholique romaine actuelle est un processus où vous vous mouillez à quatre endroits.

Au début du XIIe siècle, les premiers Templiers redécouvrirent les Vérités de Jésus avec l’Arche d’Alliance. Là, ils trouvèrent une abondance d’informations et de techniques spirituelles loin d’être limitées aux Activations du Corps de Lumière et à la « Vrai Croix du Christianisme ». C’est par conséquent sans surprise que les Templiers reçurent du Papa Eugène III en 1146 la « Marque de Caïn » comme symbole de leur chevalerie.

Dans le symbole de la Croix Rouge des Templiers, le cercle a été abandonné et la représentation stylisée pour montrer la « croix pattée » qui contient nombre de propriétés géométriques et de secrets ésotériques. Mais c’est une autre histoire.

La Croix Pattée

L'Épiphanie

L’Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l’hommage de mages. Elle a lieu le 6 janvier.

Pour les catholiques, depuis 1971, dans les régions où l’Épiphanie n’est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël (c’est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier). En France, c’est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.

La fête s’appelle aussi – en particulier chez les orthodoxes – « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».

Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, en Suisse et en Belgique, depuis le Moyen Âge, une « galette des rois » ou un « gâteau des rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui ou celle qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi » ou « reine ».

La Théophanie est une des Douze Grandes Fêtes. Le 19 janvier pour les orthodoxes russes et serbes, et le 6 janvier pour les orthodoxes grecs, l’Église orthodoxe célèbre la fête de l’Épiphanie ou théophanie : selon les Évangiles, par son baptême dans le Jourdain, le Christ s’est manifesté comme Fils de Dieu. Cette fête est le pendant orthodoxe de la fête de l’Épiphanie dans l’Église catholique.

C’est à cette occasion qu’a lieu la traditionnelle cérémonie de bénédiction de l’eau : cette fête se déroule soit à l’église soit sur un rivage notamment en Grèce. En Russie, un usage s’est répandu de creuser un trou dans la glace d’une rivière et de plonger dans l’eau glacée. On appelle cette coutume « les bains de la Théophanie » ou yordan, en souvenir du baptême de Jésus-Christ dans les eaux du Jourdain2. Cependant, certains membres du clergé y voyant de la superstition interdisent ces pratiques, suivant l’avis de l’archiprêtre Sergueï V. Boulgakov (in Livre de chevet des célébrants)3.

Les arméniens orthodoxes célèbrent le 19 janvier non seulement la théophanie mais aussi la fête de Noël pendant laquelle on bénit aussi les eaux à la fin de la Divine Liturgie.

Ainsi, il n’aurait pu voir de réelle coïncidence dans la survenance, en cet espace de 12 jours (nombre en soi symbolique) qui sépare l’Épiphanie de la Nativité, de Hannoukah, la fête juive des Lumières, ni de l’Aïd El Fitr, la fête qui marque la fin du ramadan, ni même de Kumbha Mela, que célèbrent 30 millions d’hindous à l’occasion d’une conjonction stellaire unique, telle celle de nos bergers et de nos mages rendant grâce à la lumière.

Concernant l’Épiphanie, qui, rappelons-le, ne fait l’objet que de 16 phrases en 12 versets du seul Matthieu (2-1-12), René Guénon -repris par Jean Tourniac dans « Melkitsedeq ou la tradition primordiale » – en fait ainsi une fête porteuse d’un message universel, en s’appuyant « simplement » sur la symbolique des Rois/mages :

Dans la tradition chrétienne, la fête de l’Épiphanie célèbre la manifestation (sens étymologique) du Christ/logos aux nations, celui qui, dans sa gloire, « vient -selon Luc (1-68)- visiter son peuple ».

Et si les 3 rois/mages viennent rendre hommage au Christ, c’est qu’il vient de naître dans les trois mondes qui sont leur domaine respectif, cette trinité primordiale transcendant le Christianisme naissant :

Melchior, Gaspar, Balthazar sont respectivement roi, prêtre, et prophète, les trois fonctions suprêmes symbolisées par les 3 cadeaux offerts au Christ que sont l’or,l’encens,et la mirrhe.

Melchior en hébreu : c’est Melki, (ou Melek pour les Veda), l’or ou roi de la lumière. Le Roi c’est (Kshatriya), celui qui dirige les causes des événements présents (attributs bibliques : l’épée, la couronne et la balance de justice).

Gaspar est le prêtre, (Brahmane) celui qui parle à Dieu face à face (attributs bibliques: l’encens qui s’échappe des plateaux de la balance dont le fléau est l’épée)

Balthazar est le prophète, maître spirituel par excellence, (Mahatma) celui qui connaît les événements de l’avenir (le laurier symbolisant la gloire, attribut du prophète), qui offre la myrrhe, baume d’incorruptibilité (Amrita), en lequel on peut voir l’annonce de la mort physique du Christ.

Ils représentent respectivement la terre (Bhu), l’air (Bhuvas) et le ciel (swar), les 3 niveaux de responsabilité des rois, prêtres et prophètes, soit le monde de la manifestation corporelle, le monde de la manifestation psychique, et le monde principiel non manifesté, ou encore le règne, la puissance et la gloire, (les 3 expressions de ces fonctions suprêmes) (cf : « car c’est à toi qu’appartiennent le règne,la puissance et la gloire » du Pater des Chrétiens).

Cette triade serait aussi celle des 3 tau, lettre grecque chère à notre école symbolique, le tau reliant le monde de la matière au monde invisible, la branche de la croix correspondant au monde transcendantal ne pouvant apparaître aux yeux physiques, et le nombre de 3 reproduisant celui des 3 règnes ainsi rassemblés sur le triangle sacré.

L’essentiel est qu’en ce jour de l’Epiphanie, l’Agartha, lieu symbolique de la « tradition primordiale », rend visite à Jérusalem (« Ville de David », où l’Ange du Seigneur conduit les bergers, lieu non moins symbolique à l’égard des 3 formes de monothéisme), et non pas à Béthléem, où seul Matthieu situe la naissance du Christ. Jérusalem est (étymologiquement) la ville de la Paix, et Melkitsedeq est le roi de justice et de paix, dont la capitale au pays de Canaan est Salem, ou Shalem (la paix).

Le « Salem » de Jéru-salem évoque le personnage de Melkitsedeq ; la première fois que Salem est mentionné, c’est par rapport à lui. Melkitsedeq, qui signifie « roi de la justice », est roi (de Salem, c’est-à-dire de paix) et est par ailleurs désigné comme « prêtre pour l’éternité ». On comprend donc le prestige que connut cette figure du prêtre-roi dans la tradition juive. Celle-ci y a vu la plupart du temps un type du Messie, l’identifiant selon la terminologie de Philon au « Logos éternel ».

Jérusalem est donc d’abord la ville dont le nom ancien « Salem » résonne de paix, la ville d’où venait Melkitsedeq (Genèse 14 : 8 ; cf. Hébreux 7 : 1), roi de justice qui avait béni et soutenu Abraham dans ses combats (Genèse 14 : 18).

Dans cette perspective, la prophétie d’Isaïe prend un sens nouveau : « Debout, Jérusalem ! Resplendis… les nations marcheront vers ta lumière ».

Mais, dans cette tradition Abrahamique, la représentation de Melkitsedeq – à la fois Roi, Prêtre et Prophète – implique l’homogénéité des pouvoirs la constituant : Melkitsedeq les possède tous les trois (règne, puissance et gloire), mais dans l’unité et avant leur distinction.

L’Épiphanie est donc à la fois message de paix et d’universalisme, volonté de nous ramener en amont du monothéisme, vers la tradition primordiale dont chacune des 3 religions du Livre est issue. Cette volonté d’universalisme qui se retrouverait sous forme exotérique dans l’imagerie chrétienne, où les Rois/mages réunissent aussi, autour de l’Enfant-Roi, prêtre et prophète, l’Afrique, l’Europe et l’Asie…

« L’Epiphaneia » grecque, littéralement « apparition », décrivait la visite solennelle d’un roi, et par extension, les illuminations, fêtes et réjouissances qui s’ensuivaient.

Fixée aux environs du 11eme siècle au 6 janvier, cette date fut a l’origine instituée en Orient à la fin du IIème Siècle pour marquer une triple célébration, celle de la Nativité, du baptême du Christ et du miracle de Cana, les 3 premières « manifestations du Christ » (épiphanies ou théophanies) au monde.

Cette solennité des orientaux supplantait à une date identique les rites associés chez les égyptiens à la crue du Nil, temps ou l’on puisait avec faste et splendeur l’eau du fleuve bienfaiteur. Elle intégrait également la grande fête païenne du soleil, qui chez les romains marquait le solstice d’hiver, instant transcendant du « Sol invictus » où la lumière triomphait des ténèbres, et chez les Grecs la naissance du dieu Aïon (identifié avec Hélios, le soleil), enfanté d’une vierge.

Adam, chassé du paradis, avait trouvé refuge dans une caverne creusée au flanc du Mont Victoriel, aux confins de l’Iran et de l’Afghanistan d’aujourd’hui.

Il aurait, en ce lieu privilégié, caché les seuls trésors sauvegardés après sa chute : de l’encens, de l’or et de la myrrhe.

C’est sur cette montagne que les Mages astrologues guettaient de saison en saison dans l’espace céleste, la manifestation de l’Astre prévue par le prophète.

Lorsque apparut l’Étoile, ces maîtres initiés firent aussitôt prévenir les Rois qui régnaient sur l’Orient.

Ils étaient trois, se partageant les terres :

Le premier, Melchior, étendait sa domination sur la Nubie et l’Arabie.

Le second, Balthazar, régnait sur l’antique royaume de Saba.

Le troisième, Gaspard, dominait les terres du pourtour de la Perse.

Telle est apparemment transmise par la légende, la souveraineté de ces trois Rois qui vont, chacun de leur côté, se mettre en route, pour marcher ensemble vers la Palestine, a la rencontre de l’unité symbolisée par l’enfant Roi.

La tripartition géographique ne pourrait-elle pas ici symboliser les trois plans de l’homme, ces trois degrés de connaissance que notre Ordre suggère :

CORPUS – ANIMUS – SPIRITUS Nous continuons notre progression dans la Lumière Divine jusqu’à notre Transfiguration, la réalisation de notre corps de Gloire.

« Le symbole est la forme vivante d’une loi […]. Le symbole est une langue de Sages qui connaissent les rapports analogiques du visible et de l’invisible et enseignent l’abstrait par le concret. Pour accéder à cette langue, il faut accepter une formation progressive qui est la montée vers le Temple. »

Quel rapport avec les Rois Mages furent-ils la forme réellement vivante d’une loi divine ou, à l’instar des rituels une langue de Sages destinée à nous décrire les rapports analogiques entre notre monde visible et ce monde invisible que nous nous efforçons d’explorer avec ardeur.

« Après quoi, avertis en songe de ne point retourner chez Hérode, ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays.

Après leur départ, voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte ; et restes-y jusqu’à ce que je te le dise. Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Il se leva, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Egypte ; et il resta là jusqu’à la mort d’Hérode ; pour que s’accomplit cet oracle prophétique du Seigneur : « D’Egypte, j’ai appelé mon fils. »

Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, fut pris d’une violente fureur et envoya mettre à mort, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans, d’après le temps qu’il s’était fait préciser par les mages. » Comme nous devons échapper à tous pseudos dirigeants échapper de la matière. NOTRE CORPS DE LUMIÈRE DOIT DIRIGEAIT NOTRE CORPS PHYSIQUE ÉMOTIONEL ET TOUS NOUS CORPS SUBTILS – L’ESPRIT DOIT DOMINER L’ÉPAIS.

Le nom de Mithra pouvait se traduire par des mots comme : pacte, contrat, alliance… Son rôle était en effet de maintenir l’alliance entre le Dieu Suprême et les humains…

 Le livre de l’Avesta – parlant de lui – disait : « le soleil est son œil ».

Les cadeaux des mages symbolisent la reconnaissance des trois pouvoirs : pouvoir royal (l’or), pouvoir sacerdotal (l’encens), et pouvoir spirituel (la myrrhe). Ces trois pouvoirs correspondent aux trois mondes reconnaissant l’orthodoxie du christianisme.

  • Balthazar : il est noir offre la myrrhe qui représente la souffrance rédemptrice de l’homme à venir (Jésus). La Myrrhe est une gomme résineuse odorante qui suinte naturellement du tronc de l’arbre d’Arabie, le balsamier, de la famille des Burseracées. Elle est ensuite distillée en huile essentielle. Elle fut utilisée par les Egyptiens sous forme de masques faciaux rajeunissants aussi bien que dans les processus de l’embaumement, signe s’il en est un, du passage par la mort de Jésus.
  • Melchior : Il est blanc et offre l’encens, signe de divinité, utilisé pour le culte. L’encens symbolise aussi la remontée des prières et des âmes vers le Créateur. Il a un pouvoir purificateur.
  • Gaspard : il est jaune cuivré et offre l’or au Seigneur comme à son roi, l’or signifiant la Royauté du Christ. C’est aussi le symbole de l’aboutissement de l’éternité.

Les 3 couleurs et les présents des Rois Mages impliquaient une clarification alchimique immédiate.

« Le symbole est la forme vivante d’une loi. Le symbole est une langue de Sages qui connaissent les rapports analogiques du visible et de l’invisible et enseignent l’abstrait par le concret. Pour accéder à cette langue, il faut accepter une formation progressive qui est la montée vers le Temple. »

Le ballon est alors ouvert et l’Adepte y verse une dose de sel philosophique au moyen d’une pipette. Puis il bouche avec soin l’athanor en prenant garde de bien ficeler le bouchon pour que celui-ci puisse résister aux fortes pressions qui vont bientôt s’exercer dans le ballon.

Pendant deux à trois minutes l’adepte secoue énergiquement le ballon en tous sens.

A cet instant précis, toujours ganté, l’opérateur va imprimer au vase quatre saccades de bas en haut puis le reposer sur son support.

Ce cinquième feu suivi de l’itération des quatre autres feux qu’il déclenche successivement a pour conséquence de sublimer les trois composants. D’abord le sel, puis le mercure et le soufre forment une nuée au sommet de l’athanor. Ils s’unissent alors en juste proportion de nature donnant naissance aux granules (un petit monde issu du chao primordial).

Dès que la température retombe, ces granules prennent une consistance gélatineuse, se solidifient quelque peu et tombent dans le compot.

Les alchimistes appelaient ces granulations « poisson échinéis ».

Voyons ce que nous en dit Fulcanelli dans son ouvrage « le Mystère des Cathédrales ».

« C’est l’Enfant-Jésus porté par Offerus, le serviteur ou le voyageur ; c’est l’or dans son bain, le baigneur ; c’est la fève, le sabot, le berceau ou la croix d’honneur ; et c’est aussi le POISSON qui nage dans notre mer philosophique.

 Le POISSON est le hiéroglyphe de la pierre des Philosophes dans son premier état, parce que la pierre, comme le poisson, nait dans l’eau et vit dans l’eau. »

La Vision d’Ézéchiel, par Raphaël

Le Temple de Salomon

Le Temple de Salomon
Le Temple de Salomon

Ainsi que je l’écrivais dans un autre article sur Bernard de Clairvaux : L’appellation, « Les Pauvres Chevaliers du Christ ET du Temple de Salomon » est d’une rare précision et ses termes furent donc choisis avec un soin méticuleux… 

Car Salomon est pour les trois religions monothéistes un grand et illustre personnage, roi – prophète et mage, alliant ainsi le temporel au spirituel.

Présentez son Temple et ce qui peut s’y rapporter en quelques minutes est une gageure. Il ne s’agira donc aujourd’hui que d’ouvrir des pistes de réflexion vers le long chemin de la Gnose…

Le roi Salomon
Le roi Salomon

Petit rappel : Salomon (Shlomo) est le deuxième fils que le roi David eut de sa femme, Bethsabée.

Ce prénom vient de l’hébreu « Shalom » et signifie « Paix », ou plutôt “complétude”, état qui n’est atteint que dans la paix.

Son règne marque une période de paix, de prospérité et d’abondance.

C’est dans sa quatrième année de règne que Salomon se mit à bâtir le temple, qui fut achevé en sept ans et demi. Le roi bâtisseur fait ériger à l’époque dans sa capitale des édifices colossaux (le Temple, le palais royal et les fortifications de Jérusalem).

A la lumière de cette très vielle tradition, une question se pose, pourquoi les autres Ordres – antérieurs ou postérieurs – se sont-ils appelés : Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Ordre du Saint-Sépulcre, Ordre de Saint-Lazare, Ordre de Sainte-Marie des Teutons… et pourquoi seul celui des Templiers s’est-il appelé : « Les pauvres Chevaliers du Christ ET du Temple de Salomon » ?

Simplement parce qu’ils y furent logés nous disent les historiens… !

Et bien non ! Ils ont vraisemblablement choisis délibérément de s’appeler ainsi, et cela ne relève en rien du hasard…

Rappel :

Il n’existe aucune preuve archéologique connue de l’existence du Temple de Salomon. Selon la Bible, il fut construit à Jérusalem il y a environ trois mille ans. Malgré tout, il représente un symbole majeur pour l’humanité, dans la mesure où il fut le premier temple de pierre construit en l’honneur de Yahvé, le dieu des tempêtes qui devint plus tard le seul et unique Dieu (avec un D majuscule) pour des millions de gens dans le monde entier.

La structure du Temple de Salomon et les matériaux précieux utilisés sont décrits notamment dans le premier Livre des Rois (6,1-22). Le prototype de ce Temple est en réalité le dispositif portatif protégeant l’Arche d’Alliance tel que décrit dans le Pentateuque ( Ancien Testament).

Historique :

Le Premier Temple ou Temple de Salomon aurait été construit, d’après la Bible, par le roi Salomon. Il a été entièrement détruit par Nabuchodonosor II en -607.
Le Temple de Salomon abritait dans son Saint des Saints, l’Arche d’Alliance et était couvert d’or en provenance d’Ophir. Ophir (en Hébreu אוֹפִיר) est un port ou une région mentionné dans la Bible qui était connu pour sa richesse, notamment en or. Le Roi Salomon  est censé avoir reçu tous les trois ans une cargaison d’or, d’argent , de bois (probablement de Santal), de pierre précieuse, d’ivoire,  de singeset de paons d’Ophir.

Mais Ophir est également l’un des enfants de Yoktan, personnage de la Genèse ayant eu 13 fils.

Nous reparlerons à l’occasion de l’Arche d’Alliance car a elle seule elle mérite un parchemin.

Le second Temple de Salomon
Le second Temple de Salomon

Le Second Temple fut construit sur les ruines du temple de Salomon au retour de la captivité des Juifs à Babylone, vers -536. Il fut terminé le 12 mars -515.

Le Temple d’Hérode fut une extension massive du second Temple, comprenant également une rénovation du Mont du Temple.

Le Temple d'Hérode
Le Temple d'Hérode

Elle fut initiée par Hérode Ier le Grand vers -19. Ce Temple fut détruit par l’Empereur Titus en 70, il n’en reste aujourd’hui comme vestige que le Mur Occidental dit Mur des lamentations.

Toutefois, ce terme de Mur des lamentations est impropre. Il a été imposé au fil du temps par des milieux antisémites qui voulaient dépeindre les Juifs comme étant pleurnicheurs.

Le terme « Mur occidental » est le terme idoine, d’une part car c’est la traduction exacte de l’hébreu Kotel hamaaravi, d’autre part ce mur est effectivement le mur ouest du Temple détruit en 70 de notre ère.

Conclusion partielle:

Contrairement à ce que prétendent beaucoup de gens préférant les raccourcis commodes et prenant toute liberté avec l’Histoire pour n’écrire que l’histoire…, le Roi de Jérusalem résidait non pas dans le Temple de Salomon mais dans ce qu’il restait des ruines du temple d’Hérode !

Quand Hugues de Payns et les huit Chevaliers qui l’accompagnaient se rendirent devant Baudoin II pour créer l’Ordre non encore officiel des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon (il ne le deviendra qu’après l’obtention de sa règle lors du concile de Troyes) c’est dans la partie orientale de son palais qui jouxtait l’ancienne mosquée Al-aqsa que Baudoin les hébergea.

Sur le site de l’ancien Temple d’Hérode donc, lui-même bâtit sur les ruines du Temple de Salomon.

Si donc ces 9 Chevaliers devinrent par la suite les premiers Templiers, ce ne fut pas parce qu’ils furent logés dans les écuries du Temple de Salomon, comme on le lit un peu partout mais bel et bien car il s’agissait du nom qu’ils avaient choisis eux-mêmes pour fonder leur Ordre !

Question :
Pourquoi avoir choisi ce nom ?

Réponse :
Car c’était le but même de leur première mission !

Si leur but premier avait été de défendre les pèlerins, ils ne seraient pas restés 9, durant 9 ans, sans recruter d’autres Chevaliers !
D’autre part, la règle, donnée lors du Concile de Troyes et qui officialise l’existence de l’Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, régit tout, parle de tout, sauf… de la défense des pèlerins !

Revenons en quelques instants au trésor du Temple : L’arche d’alliance.

La description de l’Arche se trouve dans la bible: le récit de l’Exode, au chapitre 25, des versets 10 à 21.

L'Arche d'Alliance
L'Arche d'Alliance

L’Arche d’Alliance “Aron” en hébreu, également appelée l’Arche de YHWH (Yahvé) ou encore l’Arche du témoignage, était un coffre oblong, de bois recouvert d’or. Le mot ARON (Arche), provient de la racine “AR” signifiant Lumière et du suffixe “ON” signifiant la force.

Soit ARON “La Force Lumière”, ou “La Lumière qui est Force” ! D’où son caractère sacré, car elle représentait la présence Divine. L’Arche, était le plus ancien et le plus sacré des symboles religieux des Israélites.

Le propitiatoire surmonté de deux Kérubim, qui en formait le couvercle, était considéré comme le trône, la résidence terrestre de Jéhovah (Exode 25:22).

Lorsque le tabernacle du temple fut terminé, l’arche fut mise dans le Saint des Saints, le lieu le plus saint de l’édifice (1 Rois 8:1–8).

L'Arche d'Alliance
L'Arche d'Alliance

Selon les écrits bibliques, l’Arche d’Alliance, également connue sous le nom d’Arche perdue, aurait contenu les tables de la Loi (Dix Commandements) données à Moïse sur le mont Sinaï.

Les Aigles Noirs en savent déjà plus à ce sujet, c’est pourquoi je ne m’appesantirais pas pour aujourd’hui.

En revanche nous allons nous arrêter un peu sur les tables de la Loi de Moïse.

Moïse et les Tables de la Loi
Moïse et les Tables de la Loi

ll est fait allusion aux tables de la loi dans les livres de l’Exode et du Deutéronome.

Le peuple d’Israël a quitté l’Égypte depuis trois mois et se trouve dans le désert du Sinaï. Dieu décide de sceller une alliance avec lui et Moïse en est l’intermédiaire. Dieu énonce dix Paroles et les assortit de développements, le code de l’Alliance. Moïse écrit toutes les paroles prononcées par Dieu mais celui-ci lui promet des tables de pierre rappelant la loi et le commandement que le peuple d’Israël devra garder dans un coffre (arche de l’Alliance) à poser sur une table et à installer dans une tente (la Demeure). Ces instructions prennent 40 jours à l’issue desquels Dieu donne à Moïse « Les tables de la charte, écrites de la main de Dieu », tables « œuvres de Dieu », « écrites des deux côtés », « écriture de Dieu ».

Entretemps, le peuple a perdu patience et confiance et s’est tourné vers d’autres dieux (épisode du Veau d’or). Lorsque Moïse redescend du Mont Sinaï, portant les deux tables, il comprend que son peuple vient de rompre l’alliance à peine conclue et jette les deux tables qui se brisent.

Une nouvelle alliance est alors scellée entre Dieu et son peuple. Moïse est chargé de tailler deux nouvelles tables semblables aux précédentes sur lesquelles seront à nouveau gravés les termes de la loi. Le livre de l’Exode présente deux versions apparemment contradictoires : Dieu écrit à nouveau sur les tables ; Dieu demande à Moïse d’écrire sur les tables. Concernant cette contradiction, il faut étudier le contexte. En effet, en Exode 34-1, Dieu dit à Moïse de tailler deux tablettes de pierre et Dieu écrit les paroles présentes sur les premières (les 10 commandements). Les paroles indiquées en exode 34-27 que Moïse doit écrire sur ordre de Dieu sont les paroles de l’alliance que Dieu fait avec Moise et qui sont détaillées de Exode 34-10 à 34-28. Moïse redescend du Mont Sinaï avec les tables qui seront conservées dans l’arche de l’Alliance dès la construction de celle-ci.

Cet épisode est rappelé dans le Deutéronome qui reprend la version des secondes tables écrites aussi de la main de Dieu.

Une récente hypothèse est assez surprenante et nous fait part qu’en réalité Moïse serait le Pharaon Akhénaton. Cela peut arranger la filliation d’un rite franc maçon égyptien, mais à ce jour les preuves scientifiques  de cette généalogie semblent faibles…

Alors que faut -il retenir du Temple de Salomon quand on est un Chevalier templier ?

Il faut avant tout en retenir son sens symbolique et ésotérique. Le temple symbolise la porte vers le Jérusalem céleste en laquelle nous croyions.

Le temple en ses diverses acceptions

Le Temple de Jérusalem et les temples humains

D’après I Rois 5, 19 le roi Salomon s’apprêtait à bâtir « une Maison au nom de l’Etre éternel qui ne fait qu’un avec mes vertus ». Le temple de Jérusalem n’était pas la seule demeure de l’Etre éternel : celui-ci devait habiter également en Salomon et dans le peuple israélite.

En d’autres termes, parallèlement à la construction du temple de Jérusalem, Salomon devait en outre édifier une postérité biologique, une descendance royale, qui soit aussi une postérité spirituelle à l’image, comme le temple, du symbolisme éthique et ontologique des constellations.

Cette double valeur sémantique de la Maison, à la fois architecturale (elle désigne alors un temple) et anthropologique (elle désigne alors la postérité biologique et spirituelle de Salomon) avait déjà été exprimée par les Egyptiens qui appelaient leur roi « Pharaon », transcription du mot égyptien pir-ô signifiant « grande maison ».

Le temple architectural, le temple céleste et le temple spirituel

C’est le fils de David, le roi Salomon, qui fit bâtir le temple de l’Etre éternel à Jérusalem. Le prophète Isaïe avait cependant effectué une nette distinction entre ce temple architectural et le temple céleste. Il existe effectivement un lien entre ces deux temples puisque le premier (le temple de Jérusalem) reproduisait dans son plan la structure du second (le temple céleste). Le firmament étoilé (voûte céleste) était traditionnellement regardé comme un sanctuaire en raison du symbolisme éthique des constellations zodiacales et arctiques. Et c’est parce que ces constellations symbolisaient les vertus qu’elles constituaient un modèle tout indiqué pour servir de plan au temple de Jérusalem.

Si Isaïe eut le mérite de distinguer le temple de Jérusalem du temple céleste, le prophète Jérémie eut pour sa part le mérite de distinguer le vrai temple spirituel (les vertus symbolisées par le temple de Jérusalem) du faux temple qu’étaient la conduite et les actions impies des juifs de son temps.

Proportions et numérologie

En prenant connaissance des textes bibliques, les descriptions et dimensions du Temple de Salomon paraissent fort précises, bien que l’épaisseur des murs ne soit pas mentionnée. Le Debir est cubique, de 20 coudées de côté. En dehors de sa porte d’accès, il n’y a pas d’ouverture. C’est un lieu sombre. L’autel des holocaustes a un plan carré de 20 coudées de côté et une hauteur de 10 coudées. L’Ulam a une largeur de 20 coudées, sa hauteur étant de 30 coudées. Cependant d’après II Chroniques, la hauteur serait de 120 coudées. Le Hekal est établi sur un double carré, nommé aussi «carré long », donc 20 X 40 coudées et une hauteur de 30 coudées. Rapportée à notre système métrique, la coudée pourrait être comprise entre 49,5 cm et 52,5 cm.

Aussi bien dans les dimensions de l’Arche de l’Alliance que dans les dimensions de l’édifice, la proportion 0,6 apparaît. La divine proportion semble rythmer la construction. Cette architecture répondait à un rythme, à une profonde loi harmonique qui lie chaque partie au tout. Cet édifice était de petites dimensions mais il est vrai que l’office devait se dérouler à l’extérieur pour une population fort réduite. Le Temple avait été conçu pour conserver en un lieu fixe l’Arche d’Alliance et ainsi maintenir le peuple sur sa terre.

S’il intervient essentiellement comme demeure du dieu, la fonction du temple se limite généralement à abriter son image ou sa présence. Le peuple n’est pas autorisé à y pénétrer. Il ne peut accéder qu’aux aires dévolues aux sacrifices. Dans le cas du temple de Salomon, le Grand – Prêtre n’y venait que très exceptionnellement, en de rares occasions codifiées, c’est-à-dire une à deux fois l’an.

La Jérusalem céleste

Le châtiment imposé par Dieu à son peuple élu ne fut cependant que transitoire : une Jérusalem céleste dont Abraham eut la vision sera instaurée : un Temple archétype. La Jérusalem céleste figure dans l’Apocalypse de Jean (XXI, 10 – 23). Elle paraît circulaire alors que sur terre elle est carrée. Les deux mondes, ciel et terre, sont donc intimement associés et nous pouvons songer à la quadrature du cercle, image que nous retrouvons avec le dôme qui recouvre le plan carré des églises, un carré ou carré long.

Pour le prophète Ézéchiel, le monde est à l’image du Temple céleste et la création reflète le Temple de Dieu. C’est pourquoi la divinité précise et indique comment son Temple doit être réalisé. Le Temple d’Ézéchiel n’a jamais été réalisé d’une manière concrète. Il reste à l’état visionnaire, tout en étant éternel dans sa projection hors de notre monde, alors que le temple de Salomon en devenant concret marque la fin d’un temps.

La prophétie est une réalisation concrète mais elle s’établit dans le monde spirituel de l’âme, une réalité secrète que nous ne pouvons voir qu’avec les yeux de l’âme, en dehors de l’expérience sensorielle.

Le cercle étant l’image de la perfection, la Jérusalem céleste a été représentée sous forme circulaire alors que l’Apocalypse (XXI, 16) nous révèle que « sa longueur, sa largeur et sa hauteur sont égales », ce qui conduit à songer à un cube avec ses six faces. Alors cela signifierait-il qu’il faille inclure ce cube dans une sphère ?

Depuis les temps les plus reculés, on s’accorde à dire que tous les véritables temples représentent le cosmos. C’était déjà vrai pour les temples égyptiens. La tradition égyptienne s’est transmise d’une certaine manière au temple chrétien en passant par celui de Jérusalem.

Ainsi dans le plan du temple de Louxor s’inscrivait parfaitement le corps d’un homme. C’est pourquoi le temple est devenu le symbole de l’homme comme être spirituel, et le symbole de l’humanité.

Pour les religions, temples et églises sont les demeures de Dieu sur Terre. Ce sont donc des lieux privilégiés pour le prier, pour entrer en relation avec lui. Pour le constructeur, construire un temple ou une église était à la fois construire une demeure à Dieu et se construire soi-même.

Vous le voyez MMBBAAFF et SS il y a encore tant de sujets de réflexions et de recherche, mais pour l’heure je clos mes propos.

Les Templiers et la Maçonnerie Ecossaise

Introduction

Existe-t-il une règle Maçonnique copiée sur celle des Templiers ?

Si oui, il serait souhaitable de bien connaître l’origine d’un rite que bon nombre de profanes assimilent à tort aux Templiers.

Ce qui est certainement étrange, pour tous ceux qui frappent à la porte du Temple, c’est la pratique d’un rite dit “chevaleresque” et d’origine “écossaise”.

D’où vient ce mystère et peut-on trouver un lien entre les moines soldats de l’Ordre du Temple et la Maçonnerie Ecossaise.

Car il s’agit bien d’un mystère pour celui qui porte l’épée en Loge ou ailleurs et qui prête serment sur l’Evangile de Saint-Jean. Peut-on s’imaginer être des descendants d’un Ordre, dont les actes guerriers ont marqué à tout jamais la Chrétienté.

Cette question appelle des réponses, même si elles sont supposées… Et si l’histoire y répond en partie, il serait bon d’en faire un inventaire afin de comprendre la complexité du Rite Ecossais Rectifié (RER).

Evidemment, ce modeste travail n’est qu’approximatif et restera inachevé, cependant je vais essayer de remonter le temps et de découvrir la trame de ce que j’appellerai “le mystère du Temple”.

Un peu d'histoire :

Si les Templiers étaient connus à cause des Croisades en Terre Sainte, bon nombre de personnes pensent qu’ils ont disparu après leur arrestation.

Mais qu’en est-il exactement ?

Officiellement baptisée “Ordre des Pauvres Chevaliers du Temple de Salomon” l’Organisation fut fondée en 1118 par HUGUES DE PAYNS pour escorter les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte. Pendant les 9 premières années, les chevaliers restèrent 9, puis l’Ordre s’ouvrit et ne tarda pas à devenir une force considérable au Moyen Orient et dans toute l’Europe.

HUGUES DE PAYNS entreprit alors un voyage en Europe pour solliciter des terres et de l’argent auprès des rois et des nobles. Il visita l’Angleterre en 1129 où il fonda le premier site Templier à Londres.

Comme tout moine, un Templier faisait vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, et il était contraint au besoin de tirer l’épée contre les ennemis du Christ. L’image des Templiers devint inséparable des croisades organisées pour chasser les infidèles de Jérusalem et maintenir la ville sous domination Chrétienne.

C’est en 1128 que le Concile de TROYES déclara officiellement le Temple Ordre religieux et militaire. L’artisan principal de ce mouvement, BERNARD DE CLAIRVAUX, dirigeait l’Ordre Cistercien et il fut canonisé. Il rédigea la “Règle des Templiers”, qui s’inspirait de celle des Cisterciens et qui nous guide encore aujourd’hui.

La richesse du Temple résulte en partie de sa Règle : tout nouveau membre devait céder ses biens à l’Ordre, qui s’enrichit parallèlement grâce aux donations massives de terres et d’argent de nombreux rois et de nobles. Ils devinrent les premiers banquiers internationaux, malgré le fait que leurs hommes de troupe étaient impécunieux.

Les Templiers étaient aussi célèbres pour leur vaillance au combat jusqu’à la témérité. Leur Règle leur interdisait de se rendre en combat si l’adversaire n’était pas au moins 3 fois plus nombreux. Ils constituaient des forces spéciales, une sorte de corps d’élite avec Dieu et l’argent dans leur camp. Malgré leurs efforts, la Terre Sainte tomba peu à peu aux mains des Sarrasins. En 1291, la ville d’ACRE, ultime territoire Chrétien était perdue à son tour.

Sans emplois, mais toujours riches et arrogants, les Templiers suscitaient un vif ressentiment car ils étaient exemptés de taxes et ne devaient allégeance qu’au Pape. En 1307, s’amorça leur déclin. Le Roi de France PHILIPPE LE BEL orchestra la destruction du Temple avec la complicité du Pape. Des ordres secrets furent transmis aux émissaires du Roi et le Vendredi 13 Octobre 1307 les Templiers, cernés de toutes parts, furent arrêtés, torturés et brûlés vifs, mais en fait peu d’entre eux furent exécutés.

Leur Grand Maître, JACQUES DE MOLAY, fut brûlé sur l’Ile de la Cité, à l’ombre de Notre-Dame de Paris, et sur les milliers d’autres, seuls ceux qui refusèrent de passer aux aveux, ou qui se rétractèrent, furent tués.

Malgré ce qu’on a pu leur faire avouer sous la torture, il semble quand même que les Templiers aient bel et bien été engagés dans des activités mystérieuses, voire occultes. Parmi ces confessions forcées, un certain FOULQUES DE TROYES aurait eu des déclarations énigmatiques, notamment en ce qui concerne Jésus et un grand secret (??).

Les Templiers vénéraient JEAN LE BAPTISTE, et l’Agneau de Dieu était un de leurs symboles essentiels, qui devint d’ailleurs l’un de leurs sceaux officiels, surtout dans le midi. On leur avait octroyé, au début de leur règne, une aile complète du Palais Royal de Jérusalem, qui aurait été construit sur les fondations du Temple de Salomon, dont les Templiers tiraient leur nom.

Certains disent que les Templiers espéraient trouver en Terre Sainte l’Arche d’Alliance et qu’ils auraient découvert des documents cachés provenant de la même source que les manuscrits de la Mer Morte.

Le Symbole Templier le plus connu était une croix pattée rouge sur fond blanc, qu’ils portaient toujours sur eux, ils étaient considérés comme les chevaliers dévoués du Christ et les gardiens de l’idéal chrétien.

Les Commanderies qu’ils construisirent avaient la particularité d’être toutes à moins d’une journée de cheval les unes des autres, facilitant ainsi leurs communications.

L’aspect ésotérique de l’histoire du Temple est important et le Languedoc-Roussillon était la patrie de l’Ordre, en dehors de la Terre Sainte, comme les Cathares.

Certains documents prouvent qu’au plus fort de la Croisade Albigeoise, les Templiers hébergeaient des Cathares en fuite, allant même jusqu’à leur prêter main forte contre les envoyés de l’Inquisition. Les inquisiteurs en avaient connaissance puisqu’ils firent déterrer des Cathares en Terres Templières, ceux-là mêmes qui torturèrent les Templiers par la suite. Certains pensent que Templiers et Cathares partageaient une connaissance secrète aux implications explosives.

Beaucoup de Templiers eurent néanmoins la vie sauve lors de ce sinistre Vendredi 13 Octobre 1307, et ils furent même autorisés à reformer l’Ordre sous un nom différent, alors que tous leurs biens avaient été confisqués.

Deux pays offrirent asile aux chevaliers en fuite : l’ÉCOSSE et le PORTUGAL, et dans ce dernier, ils prirent le nom de “Chevaliers du Christ”.

Pour les historiens et les exégètes, les Templiers existent toujours malgré plusieurs schismes, et ouvreraient désormais au sein de différentes organisations.

L’Ordre du Temple était en fait composé de 7 cercles “extérieurs”, consacrés aux petits mystères, et de 3 cercles “intérieurs”, correspondant à l’initiation aux grands mystères. Le “noyau”, lui, rassemblait les 70 Templiers interrogés par CLEMENT V, après les arrestations de 1307. Ce qui fait dire que le Pape avait certainement infiltré le noyau dur et secret des Templiers, sinon la coordination des inquisiteurs n’aurait pas pu être possible.

Un groupe intérieur pouvait demeurer occulte parce que les Templiers formaient essentiellement une école de mystères, reposant sur l’initiation. La plupart des Chevaliers du Temple n’étaient que de simples soldats chrétiens, alors que le cercle intérieur favorisait l’étude active de sujets ésotériques et religieux. Ils cherchaient les secrets de l’univers et eurent accès à une sagesse traditionnelle fort ancienne.

Ce mode de fonctionnement protégeait les véritables dirigeants de l’Ordre, car les Templiers des cercles inférieurs ne connaissaient pas les secrets des cercles supérieurs, un peu comme en maçonnerie où le mystère est souvent savamment entretenu entre les différents niveaux de la hiérarchie.

Les Templiers pratiquaient aussi l’alchimie et la légende rapporte que leur fortune ou leur trésor serait issu du plomb transformé en or.

Ce qui est curieux, c’est cette vénération que les Templiers portaient à “MARIE-MADELEINE”. Dans leur règle, ils devaient allégeance à Béthanie, le Château de MARIE et de MARTHE. L’absolution Templière disait ceci : “Je prie Dieu qu’il pardonne vos péchés, comme il les a pardonnés à Sainte Marie-Madeleine et au larron sur la croix”.

Autre particularité, durant son premier siècle d’existence, l’Ordre acceptait des femmes qui prêtaient serment, surtout dans le Languedoc, alors qu’une modification ultérieure de la Règle interdisait spécifiquement aux Templiers de les accepter dans leurs rangs, afin de respecter le code chevaleresque et le célibat imposé aux moines soldats.

Ce qui est le plus étonnant, c’est que les Templiers marchèrent vers l’abattoir comme des agneaux, lors de leur arrestation, sans demander de renforts à l’étranger et sans vraiment se défendre contre les inquisiteurs, ce qui n’était pas coutumier dans la pratique de leur règle.

Certains, comme le Trésorier de l’Ordre, glissèrent à travers les mailles du filet, comme s’ils avaient bénéficié de complicités. Même la célèbre flotte Templière disparut et ne fut pas mentionnée lors des confiscations infligées par le Roi de France. Sans doute existait-il un complot prévu par le Pape et certains Templiers, afin d’éviter les débordements de l’Ordre et le rendre clandestin. Il n’existe à ce jour aucune trace de ces éventuels accords secrets, sauf peut-être dans les archives du Vatican.

Les Templiers avaient des connaissances secrètes et employaient un Code connu sous le nom d’ATBASH, qui, appliqué au nom de la mystérieuse idole templière à tête coupée appelée “BAPHOMET”, on obtient le terme grec “SOPHIA”, qui signifie “sagesse”, en hébreu on dit “HOKMAH”. La Sophia a été présentée par les Juifs et les chrétiens comme la “compagne de DIEU”, qu’elle influence et conseille.

La Sophia se situait au centre de la cosmologie gnostique. Dans le texte de NAG HAMMADI, découvert en 1947 en Egypte, intitulé “PISTIS SOPHIA”, elle est intimement associée à Marie Madeleine. En tant que HOKMAH, elle est la clé de la compréhension gnostique de la KABBALE, système occulte influent à la base de la magie médiévale et renaissante. Chez les gnostiques, elle correspondait à la déesse grecque ATHENA et à l’égyptienne ISIS, parfois appelée SOPHIA. Ce qui fait dire que les Templiers croyaient fermement en un principe féminin.

Les églises bâties par les Templiers étaient le plus souvent circulaires, parce qu’ils croyaient que tel était le Temple de Salomon. Peut-être le symbole d’un univers rond, mais plus probablement celui de la féminité. Cercles et cycles sont toujours associés aux déesses et au principe féminin, tant en ésotérisme qu’en biologie.

Le cercle est un archétype universel, les tertres funéraires préhistoriques étaient déjà circulaires car ils représentaient le ventre de la Terre, permettant ainsi une renaissance en esprit. Les hommes faisaient le lien entre la rondeur du ventre d’une femme enceinte et la pleine lune, qui en vint à symboliser la “maternité” de la déesse. Quoi qu’il en soit, l’Eglise Romaine déclara officiellement hérétiques les églises circulaires.

Les Templiers furent aussi les principaux instigateurs de la construction des grandes cathédrales gothiques, en particulier celle de Chartres. On les trouve aussi à l’origine des Guildes de Bâtisseurs, notamment celles des maçons, et leur écriture codée correspondait à une connaissance ésotérique templière.

SAINT-BERNARD, Patron des Templiers, avait défini Dieu comme étant “longueur, largeur, hauteur et profondeur”, et les Templiers étaient eux-mêmes de grands bâtisseurs et de grands architectes.

Le plan des Cathédrales était conçu pour prendre en compte les principes d’une géométrie sacrée, dont certaines proportions géométriques sont en résonance avec l’harmonie divine.

Voilà qui éclaire la déclaration de PYTHAGORE : “tout est nombre” et conforte l’idée que les mathématiques sont le langage par lequel Dieu ou les Dieux s’adressent à l’homme. Cette architecture ésotérique utilisait “la proportion dorée”, c’est-à-dire la proportion parfaite, étant en quelque sorte une forme de panacée. Il y avait donc un sens dans la forme et une harmonie dans la proportion.

Le légendaire Temple de Salomon était pour les Templiers, comme aujourd’hui pour les Maçons, le plus beau fleuron de la géométrie sacrée. Il provoquait une réaction qui transcendait les 5 sens. Il était en résonance unique avec l’harmonie céleste. Sa longueur et sa largeur, sa hauteur et sa profondeur reproduisaient les proportions idéales de l’univers, le nombre d’or. Le Temple de Salomon était, en d’autres termes, l’âme même de Dieu, burinée dans la pierre.

Les Templiers étaient des êtres pragmatiques, qui recherchaient toujours l’application pratique d’une connaissance ésotérique. D’après eux, Dieu avait véritablement enseigné l’application pratique de la géométrie sacrée par le biais de l’architecture. Ils gravaient ainsi des messages codés dans la pierre afin de rappeler les principes hermétiques des maçons et des chevaliers.

SALOMON, fils du ROI DAVID, le légendaire héros Juif, construisit donc un temple d’une beauté inégalée, en utilisant les matériaux les plus fins et les plus riches, par l’intermédiaire de HIRAM ABIFF. Du marbre, des pierres précieuses, des bois aromatiques et les tissus les plus délicats furent utilisés pour que DIEU lui-même se sente chez lui. En son cour se trouvait le Saint des Saints, la mystérieuse “ARCHE D’ALLIANCE”, qui devait répandre de grandes bénédictions sur les “justes”, mais aussi détruire les “pécheurs”. Les Templiers ont peut-être vu là l’arme ultime, et sont-ils partis à sa recherche ?

La décoration des Cathédrales nous fournit des indications sur l’idée que les Templiers se faisaient de “l’Arche”. Les allusions bizarres de ces constructions gothiques nous renvoient à l’Alchimie, pratiquée par les Templiers.

L’Alchimie nous viendrait des anciens égyptiens, via les arabes dont le mot dérive. Il englobait un ensemble d’activités et des modes de pensée : “magie, chimie, philosophie, hermétisme, géométrie sacrée et cosmologie”.

Elle s’intéressait aussi à la recherche génétique et à des méthodes visant à ralentir le processus de vieillissement voire même à reproduire l’immortalité physique, sans doute est-ce là l’ancêtre de la chimie moderne et de la science actuelle.

Pour l’Eglise Romaine, tout Alchimiste était par définition hérétique, et cette pratique devint “l’Art noir”.

L’Alchimie d’alors comptait plusieurs niveaux : “l’exotérique“, qui consistait en un travail et une expérimentation sur les métaux, pour atteindre le Grand Ouvre en transmutant un métal vil en or. Et “l’ésotérique”, où l’individu accède à l’illumination spirituelle et se trouve physiquement revitalisé grâce à un processus magique, qui l’amène au Grand Œuvre, acte d’initiation suprême.

Le symbole alchimique du Grand Œuvre est l’hermaphrodite, qui est littéralement la fusion du Dieu HERMES et de la Déesse APHRODITE. Certains imaginent que la réussite alchimique produirait une transformation si profonde, que celui qui y parviendrait risquerait de changer de sexe, ce qui est une pure légende médiévale.

Les cathédrales gothiques abritent nombre de curieux personnages, des démons aux hommes végétaux. Une sculpture de la cathédrale de Nantes représente une femme qui se regarde dans un miroir, l’arrière de sa tête étant le visage d’un vieillard. A Chartres, la pseudo Reine de SABA porte la barbe. On trouve ainsi des symboles alchimiques dans toutes les cathédrales associées aux Chevaliers du Temple.

Les Templiers connaissaient les propriétés de la terre et choisissaient un lieu en raison de la nature spécifique de son sol. Ils gravaient des symboles alchimiques dans ses pierres et laissaient des traces d’influences cathares et musulmanes. Ils fondèrent ainsi un hôpital pour Templiers en un lieu où le sol avait des propriétés curatives, et bien sûr on y trouvait des symboles alchimiques. En France, les anciennes propriétés templières sont d’ailleurs devenues des centres alchimiques majeurs.

Pour les Templiers, toute démarche alchimique débute par la quête du GRAAL, qui est l’allégorie du voyage spirituel du Héros vers sa propre transformation intérieure. L’expérience du GRAAL était exclusivement réservée aux plus grands initiés, dont l’objet, quel qu’il soit, était toujours gardé par des femmes. Aujourd’hui, le SAINT GRAAL désigne souvent un objectif illusoire et représente un symbole de perfection. Le GRAAL est un objet mystérieux, un trésor gardé dans une caverne, dit-on. Dans la légende, le GRAAL est une coupe dans laquelle JESUS aurait bu lors de la Cène. JOSEPH D’ARIMATHIE, un riche ami de JESUS, recueillit dans cette coupe le sang versé lors de la crucifixion, et qui se révéla posséder des propriétés miraculeuses.

La quête du SAINT GRAAL s’accompagne d’innombrables dangers tant physiques que spirituels. Dans toutes les versions de l’histoire, la coupe est à la fois objet concret et symbole d’éternité ; le quêteur devant affronter toutes sortes d’ennemis et notamment des êtres surnaturels. Les plus anciennes versions de cette légende s’inspirent des mythes Celtes du ROI ARTHUR et de sa Cour. La première romance du GRAAL est une œuvre inachevée de CHRETIEN DE TROYES datant de 1190, dont la ville qui porte son nom était le siège de la première commanderie templière et un centre kabbalistique connu.

Les Templiers vouaient aussi un culte à JEAN BAPTISTE. Dans la version de CHRETIEN DE TROYES, le Héros se nommait PEREDUR et le GRAAL était un plateau ou un plat sur lequel se trouvait une tête coupée. Rappelons que JEAN BAPTISTE fut décapité par HERODE ANTIPAS, celui-là même à qui il reprochait d’avoir épousé l’ex-femme de son demi-frère. Pour certains Juifs de cette époque, JEAN BAPTISTE était considéré comme le vrai messie et JESUS son disciple. Le moment critique de cette version, donc, est le moment où le Héros ne pose pas la question qui s’impose, ce péché d’omission le mettant alors en danger extrême.

Une autre version datant de 1205 laisse apparaître un Chevalier nommé GAWAIN, qui cherche l’épée qui a tranché la tête de JEAN BAPTISTE, et qui, par magie, saigne tous les jours à midi. Dans PERLESVAUS, écrit par un moine de l’abbaye de GLASTONBURY, les servants d’élite du GRAAL portent des vêtements blancs marqués d’une croix rouge, comme les Templiers.

Dans PARZIVAL, datant de 1220, le Château du GRAAL est un lieu secret gardé par les Templiers qualifiés d’hommes baptisés. Pour les gardiens du SAINT GRAAL, qui était le sang royal, le grand secret renvoie à une filiation sacrée liée à JESUS et MARIE MADELEINE. Ce Château aurait été identifié comme étant celui de MONTSEGUR, alliant ainsi Templiers et Cathares, gardiens d’un trésor inestimable. Le GRAAL étant ici symbolisé par une pierre, aussi appelée “pierre de mort” ou “pierre philosophale”.

Les templiers sont donc à l’origine de nombreuses légendes et d’un symbolisme chrétien très poussé. Ils étaient censés posséder un reliquaire d’argent en forme de crâne de femme du nom de “CAPUT” qui veut dire “tête”. Ils auraient aussi possédé l’index droit de JEAN BAPTISTE, souvent représenté avec l’index droit levé rituellement et peint par LEONARD DE VINCI.

Il faut rappeler qu’un mythe tenace fait état d’une relique détenue par les Templiers, contenant la tête du BAPTISTE, qu’ils auraient exhumé du Temple d’HERODE à Jérusalem. Les Templiers seraient ainsi liés à la décapitation et au fléau, 2 éléments majeurs du cycle du GRAAL.

Une autre tradition, semble-t-il plausible, indique que les romances du GRAAL furent inspirées par une “Eglise cachée” liée aux Templiers. La tradition JOHANNITE fait état d’une école mystique chrétienne fondée par JEAN L’EVANGELISTE et reposant sur des enseignements secrets transmis par JESUS. Cette connaissance ésotérique ne transparaissant pas dans les enseignements de l’Eglise de PIERRE.

Cette connaissance secrète basée sur l’Alchimie et la sexualité sacrée, incarnée par MARIE MADELEINE, connue aussi par les Cathares, a-t-elle été enfouie dans l’oubli ? Toute survivance templière implique la transmission de grands secrets à travers une tradition occulte toujours active. Des secrets concernant le savoir scientifique des anciens alchimistes et des traditions ésotériques orientales, qui seraient toujours disponibles aujourd’hui.

Le mouvement Templier ne s’est pas éteint et certains Chevaliers ont réussi à fuir, notamment en Grand Bretagne. En Angleterre, par exemple, EDOUARD II refusa de croire les Templiers coupables des crimes dont on les accusait, s’engageant même dans un débat fiévreux avec le Pape et s’opposant à l’emploi de la torture.

En Allemagne, HUGO DE GUMBACH, Maître Templier, fit une entrée spectaculaire au Concile ouvert par l’Archevêque de Metz. Revêtu de son armure et accompagné de 20 Chevaliers triés sur le volet, il déclara que le Pape était un suppôt de Satan et qu’il devait être déposé. Il déclara que ses hommes étaient prêts à se soumettre à la justice divine en combattant l’ensemble des participants au Concile. Les charges furent abandonnées et les Chevaliers allèrent clamer partout leur innocence.

En Aragon et en Castille, les Archevêques qui présidaient le procès des Templiers, les ont déclarés innocents en 1312, malgré les ordres du Pape quant à la dissolution de l’Ordre. En France, peu d’entre eux furent exécutés et la plupart furent libérés après avoir abjuré. Ils reformèrent l’Ordre dans d’autres pays et certains rejoignirent les Ordres existants, comme les “Chevaliers Teutoniques”. La plupart de leurs terres furent distribuées à leurs rivaux les “Chevaliers Hospitaliers”. En Ecosse et en Angleterre, les propriétés templières restèrent aux mains des mêmes familles jusqu’en 1650.

Existe-t-il un héritage Templier dans le rite Ecossais ?

La Franc-maçonnerie s’est ainsi développée en Ecosse sous l’influence de Templiers isolés, avant de se répandre en Angleterre en 1603, après l’accession au trône du Roi Ecossais JACQUES IV. Les Templiers seraient ainsi à l’origine de la révolte des paysans en 1381 qui s’en prirent aux biens de l’Eglise et des Chevaliers Hospitaliers. Néanmoins, la Maçonnerie des débuts était une école de mystères avec des initiations solennelles s’inspirant de traditions occultes anciennes ; visant ainsi à provoquer une illumination transcendantale et à tisser des liens intimes entre les Frères.

JOHN ROBINSON affirme détenir des preuves de l’existence de loges maçonniques dès les années 1380, un traité alchimique datant de 1450 utilise le terme “Franc-maçon”, les premières références connues datant de 1614. Lors de la création de la ROYAL SOCIETY en Angleterre, il est fait état d’un “Collège invisible” original des Franc-maçon, formé en 1645.

L’actuelle Maçonnerie est apparue le 24 Juin 1717, jour de la Saint-Jean Baptiste, et constituée par la Grande Loge.

Il est avéré que la Maçonnerie était déjà une véritable société secrète avant sa fondation officielle. Certains prétendent descendre des guildes médiévales anglaises de tailleurs de pierres, qui utilisaient des gestes et des signes de reconnaissance secrets, ainsi que la géométrie sacrée.

Ces tailleurs de pierres auraient hérité leur connaissance secrète des bâtisseurs du Temple de Salomon.

Par contre les Templiers écossais actuels affirment descendre des Chevaliers fugitifs, qui avaient hérité de la flotte templière. Ils se battirent contre les anglais à la bataille de BANNOCKBURN le 24 Juin 1314, jour de la Saint-Jean Baptiste ; un contingent de Chevaliers du Temple assurant la victoire à la 11ème heure. Certains édifices portent les traces de cette tradition templière et maçonnique comme la chapelle de ROSSLYN à côté d’Edimbourg, qui fut bâtie entre 1450 et 1480.

Cependant en 1329, l’ombre de l’autorité Papale plana une nouvelle fois sur les Templiers lorsqu’il fut question de lever une croisade contre l’Ecosse. Les Templiers écossais jugèrent alors plus prudents de rentrer dans la clandestinité comme leurs Frères européens. Ce serait là une origine de la Franc-Maçonnerie Ecossaise et Anglaise.

Un écossais, ANDREW MICHAEL RAMSAY, Chevalier de l’Ordre de Saint-Lazare, fit un discours mémorable en 1737 à Paris, lors d’une réunion maçonnique où il fit la première allusion officielle au fait que les Francs-maçons descendraient des Templiers. Peut-être est-ce la raison de l’excommunication de l’ensemble de la Fraternité Maçonnique par le Pape l’année suivante.

L’inquisition n’hésitât pas à arrêter et torturer des Francs-maçons suite à la publication de cette bulle papale.

Par la suite, un certain Baron VON HUND affirma avoir été initié dans un Ordre Maçonnique du Temple à Paris en 1743, il ouvrit des Loges fondées sur une tradition qu’il nomma « STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE », plus connue en Allemagne sous le nom de « CONFRERIE DE JEAN BAPTISTE ». L’histoire précisait que lors de la condamnation du Temple, certains chevaliers s’étaient enfuis en Ecosse et avaient poursuivi l’idéal Templier tout en élisant régulièrement leurs Grands Maîtres. Le Baron VON HUND disait détenir une liste recensant tous les Grands Maîtres successeurs de JACQUES DE MOLAY dans la clandestinité, ce que les historiens n’ont jamais pu découvrir. Il se disait aussi détenteur de la patente Templière héritée des descendants de ces Grands Maîtres Templiers.

En fait la « STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE » était essentiellement un réseau alchimique de pure tradition templière. La Franc-maçonnerie Templariste se trouva alors établie des 2 côtés de l’Atlantique, ce qui influença certainement la pratique du RITE ECOSSAIS, dont le RITE ECOSSAIS RECTIFIE et le RITE ECOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTE sont particulièrement actifs en France. Certains ont même suggéré que les Templiers s’étaient cachés dans les hauts grades de la Maçonnerie, ce qui est difficile à vérifier quand on connaît l’hermétisme des Rites Ecossais.

Les Maçons Français, par contre véhiculaient une curieuse légende relative à « MAITRE JACQUES », personnage mythique et Saint Patron des guildes de tailleurs de pierres Français au Moyen Age. Il aurait été l’un des Maîtres Maçons qui ouvrèrent à la construction du Temple de Salomon. Après la mort d’HIRAM ABIFF, il quitta la Palestine avec 13 Compagnons et fit voile vers MARSEILLE. Les partisans de son pire ennemi, le Maître Maçon « FRERE SOUBISE », ayant décidé de le tuer, il se retira dans la caverne de la SAINTE BAUME, celle-là même qui aurait abrité MARIE MADELEINE. En vain, il fut trahi et assassiné. Aujourd’hui encore, bon nombre de Maçons vont en pèlerinage sur le site le 22 Juillet, jour de la Sainte Marie Madeleine, ainsi que certains Compagnons du Devoir, que l’on peut considérer comme des Maçons opératifs de l’ancienne tradition.

Un autre candidat au titre d’héritier de la connaissance ésotérique des Templiers est le mouvement de la « ROSE-CROIX ». L’hermétisme serait à l’origine de la renaissance et des Rose-Croix, alors que le gnosticisme donna naissance à l’hérésie Cathare. Tous 2 découlent des mêmes idées cosmologiques. Dans la hiérarchie des « mondes » et des « sphères », la matière occupe l’échelon le plus bas, le plus élevé revenant à Dieu. L’homme étant un être divin « emprisonné » dans une enveloppe matérielle, mais renfermant toujours une étincelle divine. Les hermétistes disaient souvent : « ne savez vous pas que vous êtes des Dieux ? ». Les gnostiques expriment cette notion en termes religieux, ils prônent que « la réunion avec le Divin serait le salut ».

Le gnosticisme et l’hermétisme s’inspirent tous 2 des idées développées en Egypte, et plus particulièrement à Alexandrie aux 1er et 2ème siècles avant notre ère. Les Evangiles gnostiques découverts à NAG HAMMADI en 1947 comprennent des dialogues d’HERMES TRISMEGISTE. Il s’agirait d’une cinquantaine d’Evangiles rejetées par l’Eglise de PIERRE lors du Concile de NICEE devant ordonner le nouveau testament, et cachés en Egypte jusqu’à leur découverte.

La cosmologie de la PISTIS SOPHIA, l’Evangile gnostique qui attribue un rôle si important à MARIE MADELEINE, ne diffère guère de celle des mages de la renaissance. Les mêmes idées, la même culture, la même époque et le même lieu ont donné naissance à l’Alchimie, qui est née dans l’Egypte des premiers siècles de notre ère.

HERMES TRISMEGISTE aurait écrit : « quel miracle que l’Homme ! » cette exclamation sous-entend que l’Humanité renfermerait une étincelle divine. Contrairement aux Catholiques, les gnostiques et les hermétistes ne se considèrent pas comme des créatures inférieures et perdues, vouées au purgatoire, sinon à l’enfer. De la conscience de leur étincelle divine découlait le respect de soi et la confiance, l’ingrédient magique permettant à l’Homme de réaliser son potentiel, telle était la clé de la renaissance.

La naissance de l’hermétisme, quant à lui, était attribuée à HERMES TRISMEGISTE, auteur du légendaire « CORPUS HERMETICUM » et à sa table d’émeraude, sur laquelle étaient gravés des secrets profonds.

Les Rosicruciens par contre devaient leur nom à leur fondateur mythique « CHRISTIAN ROSENKREUZ », qui serait mort en 1484 à l’âge de 106 ans. Il aurait voyagé à travers l’Egypte et la Terre Sainte en quête d’une connaissance secrète qu’il aurait transmis à ses adeptes, ceux-là mêmes qui auraient joué un rôle important dans le développement de la Franc-Maçonnerie. Les 2 premiers Maçons Anglais connus : « ELIAS ASHMOLE » et l’alchimiste « ROBERT MORAY », auraient été liés au mouvement de la Rose-Croix. Ainsi donc, dans certaines formes de Maçonnerie, on vit apparaître les grades de « Chevalier du Temple » et de « Rose-croix ».

Les branches de la Franc-maçonnerie « occulte » remontant à la « Stricte Observance Templière » du Baron VON HUND, se développèrent surtout en France, et la clé en est fournie par le « RITE ECOSSAIS RECTIFIE », spécifiquement consacré aux études occultes dont certains insistent sur ses origines templières. Cette forme de Maçonnerie entretiendrait les liens les plus étroits avec les sociétés Rosicruciennes. Sa création remonte à 1778 lors d’un convent de Maçons Templaristes à Lyon.

En 1782, toutes les obédiences européennes se réunirent à Wilhelmsbad, dans la Hesse, sous la présidence du DUC DE BRUNSWICK, afin de régler la question de la relation maçonnique avec l’Ordre du Temple. Ce fut la fin de la Stricte Observance Templière du Baron VON HUND, mais les Templaristes firent reconnaître le RITE ECOSSAIS RECTIFIE, succédant ainsi au dernier rite templier.

Tous les Maçons se réfèrent au mystérieux « fils de la veuve ». Dans les rites égyptiens cette veuve n’est autre qu’ISIS. JACQUES-ETIENNE MARCONIS DE NEGRE fonda en 1838 le rite de MEMPHIS qui se prétendait descendre de la tradition templariste du Baron VON HUND.

Par contre, un peu avant, en 1804 BERNARD RAYMOND FABRE-PALAPRAT fonda « l’ORDRE MILITAIRE DU TEMPLE DE JERUSALEM » et celui-ci prétendait détenir son autorité de la « Chartre de transmission de JOHANNES MARCUS LARMENIUS, nommé Grand Maître Templier par JACQUES DE MOLAY en 1324 ». FABRE-PALAPRAT a utilisé le « LEVITIKON » pour fonder son Eglise JOHANNITE néo-Templière, qui est une version de l’Evangile de JEAN aux accents nettement gnostiques remontant au 11° siècle.

Le « LEVITIKON » comprend 2 parties : la 1ère reprend les doctrines religieuses communicables aux initiés, que l’on retrouve dans le rituel des 9 grades de l’Ordre du Temple, et la 2ème est identique à l’Evangile de JEAN sans les 2 derniers chapitres.

Le « LEVITIKON » évoque une tradition du Moyen Orient utilisée par la secte JOHANNITE. JESUS y est présenté comme un initié aux mystères d’OSIRIS, il serait un simple mortel et non le fils de Dieu, mais le fils illégitime de MARIE. D’après cette secte le dogme de l’Immaculée Conception aurait été l’invention des Evangélistes pour occulter l’illégitimité de JESUS et le fait que sa mère ignorait l’identité de son père. Tous les chefs Johannites adoptèrent le titre de CHRIST, selon le terme grec original « CHRISTOS », qui pouvait désigner tout initié gnostique.

Rappelons que la légende d’OSIRIS, à laquelle fait allusion le LEVITIKON est une pure tradition égyptienne. OSIRIS était l’époux de sa sœur ISIS, la belle déesse de l’amour, de la guérison et de la magie. Leur frère SETH, qui désirait ISIS, complota pour assassiner OSIRIS. Ses complices surprirent ainsi OSIRIS, le démembrèrent et dispersèrent les morceaux de son corps. Désespérée, ISIS sillonna le monde pour les retrouver avec l’aide de NEPTHIS, elle aussi déesse et épouse de SETH. Toutes les 2 retrouvèrent les membres d’OSIRIS, à l’exception du phallus. Après les avoir rassemblés, ISIS utilisa un phallus artificiel pour concevoir HORUS, puis elle aurait eu ensuite une relation avec SETH, semblant ainsi obéir à un désir de vengeance.

HORUS, alors adolescent, prit ombrage de cette liaison, y voyant une trahison à la mémoire de son père OSIRIS. Il s’opposa alors en duel à SETH qu’il tua, mais y perdit un oeil dans le combat. Il fut guéri et l’œil d’HORUS devint l’un des talismans magiques les plus appréciés en Egypte.

D’après FABRE-PALAPRAT, JESUS, initié au culte d’OSIRIS aurait transmis sa connaissance à JEAN « le bien-aimé » et ces enseignements secrets auraient influencé les Chevaliers du Temple.

HUGUES DE PAYNS et les Chevaliers fondateurs du Temple auraient donc été des initiés Johannites. Les Templiers se laissèrent ensuite corrompre par l’amour du pouvoir et de la richesse. Le Roi de France et le Pape ne pouvant tolérer que la vraie nature des Templiers soit connue, inventèrent-ils les accusations « d’idolâtrie, d’hérésie et d’immoralité ». Cependant, avant son exécution, JACQUES DE MOLAY aurait organisé et institué la Maçonnerie occulte selon ELIPHAS LEVI. Ce que contestent les partisans du « RITE ECOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTE », en prétendant que les Rosicruciens n’auraient pas adopté des doctrines templières, mais qu’ils se seraient fondus aux groupes templiers survivants en prenant JEAN L’EVANGELISTE comme Patron.

A l’origine, lorsque GODEFROY DE BOUILLON aurait rencontré des représentants d’une mystérieuse « EGLISE DE JEAN » appelés « les Frères d’ORMUZ », il aurait constitué un gouvernement secret auquel l’Ordre du Temple se conforma. Les Templiers auraient donc été créés pour épouser les idéaux de cette mystérieuse EGLISE DE JEAN.

Les Chevaliers du Temple et les Maçons ont adopté 2 traditions, celle de JEAN BAPTISTE et celle de JEAN L’EVANGELISTE. Les 2 « JEAN » comptent ainsi beaucoup pour la fraternité. Cette double vénération s’est établie au fil des ans, alors que cette allégeance à 2 Saints Chrétiens a complètement occulté le nom de JESUS. D’après la Maçonnerie Ecossaise, les initiés se sont transmis les secrets des premiers Templiers, et l’Evangile de JEAN, sur laquelle est prêté serment, renfermerait des secrets occultes.

Une légende plus récente nous renvoie à RENNES LE CHATEAU où l’ABBE SAUNIERE aurait fait une découverte liée aux secrets occultes des Templiers et des Cathares, ce que revendique un mystérieux Ordre : « LE PRIEURE DE SION », à l’origine semble-t-il de la création de l’Ordre du Temple et dont ses illustres Grands Maîtres auraient été ISAAC NEWTON, LEONARD DE VINCI ou encore ANDRE MALRAUX.

Cet Abbé aurait pratiqué le RITE ECOSSAIS RECTIFIE suivant une branche de la Maçonnerie occulte descendant des Templiers. Le Temple qu’il aurait d’ailleurs construit rassemble tous les symboles du Temple de Salomon ainsi que des rites écossais.

Le mystère du RITE ECOSSAIS RECTIFIE, hérité de la lignée des Templiers, renferme-t-il un enseignement secret lié à l’Evangile de JEAN, dont l’un est exotérique et l’autre ésotérique, réservé uniquement au cercle des initiés ?

La résurrection n’est semble-t-il pas un miracle, mais une épreuve initiatique au cours de laquelle le profane vit une mort et une renaissance symbolique avant de recevoir les enseignements secrets, composés avant tout de traditions orales et d’éveil à la spiritualité.

Les écoles de mystères remontent aux Grecs, aux Romains, aux Babyloniens et aux Egyptiens. En fait le Temple et les Maçons en ont repris le principe, en proposant un enseignement gradué pour ceux qui gravissent les échelons abrupts de l’initiation. La sagesse n’y étant accessible que d’après le mérite, un disciple ne reçoit l’illumination que si ses maîtres spirituels le jugent prêt.

JEAN LE BAPTISTE, prônait un acte initiatique unique, transcendant, avec lequel l’individu devait se confesser et se repentir. Le baptême, en tant que symbole extérieur et visible d’un renouveau spirituel intérieur, fait appel à la régénérescence du corps et de l’esprit. Ainsi, les 2 Saints JEAN font parti d’un cycle de mort et de renaissance.

Dans le prologue de l’Evangile de JEAN il est dit : « au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu ». Le concept de Verbe « LOGOS » semble féminin et le fait d’aller vers Dieu suggère la démarche d’un Homme cherchant l’unité avec la Femme. Ce principe peut être Alchimique si l’Homme conscient de son état, cherche son salut en retrouvant l’unité philosophique et primordiale. Ce que les Templiers pratiquaient d’une façon initiatique pour atteindre la connaissance, en passant par tous les stades intermédiaires.

Le Temple de Salomon fut bâti sur le modèle des temples phéniciens, lesquels se calquaient sur ceux de l’ancienne Egypte. Pour certains, les gravures sur l’Arche d’Alliance représenteraient YAHVE et une divinité féminine. « La Sagesse », en grec « SOPHIA » et en hébreu « CHOKMAH », est représentée par une femme, dont il est dit qu’elle coexista avec YAHVE avant le commencement. Cette allégorie de la Sagesse Divine influence l’Homme en quête de sa propre sagesse, telle qu’elle était au commencement.

Si le RITE ECOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTE vit le jour en 1804 à Charleston aux USA, MARTINES DE PASQUALLY fonda en 1761 l’ORDRE DES ELUS COHENS, d’origine Espagnole, il aurait été lié à l’ORDRE DES DOMINICAINS dont il aurait eu accès à ses archives. Il possédait une patente accordée à son père CHARLES EDWARD STUART, le rattachant à la Maçonnerie Ecossaise que soutenait le Baron VON HUND.

Son secrétaire, LOUIS CLAUDE DE SAINT-MARTIN, philosophe et occultiste, fonda un nouveau rite : « le RITE ECOSSAIS REFORME » affilié à la STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE, lors du Convent de Lyon en 1778, convoqué par JEAN BAPTISTE WILLERMOZ, Membre des ELUS COHENS. Ces Rites Ecossais s’unirent pour devenir le RITE ECOSSAIS RECTIFIE, dont les 3 premiers grades furent mis en place jusqu’en 1782 et jusqu’en 1805 pour la finition des derniers.

JOSEPH DE MAISTRE, un proche de WILLERMOZ, était un Chevalier de l’ORDRE DE SAINT-LAZARE de la branche Italienne. Ainsi le Chevalier RAMSAY était lui aussi un Chevalier de SAINT-LAZARE dont les rituels remonteraient à 1649. Il fut le précurseur de l’Ecossaise en France dans la première moitié du 18ème siècle. Il serait aussi à l’origine de la création d’un rite maçonnique chevaleresque vers 1728, qui aurait pris le nom de RITE DE BOUILLON, ce qui nous ramène au symbolisme du Saint-Sépulcre et de Saint-Lazare, ainsi qu’aux bases de la Chevalerie hiérosolomytaine des années 1097 à 1100.

Sur le plan ethnologique et sociologique, les racines des Chevaleries occidentales sont issues de la distribution des castes dans la mouvance indo-européenne aux alentours de 1500 ans avant J.C.
Au 8ème siècle, dans les rites Germains, des traces de rituels faisaient des jeunes mâles de la tribu des « Chevaliers », lorsqu’ils avaient prouvé leurs qualités de cavaliers et de combattants. Au 12ème siècle, plusieurs Ordres s’attribuent le concept de la « Chevalerie » : l’ORDRE SOUVERAIN DE MALTE, l’ORDRE DU SAINT-SEPULCRE ou l’ORDRE DE SAINT-LAZARE. Mais ce sont surtout les Templiers, dont leur filiation serait antérieure à leur création officielle, qui développèrent la Chevalerie religieuse.

La Chevalerie médiévale ne pouvait être que catholique, apostolique et romaine, et réservée qu’à des initiés. Mais d’autres Chevaleries se sont développées, comme celle du ROI ARTHUR au cours du 6ème siècle.

Au moyen âge, SAINT-BERNARD fut le promoteur des Chevaleries médiévales dont les adeptes auraient été surnommés « FILS DE LA VALLEE ». La milice du Temple adopta d’abord la règle de SAINT-AUGUSTIN lors de sa création en 1118. Puis en 1128, lors du Concile de Troyes, SAINT-BERNARD leur donna une règle définitive issue de la règle Cistercienne, et il bâtissait toujours ses monastères dans les vallées, contrairement à la règle de SAINT-BENOIT qui construisait en haut des collines. L’Ordre des moines soldats se développa jusqu’au 16ème siècle avec la mise en place de la Compagnie de Jésus de SAINT-IGNACE DE LOYOLA : « les JESUITES ».

Si les Chevaliers du Christ, appelés aussi Fils de la Vallée, à cause du mélange de la foi en l’idéal monastique et du code de la Chevalerie sur fond de structure féodale, n’avaient qu’un seul but : « que le Saint-Sépulcre soit Chrétien », ils devaient tout abandonner pour l’Ordre. Les bases de la Chevalerie occidentale sont avant tout axées sur la valeur et le dévouement, et un « Chevalier » était sélectionné surtout pour ce qu’ ‘il était. Ce concept se retrouve d’ailleurs dans le RITE ECOSSAIS RECTIFIE.

Les qualités de la plus belle Chevalerie sont : le courage et la vaillance, mais aussi la foi profonde, le respect des valeurs ainsi que l’élévation spirituelle nécessaire à la relativisation des choses matérielles, comme le pouvoir, l’argent et les honneurs. L’exemple archétypal étant GODEFROY DE BOUILLON.

Néanmoins, on peut considérer que le RITE ECOSSAIS RECTIFIE est Chrétien, dans le sens le plus large et le plus élevé. Le Rite est Chevaleresque comme dans l’archétype de GODEFROY DE BOUILLON : aptitude à l’engagement, respect de l’Etat, respect de la hiérarchie, etc. Il est aussi Hospitalier, au travers de la notion de bienfaisance, car le Maçon doit s’impliquer, dans la mesure de ses moyens, pour soulager les malheurs des autres. Il est aussi marqué par l’illuminisme du 18ème siècle suivant l’héritage de MARTINEZ DE PASQUALLY. Le RER n’est pas tenu pour une vérité et sa profondeur appelle aussi l’humilité.

Conclusion

L’Ordre du Temple était un Ordre militaire et féodal, il ne fut jamais un Ordre Hospitalier basé sur la bienfaisance et la charité Chrétienne dans son sens large et indéfini. Selon DANIEL LIGOU, auteur du « dictionnaire de la Franc-maçonnerie », le Templarisme Maçonnique est donc une pure légende, et il convient de la considérer comme telle.

L’Ordre de SAINT-LAZARE fait référence à LAZARE : Seigneur de Béthanie, frère de MARTHE et de MADELEINE, qui employait ses biens à soulager les pauvres. Il exerçait l’hospitalité envers les Chrétiens et il trouva une terre de refuge en Provence, après la mort du Christ, en compagnie de ses deux sœurs et d’autres personnages légendaires. Cet Ordre était donc Hospitalier et la bienfaisance était l’axe fondamental de ses actions dans le monde.

Cet Ordre se rapproche du RER actuel, mais le symbolisme employé aux 3 premiers grades fait aussi référence aux symboles des Compagnons du Devoir ainsi qu’aux Guildes des constructeurs et compagnons du devoir des Cathédrales.

On peut aussi considérer que le Maçons Ecossais devient un Chevalier dans l’Ordre intérieur, après avoir construit son propre Temple de Salomon, symbole de base de bon nombre de mouvements Chrétiens.

A la mort de WILLERMOZ, en 1824, le RER qui était surtout pratiqué au sein du GODF, fut mis en sommeil, mais néanmoins récupéré par le PRIEURE D’HELVETIE en Suisse. Lors de sa réactivation en France, en 1913 par CAMILLE SAVOIRE, EDOUARD DE RIBAUCOURT et BALTARD, le Rite avait reçu une impulsion nettement Templière qu’il n’avait pas auparavant.

Le GRAND PRIEURE INDEPENDANT DES GAULES, fondé en 1935, fut donc à l’origine de la réinsertion du RER en France. Il s’incorpora ensuite à la GLNF, qui se scinda en deux en 1958, donnant naissance à la GLTS OPERA et à son Prieuré : « LE PRIEURE DE FRANCE ».

Aujourd’hui, le RER est surtout pratiqué au GOF, à la GLNF et à la GLTS, mais il a le choix de ses options, compte tenu des différents Prieurés dont il dépend. La Maçonnerie Ecossaise a donc une spécificité nettement Hospitalière et Chevaleresque, influencée par différents courants liés à son histoire mouvementée, dont à l’origine se trouvent l’ORDRE DU TEMPLE et la STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE, sans oublier les symboles des constructeurs de Cathédrales.

Ce passé riche est certainement à la base d’une tradition solide dont le rituel est l’aboutissement sacramentel.

Peut-être la maçonnerie devrait-elle s’ouvrir à la modernité et s’impliquer davantage dans des tâches plus charitables, plus concrètes et bienfaisantes.

Mes propos sont clos,

Gog et Magog

Les trois grandes religions qui sont liées à l’Ancien Testament, au Nouveau Testament et au Coran, Les juifs, les chrétiens et les musulmans, ne cessent de parler, d’écrire et de prédire sur la venue de Gog et Magog et de la dernière guerre dévastatrice entre le bien et le mal.

Les sources de ces discutions et analysent diverses sont tirées des prophètes Daniel, Zacharie et notamment d’Ézéchiel 38, 39.. De l’Apocalypse de Jean, chapitre 20 et des sourates et des adis qui sont les commentaires.

La source principale

Les oracles des chapitres 38 et 39 d’Ézéchiel sont la source la plus explicite de Gog et Magog.

Voici un extrait : 

« La parole du Seigneur me fut adressée en ces termes : « fils d’homme, tourne tes regards contre Gog, au pays de Magog ,prince souverain de Mosoc et de Tabal et rends à son sujet l’oracle suivant : Voici ce que dit le Seigneur Yahvé souverain : c ‘est à toi que j’en ai, Gog, prince souverain de Mosoc et de Tabal. Je vais te faire aller et venir. Je vais armer ta gueule de crocs, je vais te faire faire une expédition avec toute une armée, chevaux et cavaliers, tous parfaitement équipés, horde immense munie de boucliers, de rondaches et d’épées. Elle aura pour allier la Perse, l’Ethiopie et le pays de Pout, équipés de boucliers et de casques . Marcheront avec toi, Gomer et toutes ses troupes, le peuple armé de Togarna, des marches du Nord, des peuples nombreux. Tiens toi prêt, préparez vous bien, toi et toutes les hordes qui sont groupées autour de toi. Tiens toi à ma disposition . »

Pour bien comprendre, pourquoi ces chapitres font tant de débats parmi les rabbins, les prêtres et les imams, il faut prendre en compte le chapitre 37 qui précise quand ces événements vont se produire :

« voici ce que dit le seigneur Yahvé : je vais recueillir les israélites d’entre les nations où ils sont épars : je vais les rassembler de partout pour les ramener dans leur pays … » 

A partir, du retour des israélites en Israël commence le compte à rebours.

LES POSITIONS SELON LA RELIGION

Les juifs

Les rabbins étant très persuasifs en Israël, ils ont influencé à partir de ces écrits toute la politique de défense de leur pays. En effet, Gog et Magog regroupent d’après l’interprétation des rabbins tous les pays musulmans et évidemment les plus hostiles comme l’Iran, la Palestine, la Turquie etc… avec comme coordonnateur la Russie. Il en découle, comme on peut le constater des attaques israéliennes sur l’Iran, des regroupements de chars devant certaines frontières ou des politiques d’occupation des territoires palestiniens et surtout du plateau du Golan, lieu stratégique.

Évidemment, les rabbins pensent que Dieu va sauver Israël en détruisant par une guerre sanglante les forces du mal.Il est même préciser qu’il faudra plusieurs mois pour enterrer tous ces corps.

Les musulmans

Les imams les plus populaires instruisent leurs fidèles dans les mosquées, dans les rassemblements et internet sur Gog et Magog car le Coran reprend de larges parties de l’ancien testament et du nouveau. Leurs interprétations sont que Lucifer a mis son emprise sur les pays occidentaux.

Le Coran les ayant avertis pour une sourate qui retrace l’épisode du veau d’or et de Moïse, par exemple.

Leurs interprétations diverses et récentes étant que l’esprit du diable a donné l’idée de faire ce veau d’or et celui ci aurait essayé de parler ce qui était une prédiction future. En effet, l’intelligence artificiel mis dans les robots et autres machines seraient l’œuvre du diable pour asseoir sa domination.

Sur le même plan des œuvres de Lucifer, nous trouvons les écoles, les universités occidentales qui ne sont d’après les imams que des sciences sataniques car elles ne sont pas issues du Coran, il faut ajouter à cette liste la musique et les arts.Les imams enseignent que ce sont les musulmans qui prendront le pouvoir mais ils oublient de rajouter que Dieu fera en sorte de prouver son existence devant toutes les nations, en châtiant sévèrement Gog et Magog.

Les Chrétiens

Pour eux, l’apocalypse de Saint Jean donne les prédictions de cette avenir sanglant, le Christ ayant déjà brisé les premiers sceaux, libérant les cavaliers de l’apocalypse, l’antéchrist représentait par le cavalier blanc est déjà né, les maladies représentaient par le cavalier vert sont lâchées, la mort par la famine et la maladie représentaient par le cavalier noirs est en cours, il ne manque que le cavalier rouge celui de la guerre. Cette guerre d’après les discours chrétiens seraient contre les musulmans qui attendent que l’Occident soit assez affaiblit par les trois premiers cavaliers pour passer à l’acte de guerre déclarait.

Par ailleurs, certaines analyses de ces spécialistes relient apocalypse aux prédictions de Saint Malachie qui ne serait que Nostradamus ayant utilisé un nom d’emprunt pour éviter le tribunal de l’inquisition. Cette prédiction dirait que le pape François désignait comme le pape noir puisque issu des jésuites serait le dernier pape et quitterait Rome en flamme.

Pour terminer, l’ensemble des différents représentants des 3 religions donnent une date autour de 2035.

Conclusions

La première de ces conclusions est que nous arrivons à comprendre les motifs de certaines politiques et positions de certains pays, au XXIème siècle, par exemples : la défense israélienne ou les positions dogmatiques des intégristes musulmans sur la musique, les arts et leurs combats contre l’Occident.

La deuxième conclusion, ces écrits issus du sacrés, nous laissent dans des interrogations.
Doit on les prendre en considération ? Cela concerne quelle époque ? Sommes nous dans cette intervalle entre deux ères celle du poisson et du verseau ? Etc…

La troisième conclusion, la plus terrible est que cet avenir sanglant est décidé par Dieu pour montrer son existence auprès de toutes les nations dans Ézéchiel ou le Christ qui brisent les sceaux, chapitre 6 de l’apocalypse : « puis je vis l’Agneau ouvrir le premier sceau.. ». Il y a une interrogation spirituelle à laquelle les initiés doivent apporter par une analyse poussée et fine.

Mes propos sont clos.

La voix, vibration de l’âme

Sérénissime Grand Maitre, Illustre Grand Prieur, Eminent commandeur,

MBAS, MM.BB.AA.FF.

Sérénissime Grand Maitre, Illustre Grand Prieur, Eminent commandeur,

MBAS, MM.BB.AA.FF.

Interface entre le corps et la pensée, la voix est le propre de l’Homme. Elle est liée à un bouleversement majeur de l’évolution : l’apparition de la bipédie. L’Homme se redresse, il sera le seul mammifère bipède. Avec cette toute nouvelle disposition se produit une transformation capitale : l’angle entre la colonne cervicale et l’os occipital, de 45° chez le singe, va atteindre 90° chez l’Homme. Le larynx va ainsi pouvoir descendre dans le cou et prendre sa place définitive. Le développement de caisses de résonance au niveau de la tête et du cou devient possible : la voix, formidable outil de relation est né, et c’est une spécificité humaine. L’être humain se définit par sa parole. Quand le bébé nait, il crie. La parole est au confluent de l’âme et du corps. La voix exprime l’âme et en même temps a besoin du corps pour s’exprimer par les organes de la phonation.

Mais comment sommes-nous passés des grognements inarticulés au langage ?

A l’origine du son, le souffle…

La voix c’est une longue histoire, qui a commencé il y a très très longtemps

Le bigbang, ce bruit premier du cosmos, de notre galaxie, quelque part c’est la voix du divin, c’est la voix de Dieu. Cette voix quand elle nous arrive, elle est lumière, elle est vibration, elle crée, elle nous anime, elle va imprégner notre cerveau, notre évolution.

 Le monde a été créé par la voix. C’est dans la genèse, la parole de Dieu qui crée le monde.

 La voix prend possession du vide, il y a des vibrations partout, et cette vibration même si elle est lumière, elle vient et nous transcende.  Quand on prend la bible, on se rend compte que tout commence par la voix, la voix de Dieu, et elle va avoir plusieurs éléments impressionnants. Le premier c’est qu’elle va créer. Premier jour Dieu dit que la lumière soit et la lumière fût, puis on attend le 6ème jour pour que Dieu crée « l’homme ».  Le simple fait de dire les choses les fait exister. La voix dit le réel, dit ce qui est, et elle crée la réalité. L’homme, Adam, à l’image de Dieu, puis Eve… ça a permis le dialogue, ça a permis la création, car finalement le cordon ombilical de l’humanité c’est la voix.

La voix est tout, elle est plurielle, et quelque part on se dit que c’est normal, que la voix soit divine, qu’elle ait tout créé. Le rôle de la voix dans la transmission c’est essentiel. On sait que pendant de nombreux siècles les enseignements étaient d’abord oraux. L’écriture vient de la transmission orale, donc la voix se raconte par l’écrit.   On pense à quelque chose, on l’inscrit. 1er exemple, les 10 commandements. Un ensemble d’instructions morales et religieuses transmises par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï.  Dieu les a pensés, les a inscrits par sa vibration, et donc cette voix écrite est la voix de Dieu. Cet épisode est un évènement fondateur. En hébreu, les tables de la loi sont appelées « tables d’alliance ».  La parole à créer une relation, une union et dans cette alliance, l’homme devient un partenaire et joue également un rôle fondamental puisqu’il a désormais un rôle d’acteur, et devient le reflet de la présence de Dieu dans le monde.

On peut aller plus loin, parce que la voix c’est la 5ème dimension. Nous avons nos trois dimensions de l’espace mais la voix n’existe que dans le temps. La 5ème dimension, c’est cette voix de la prière. La voix est à la fois le monde de la raison, de l’émotion. C’est une alchimie ou la foi elle-même est la 5ème dimension.

Entendre la voix de Dieu. Voilà une aspiration, le désir de toute personne qui a une relation personnelle avec Dieu. Toutefois, cela semble un exercice difficile mais il demeure primordial.

Les êtres spirituels, dont l’existence est fortement contestée par de nombreux scientifiques, peuvent aussi émettre un langage articulé et communiquer avec les humains.

Je ne parle pas ici de certaines maladies mentales comme la schizophrénie qui nécessitent des soins particuliers, mais plutôt du phénomène de clairaudience dont bénéficient les médiums et certaines personnes, comme un don et qui pourrait établir un dialogue avec les voix de personnes vivantes ou décédées. Jeanne d’Arc est par exemple un cas de clairaudience réputé.

J’aborde ici le cas de personnes en parfaite santé qui ont reçu des messages provenant du monde invisible. Certains sont persuadés qu’il s’agit de voix provenant de défunts. La Bible, elle, relate de nombreuses personnes qui ont pu entendre un message venu du ciel. Les êtres spirituels sont bien évidemment dépourvus d’organes de la parole puisqu’ils ne sont pas faits de matière comme nous. Ils peuvent cependant, s’exprimer à haute voix et communiquer avec les humains.

La Bible parle à plusieurs reprises de la voix des personnages les plus importants de l’univers : Dieu, Jésus, les anges et les cohéritiers du Christ. Cette voix est comme le « bruit de grandes eaux ».

Des versets d’Apocalypse (17 : 1, 15) font un lien entre les grandes eaux et les foules immenses.

Mais cette voix peut aussi gronder, tonner, rugir ou ressembler au son puissant de la trompette tout en exprimant des idées importantes. La bible nous parle aussi de voix démoniaques.

Il y a une voix qui a beaucoup posé de problèmes aux religions, c’est la voix de la femme. Elle est considérée comme une nudité, quelque chose de sexué. Il y a énormément de débat là-dessus, puisque quand on prie, on est en relation directe avec le divin, or on n’a pas le droit d’être distrait par aucune autre voix. La voix de l’homme, qui nous ressemble, ne vas pas nous troubler ou très peu, mais la voix de la femme dont l’image est quelque chose d’harmonieux, de sexuée bien sûr, risque de me distraire, et cette distraction ne doit pas exister lors d’une prière profonde. Bien sûr cela peut être vrai aussi dans l’autre sens, une femme peut être distraite par la voix de l’homme. La voix grave de l’homme étant la voix de la séduction, paradoxalement est beaucoup plus forte que la voix différente de la femme.

C’est pour ça qu’on prie à voix basse parce que la voix de l’autre me perturbe me déconcentre.

La voix est d’abord pour les êtres sociaux que nous sommes, vecteur de la parole. Elle véhicule du sens, assure la communication. Mais la voix est aussi un instrument, et la première source de musique. Il s’agit là du plus vieil instrument jamais pratiqué par l’homme ; instrument qui nous plonge fondamentalement au cœur de l’originaire et des modalités archaïques de l’identité. Rien d’étonnant à ce que, sur le plan phylogénétique, les psychologues comme les anthropologues continuent de s’y intéresser. Ainsi, dans une récente recherche, une équipe de psychologues s’est attachée à démontrer l’hypothèse que les douze degrés chromatiques (intervalles de demi-tons) sont nés des formants du spectre de la voix parlée qui déterminent la compréhension des voyelles distinctes, et d’en conclure que si les musiques du monde jonglent avec ces briques élémentaires de la musique, c’est parce qu’elles nous parviennent du fonds des âges de la voix. De même si l’on peut envisager que les paléanthropiens chantaient certainement, et se figurer que ce qui sous-tendait leurs exercices vocaux était plus l’expression de sentiments que la formulation d’idées complexes, il faut bien voir que s’il y a eu la possibilité du langage, ce ne fut qu’à partir du moment où la préhistoire a livré des outils, puisque outils et langage sont liés neurologiquement et puisque l’un et l’autre sont indissociables dans la structure sociale de l’humanité.  Plusieurs auteurs reprennent cette hypothèse que la voix fait partie de la première performance musicale créée par l’espèce humaine en faisant le lien, sur le plan ontogénétique, avec la sensibilité précoce des nourrissons à la musicalité de leur langue maternelle.

Pendant le confinement, si le silence s’est installé dans nos rues et nos campagnes, le besoin de parler s’est fait sentir comme jamais. Les outils conversationnels numériques ont explosé, les familles s’appelaient ou utilisaient la visioconférence, les amis se donnaient rendez-vous à l’heure de l’apéro, les gens se parlaient depuis leur balcon à l’heure des applaudissements… Les contenus audios n’ont jamais été autant téléchargés et la radio, média intime et de proximité, était très écoutée pendant cette période.

La voix rassure, elle ne triche pas dans la surenchère d’images parfois anxiogènes.

Justement, au royaume de l’image où le filtre et l’hashtag sont de rigueur, on remarque un engouement croissant pour la voix : enceintes connectées, livres audio, podcasts, boom des messages vocaux notamment chez la génération Z… S’affranchir de l’image, – aussi vertigineux que cela pouvait paraître il y a quelque temps-, c’est accéder à une libération à plusieurs niveaux. Libération du pouvoir d’imagination. Ne pas se reposer sur la vue exige de faire travailler davantage notre esprit afin qu’il mentalise et se construise ses propres images. Cette libération en entraîne une autre en stimulant notre créativité à travers le langage car pour former soi-même des images, il faut redoubler d’inventivité dans les mots que l’on choisit.

Qu’on le veuille ou non, une voix nous saisit toujours. On peut écouter de la musique pour rester concentré à son travail ou sa lecture tant qu’il n’y a pas de paroles, sinon, cela produit l’effet inverse. La voix détient un véritable pouvoir d’attraction, elle captive. « Une image vaut mille mots »… mais les images figent quand les mots ouvrent un champ des possibles à explorer.

La voix qui fait vivre l’expérience gagne toujours à être signée. C’est tout l’art des conseillers clientèle : la manière de se mettre en relation, d’être en conversation, importe tout autant que les points de contacts et les outils créés pour personnaliser la relation. Le digital ne fait pas tout ! Le ton de la voix, son style, les mots pour le dire, lorsqu’ils sont choisis avec justesse, gagnent en puissance. Ils laissent une empreinte émotionnelle, un souvenir.

La voix trahit souvent nos pensées et nos sentiments par le biais des intonations. Un simple « Allô » ou « Bonjour » prononcé au bout du fil, permet de deviner l’humeur de notre interlocuteur. En témoigne le vocabulaire riche qui est utilisé pour parler des caractéristiques de la voix : celle-ci peut être chaude, douce, sensuelle, métallique, sourde, timbrée, claire, rauque, sombre, voilée, éraillée, atone, plate, puissante, nasale…

De nombreux verbes sont liés à la voix et au don de la parole : affirmer, annoncer, bavarder, chanter, chuchoter, demander, dialoguer, discuter, échanger, expliquer, gronder, murmurer, … etc…

Cette liste qui est loin d’être exhaustive démontre combien le don de la voix est des plus importants pour l’être humain !

L’homme jouit allègrement de la parole pour communiquer soit de manière positive et constructive, soit pour exprimer un mécontentement et rétablir une injustice, mais il peut aussi en faire un usage beaucoup moins noble et insulter, humilier, se moquer, ricaner, offenser, blasphémer…

Par ailleurs, le silence a-t ’il une parole ? Le silence est quelque fois plus fort que la parole, et si la parole n’est pas intéressante, mieux vaut laisser le silence, l’autre s’imaginera ce qu’il veut. Dans la 5ème de Beethoven, le silence est énorme, c’est un bruit derrière, et dans d’autre comme du Mozart, c’est silencieux, c’est doux. Donc, le silence parle et le silence entre les mots, c’est ce qui permet à l’autre de rentrer dans votre imaginaire ; La force de la voix du silence, c’est la force de la foi.

Le regard de la voix ou quand on dit le regard de l’oubli, c’est la vibration du passé. Parce que le regard de l’oubli c’est une vibration quelque part que l’on reçoit et qu’on se rappelle ; preuve en est, si vous regardez une photo de quelqu’un qui vous est cher, vous allez entendre sa voix mais si vous entendez sa voix et qu’il est parti, vous allez pleurer parce qu’elle va venir s’inscrire dans votre monde émotionnel.

Le don du langage constitue un don extraordinaire mais aussi une responsabilité, et des paroles peuvent avoir des répercussions très importantes en bouleversant complètement une vie.

Elle va permettre de transmettre tout ce que nous savons, tout ce que notre tradition orale a mis en place. Et ici, l’écriture qui va arriver beaucoup plus tard, va permettre d’inscrire, de regarder comment la voix est, où ce qu’ils disaient auparavant pour pouvoir la transmettre complètement.

Sa beauté, sa richesse, sa multiplicité, le fait qu’elle soit un instrument de raison, en exprimant ce que nous pensons et nos émotions, fait d’elle l’élément essentiel de la transmission, puisque sans voix, sans paroles, il ne saurait y en avoir.

Elle est ce qui crée des passerelles, ce qui nous relie aux autres. Elle est aussi ce qui définit notre identité, puisque aucune voix ne se ressemble, chacune est unique comme chaque être humain.

Mes propos sont clos.

Le pergélisol – Possibles conséquences du réchauffement climatique

Éminent Commandeur, Sérénissime Grand Maître, mes biens aimées sœurs, mes biens aimés frères, mon parchemin de ce jour n’est pas dans les thèmes habituels comme la symbolique, les templiers ou encore la chrétienté. Il s’agit d’un thème écologique d’actualité et pour certains points dans notre actualité sanitaire.

Aujourd’hui, je vais vous parler du pergélisol ou permafrost et les possibles conséquences de sa fonte liée au réchauffement climatique.

Ne pas protéger notre monde, notre habitat, c’est un peu comme être assis sur la branche qu’on veut couper. C’est dangereux et ça peut même s’avérer mortel.

Description et définition

Pergélisol (ou permafrost en anglais) :

Le pergélisol est un sous-sol gelé dont la température ne dépasse pas 0 °C pendant au moins deux années consécutives. Il contient des matières organiques riches en carbone, comme les feuilles, qui ont gelé sans se décomposer.

Caractéristiques

Le pergélisol s’étend sur une bonne partie de l’Arctique (pôle nord) et des régions environnantes (Alaska, Canada, Sibérie, Groenland) et compte pour un quart de la superficie des sols dans l’hémisphère Nord. À l’échelle mondiale, ces sols gelés séquestrent environ 1 672 milliards de tonnes de carbone.

 

Là où il est présent depuis plusieurs cycles glaciaires, le pergélisol peut être épais de plusieurs centaines de mètres :

  • De 440 mètresà Barrow (Alaska) à environ 750 m dans l’arctique canadien ;
  • Environ 600 mètresen Sibérie orientale avec des maxima pouvant aller jusqu’à plus de 1 000 mètres dans certaines régions (monts de Verkhoïansk).

À mesure que la température de l’air dans l’Arctique fait fondre le pergélisol, la matière organique se décompose et libère son carbone dans l’atmosphère sous la forme de gaz à effet de serre : dioxyde de carbone et méthane.

Situation actuelle : fonte accélérée

Boucle de rétroaction

Le dégel du pergélisol permet aux bactéries de se développer, et avec la fonte du pergélisol les déchets organiques deviennent accessibles aux microbes qui produisent du CO2 et du méthane. Ainsi, il pourrait émettre à l’avenir environ 1,5 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année.

C’est un cercle vicieux puisque les gaz à effet de serre accélèrent le réchauffement de la planète lui-même responsable de la fonte du pergélisol. C’est ce qu’on appelle une boucle de rétroaction.

Une équipe de chercheurs du CNRS et de l’université Laval de Québec étudie cette boucle de rétroaction, dans le programme APT (acceleration of permafrost thaw (« accélération de la fonte du pergélisol »)), afin d’en évaluer l’ampleur : la quantité de carbone contenue dans le pergélisol est estimée à deux fois celle présente dans l’atmosphère ; estimer la part de ce carbone qui sera relarguée dans l’atmosphère par les bactéries est donc essentiel.

La fonte totale du pergélisol pourrait augmenter la température moyenne planétaire de 1 à 12 °C.

Virus

Le pergélisol renfermerait de nombreux virus, oubliés ou inconnus. En 2014, le professeur Jean-Michel Claverie et son équipe ont découvert dans le pergélisol deux virus géants, inoffensifs pour l’Homme, qu’ils ont réussi à réactiver. Selon Jean-Michel Claverie, « cette découverte démontre que si on est capable de ressusciter des virus âgés de 30 000 ans, il n’y a aucune raison pour que certains virus beaucoup plus embêtants pour l’Homme, les animaux ou les plantes ne survivent pas également plus de 30 000 ans ». En 2016, en Sibérie, des spores d’anthrax vieilles de 70 ans se sont libérées du cadavre d’un renne après le dégel d’une couche de pergélisol, causant la mort d’un enfant et de nombreux troupeaux de rennes. Selon Philippe Charlier, médecin légiste et archéo-anthropologue, « les deux souches de ce bacille étudiées par les scientifiques remontaient au XVIIIe et au début du XXe siècle ». Jean-Michel Claverie impute ce drame au réchauffement climatique, relevant qu’en 2016, la couche dégelée a été plus profonde que les années précédentes. Philippe Charlier estime que « pour l’instant, la résurgence se fait de manière locale, mais elle pourrait se répandre à l’ensemble de la planète ». Selon le virologiste Jean-Claude Manuguerra, « le risque pourrait venir des expériences de l’homme. Le danger serait de pouvoir reconstituer des virus disparus à partir de virus morts ».

Exploitation minière

Des côtes et régions de la Sibérie, auparavant désertiques et accessibles grâce au réchauffement climatique, recèlent d’importants gisements de gaz et de pétrole, ainsi que des métaux précieux comme l’or ou les diamants. Suivant la volonté politique du président russe Vladimir Poutine, des mines à ciel ouvert, d’une taille de trois à quatre kilomètres de diamètre et jusqu’à un kilomètre de profondeur, ont été ouvertes pour exploiter ces gisements en retirant le pergélisol. Le professeur Jean-Michel Claverie soulève en 2016 que cette exploitation conduit à manipuler des choses auxquelles l’homme n’a jamais été exposé, et accuse les exploitants russes de ne prendre « aucune précaution bactériologique ».

Conséquences de la fonte du pergélisol plus près de chez nous

Rupture d’un glacier en Inde

Le 7 février 2021, dans la province indienne d’Uttarakhand, une vallée de l’Himalaya, un torrent d’eau, de glaces et de débris à détruit le petit village de Rishinanga, puis le barrage cinq kilomètres plus bas. Dans le village de Raini, les ponts, les routes, les maisons ont été balayés avant même que l’alerte ai pu être donnée.

La raison de cette catastrophe est le débordement d’un lac glaciaire d’altitude suite à la rupture du glacier qui était le barrage naturel pour le lac l’empêchant de déborder.

Menace dans les Alpes

Une portion de 500.000 mètres cube de glacier, sur le territoire de la commune italienne de Courmayeur, risque à tout moment de s’effondrer après l’apparition d’une profonde fracture. La faute aux variations de températures, toujours plus élevées chaque été dans le massif. 

Ce phénomène inquiète Hervé Le Treut, climatologue et membre de l’Académie des Sciences. Sur l’antenne de LCI, le scientifique explique que “le paysage montagnard est bousculé” par le réchauffement global de la planète.

Fonte des glaciers en France

La Mer de glace à Chamonix. Le plus long glacier de France recule de 8 à 10 mètres par an, soit 120 mètres en un siècle. La température moyenne observée près du Massif du Mont-Blanc a augmenté de 4° entre les années 1950 et les années 2000. De quoi considérablement fragiliser les géants de glaces. Les glaciologues ont désormais acté le fait que “des glaciers d’altitude puissent fondre“, explique Hervé Le Treut. “Un phénomène qu’on risque de voir de manière beaucoup plus fréquente à l’avenir“.

Conclusion

Il y a de nombreux dangers liés à la fonte du pergélisol elle-même liée au réchauffement climatique pour la continuité de la vie sur la planète. Ces problèmes sont liés d’une part aux activités humaines et d’autre part aux effets de la rétroaction due à la fonte du pergélisol.

Nous avons peut-être déjà atteint un point de non-retour et la vie des générations futures sera différentes de la nôtre. Il y aura de plus en plus de migrations climatiques.

L’humain est le seul de tous les êtres vivants qui détruit son habitat pour des raisons de confort ou de profit. Certains nous alertent sur ces problèmes, mais les gouvernements sont lents à mettre en place des solutions. Il faudrait que la conscience collective prenne le problème à bras le corps et n’attende plus les décisions de nos gouvernants pour réagir.

 

Mes propos sont clos.

Pleine lune 18.01.2022

En guise d’introduction au parchemin que je présenterai en février sur les énergies du calendrier lunaire 2022, je souhaiterais parler de la prochaine pleine lune qui aura lieu demain le 18/01/2022.

Il s’agit de la première pleine lune de l’année. L’occasion de faire table-rase du passé. 

Celle de janvier est appelée pleine lune du loup en hommage à cet animal dont on entendait les hurlements les longues nuits froides d’hiver.

Que l’on ne s’y méprenne pas : le loup ne manifeste pas sa faim en hurlant, il s’agit pour lui d’un moyen de communication avec ses semblables pour entretenir des liens sociaux.

Face à nos réseaux sociaux (facebook, twitter, instagram, etc), je doute de plus en plus de la qualité de la communication en général et de la profondeur des échanges en particulier.
Ces réseaux sociaux soit disant en faveur de la communication nous isolent au final derrière nos écrans et tuent la vraie communication en favorisant le parler pour ne rien dire, se créer une vie par procuration, combler des manques et des vides ou le co-vid(e).
La pandémie et le confinement ont fait le reste.

Finalement, je me demande si ce n’est pas plus intelligent de faire comme Merlin dans un épisode de Kaamelott et de planter le roi Arthur en plein conseil de guerre pour aller soigner un loup qui hurle suite à une chute dans un éboulement.

La Nature et les cycles lunaires ont influencé l’Humanité depuis la nuit des temps et nous y connecter nous éclairera bien plus sur nous-mêmes que les réseaux (tentaculaires ?) sociaux qui nous font perdre notre identité dans leurs méandres.

La première pleine lune de l’année aura lieu le mardi 18 janvier à 0h51. Il s’agit d’une pleine lune en Cancer qui porte au paroxysme les énergies de la super nouvelle lune en Capricorne du 2 janvier.

Les nouvelles lunes sont le moment propice pour fixer nos intentions et les pleines lunes le moment de lâcher prise.
Le lâcher prise étant parfois bien plus difficile que de fixer nos intentions ou projets, surtout lorsqu’il s’agit d’un bagage émotionnel, qui selon le vécu de chacun, peut s’avérer très lourd.

Dans l’Antiquité, on consultait des oracles pour avoir des réponses.

Un chevalier, par définition, est toujours en quête, et le début d’une quête commence par se poser les bonnes questions, mais à soi-même, pas à un oracle pour se décharger volontairement de la responsabilité de la réponse.

Une question mène toujours à une quête, la racine étymologique des deux mots étant les mêmes. Et les réponses impliquent la responsabilité de nos décisions et de nos actes.

Les quêtes et les questions à se poser – aussi dures soient-elles – sont en réalité d’excellents guides pour avancer. Comme la pleine lune est propice au lâcher prise, pourquoi ne pas commencer par se demander si on a quelque chose ou quelqu’un à pardonner ? A commencer par se pardonner à soi-même, d’être son propre bourreau par exemple.

Savoir faire preuve d’indulgence envers soi-même permet l’acceptation que nous sommes en perpétuelle évolution sur notre chemin de vie.

Les questions à se poser pour faire le tri et avancer dans sa vie son moins compliquées qu’il n’y parait.

Qu’est-ce qui me fait sentir en accord avec moi-même ? Qu’est-ce que j’aimerais faire ? Qu’est-ce qui me passionne ? Qu’est-ce qui me donne de l’enthousiasme et de l’énergie ?
Les réponses viendront d’elles-mêmes, encore faut-il se prendre le temps d’écouter notre petite voix intérieure.

Certains prendront peut-être aussi le temps de faire une liste de victoires personnelles.

Le but n’étant pas de le faire dans une intention d’orgueil, bien au contraire, mais de le faire en toute modestie, simplement pour constater sa propre évolution.

Il s’en suivra forcément de la gratitude et de la reconnaissance pour de nombreuses choses, situations et personnes.

Notre entourage et l’Univers ont besoin de cette gratitude pour évoluer, transmuter cette énergie et pour nous la rendre.

Eprouver de la frustration, de la colère, de la tristesse et des regrets est pleinement humain, mais constitue peut-être aussi des brèches émotionnelles par lesquelles le malin s’infiltre pour se nourrir de notre énergie et grandir.

Se battre contre quelque chose nous prive de notre énergie vitale et ne crée que du négatif tandis que se battre pour quelque chose ne peut que nous faire évoluer, élever notre taux vibratoire, augmenter notre énergie et
révéler le meilleur de nous-mêmes, parfois contre toute attente.

Existe-t-il une alchimie émotionnelle capable de transformer en positif toute expérience négative ?

Cette pleine lune sera accompagnée d’un alignement de Mercure, planète de la communication, de l’écriture et des voyages, avec le planétoïde Chiron – centaure guérisseur de la mythologie grecque dont l’immortalité a été échangée contre la constellation du sagittaire.

Un moment hautement privilégié pour guérir certaines blessures.

La puissance de la communication est manifeste, il sera dommage de s’en priver.

Parfois, un petit mot peut guérir bien des maux. Surtout sur les réseaux sociaux…

La symbolique du chiffre quarante dans le calendrier des fêtes païennes et chrétiennes

Le mois de février n’est pas sans rappeler les crêpes, les beignets, mardi gras,
la fête, les déguisements, carnaval, bref une période d’excès avant d’entrer dans la
période de jeûne marquée par le Carème, une période symbolique de quarante jours
très présente dans les calendriers chrétiens et païens.

1er février : Imbolc (associé à la rune Peorth, la rune du savoir caché)

Un peu partout dans les sociétés païennes, le cycle du carnaval commençait après les fêtes de Noël qui proviennent des célébrations païennes du solstice d’hiver pour un cycle d’environ 40 jours qui nous amène au 2 février, jour de la Chandeleur, anciennement le jour du mardi gras dans les sociétés païennes.
Si l’on part du solstice d’hiver du 21 décembre, environ 40 jours plus tard – 43 pour être précis – nous sommes au 1er février, fête d’Imbolc qui marque l’arrivée du printemps.

Si l’on part de la veillée de Noel le 24 décembre, exactement 40 jours plus tard le 2 février, le lendemain de la célébration d’Imbolc, nous célébrons une ancienne fête païenne devenue ensuite la fête chrétienne de la Chandeleur du latin « candela » qui signifie chandelle et qui correspond à la fête chrétienne de la Présentation du Christ au Temple.

Dans les sociétés germaniques et celtiques, la fête d’Imbolc du 1er février était une fête « lustrale » après les rigueurs de l’hiver. C’était la fête de la grande déesse, la mère universelle que l’on célébrait sous le nom de Brigantia en Gaule et qui a donné le prénom Brigitte en français.

Les quarante jours qui séparent le solstice d’hiver de la fête d’Imbolc sont ceux du carnaval. C’est une période préparatoire où l’homme recherche son harmonie avec la nature en provoquant les énergies vitales par des chants et des danses sacrés qui symbolisent le rythme changeant des saisons passant de l’endormissement hivernal à
l’explosion vitale du printemps. Pour l’homme, l’apogée de cette période d’épreuves était le 2 février jour traditionnel du mardi gras.

Ce cycle de quarante jours symbolise les forces de dissolution en action avant de retrouver l’équilibre homme-nature. Le Carnaval est le sacre du printemps. Les peuples germaniques, scandinaves et celtes fêtaient Frey et Freya dieux de la fertilité.

Dans les sociétés païennes d’Europe du nord, la musique, les chansons et la danse étaient intimement liées à l’expérience du sacré et tenaient un rôle prépondérant lors de la fête du mardi gras du 2 février, qu’on associe soit au barde des civilisations païennes, soit au bouffon associé au fou de carnaval.

Le rôle du barde dans la société germanique et celtique était prépondérant. Ces bardes nordiques initiés aux mystères d’Odin n’étaient pas seulement des conteurs d’histoire et de légendes mais aussi des maitres enseignant les mystères y compris l’art runique.

Le pouvoir de la poésie rituelle était très important dans les sociétés païennes. De même que la personne connaissant les anciens chants et poèmes était respectée dans la société médiévale. Elle était représentée par le bouffon.

Dans la société médiévale, le bouffon était également une figure importante de la cour. Le roi comme les seigneurs vassaux avaient leur fou qui les divertissait. L’image qui reste aujourd’hui est celle d’un personnage divertissant à la limite du ridicule mais le fou était en réalité un personnage bien plus subtil.

Sous le masque du bouffon se dissimulait un barde ou un homme sage. Car le fou c’est celui qui s’est brûlé à la flamme du savoir sacré, c’est un initié aux savoirs ésotériques. Le fou du carnaval est à cet égard un exemple frappant.

Le carnaval durait autrefois une semaine pendant laquelle toutes les règles étaient abolies, les classes sociales n’existaient plus. On fêtait alors une période fascinante pendant laquelle les portes du monde étaient ouvertes et où les esprits pouvaient venir se mêler aux vivants et les posséder. On fêtait le temps arrêté, une période hors du temps. C’était une fête de démesure et de folie. Le côté goinfrerie s’expliquait par le fait qu’à cette date il importe pour les hommes de se remplir entièrement et de ne laisser aucun vide par où les âmes errantes puissent pénétrer.

A l’inverse de la fête du solstice d’hiver où tout était immobile, il fallait bouger, déambuler durant tout le temps du carnaval. Tous les excès de la fête de carnaval avaient le même rôle sacré : vider les participants et les remplir du Souffle de l’Esprit et du Feu dévorant de la nature qui s’éveille. L’Etre et l’Univers ne font qu’un lors de cette fête. L’homme réintègre le ventre de la déesse mère pour s’y régénérer.

Le Carnaval était ouvert par la mort symbolique de l’hiver et c’est elle qui le ferme également : on brûlait Mardi Gras, le sire de la folie en le jetant dans un grand feu avec des masques et des costumes. Le fou du carnaval ou le bouffon, était l’être éveillé qui s’est brûlé à la lumière sacrée. A ce titre, il pouvait tout révéler sans crainte, dépositaire du savoir et des secrets.

Le carnaval réunissait symboliquement la mort (avec le squelette menant la danse) la déambulation, le voyage, l’errance de la vie et la folie. La fête se termine à minuit le jour de mardi gras. Au vacarme du carnaval païen et médiéval succédait un silence de mort et selon les régions le squelette (le seul masque restant) ou un vieillard portant une lanterne traversait les rues et vérifiait que personne n’était dehors pour laisser place au Carême.

Runes et Tarot

Pour en revenir à la rune Peorth associée à la fête païenne du mardi gras du 2 février, tout comme le barde ou le fou, elle ne représente pas un simple divertissement elle ouvre sur le monde du sacré. Peorth désigne un stade de la recherche où le chercheur peut progresser grâce à une aide extérieure.

Cette aide peut être soit une personne extérieure soit le subconscient du chercheur, ce qui l’amènera à creuser et chercher à l’intérieur de lui-même.

Ce guide quel qu’il soit peut être difficile à reconnaitre car sous le masque du bouffon se trouve en réalité l’homme sage, le guide spirituel et le conseil qu’il donne peuvent parfois être difficile à reconnaitre et à interpréter.

Symboliquement le chercheur peut aussi être le Fou, voyageant péniblement vers le but de sa quête spirituelle (une bonne illustration est donnée par le mat ou le fou du tarot).

A juste titre, un fou est très souvent considéré comme tel – quel que soit le domaine de recherches d’ailleurs – car sa réflexion, ses recherches ainsi que ses découvertes dépassent celles des autres.

La rune Peorth enseigne que les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent et que ce serait une erreur de se fier aux apparences (appât-ranse). Discerner la vérité est un chemin long et difficile et il faudra beaucoup de patience et d’expérience au chercheur pour y parvenir.

Rappelons que la lame du Mat ou du Fou du Tarot, est la lame 22, chiffre que l’on retrouve dans l’année 2020, année précisément folle car marquée par la crise sanitaire du covid 19. Peut-être que nos travaux de chercheurs consistent autant à discerner ce qui se cache derrière cette folie qu’à tirer profit de la situation pour se reconnecter à soi-même et poursuivre nos recherches.

Symbolique du nombre 40, numérologie et Tarot

Quarante est le chiffre de l’épreuve initiatique. La pratique de la mise en quarantaine du malade est significative dans le sens où la quarantaine ou mise à l’écart représente bien une épreuve.

Rappelons le chiffre quarante dans la Bible :

– Le Déluge : pluie pendant quarante jours et quarante nuits

– Jacob : son embaumement dure quarante jours

– Moïse : il jeûne durant quarante jours et quarante nuits après la remise des Tables de l’Alliance par Dieu

– Jésus : il passe quarante jours dans le désert, symbole de confrontation au diable, ou période de recentrage et de connexion avec soi-même ?

– L’Ascension : la montée du Christ au ciel intervient quarante jours après sa résurrection donc quarante jours après Pâques.

– Le Carême : du latin quadragesima dies soit le quarantième jour, le temps de pénitence et d’épreuves dure quarante jours.

Par ailleurs, il existe un rapport entre les nombres 13 et 40.

D’une part parce que ces deux chiffres sont des expressions modifiées du quaternaire : 1+3 = 4 et 4+0 = 4

D’autre part parce que la treizième lettre de l’alphabet hébraïque Mem a une valeur numérique de quarante.

Or le treize est le nombre de l’instabilité fondamentale de la transition et du passage violent et difficile d’un état à un autre. Il s’illustre notamment dans l’arcane XIII du Tarot de Marseille la lame sans nom qui représente la mort symbolique.

Ainsi treize et quarante partagent les mêmes significations d’épreuves initiatiques et de trépas permettant la seconde naissance, la naissance spirituelle.

Notons que selon le Talmud, quarante jours avant la naissance d’un homme ou d’une femme il est décidé dans le ciel qui sera sa compagne ou son compagnon dans la vie ainsi le mariage est écrit dans le ciel.

Dans les conte des mille et une nuits, les voleurs auxquels Ali Baba est confrontés est au nombre de quarante signifiant une fois de plus l’épreuve qui attend le héros, le sage ou le saint.

Autres pistes sur la quarantaine dans le calendrier :

– Le 2 février, jour de la Chandeleur se trouve 40 jours après la veillée de Noël (24 décembre)

– Quarante jours après le 2 février vient la fête de Pâques qui devrait tomber théoriquement le 14 mars, or Pâques n’est pas une fête fixe. Entre le 2 février et la réelle fête païenne de Pâques appelée Ostara du 21 mars et qui correspond aussi à l’équinoxe de printemps s’écoulent exactement 47 jours.

– On retrouve également 47 jours entre le mardi gras le 16 février 2021, veille du mercredi des Cendres qui marque l’entrée en Carême (17 février 2021) et Pâques le dimanche 4 avril 2021. (fête mobile qui a lieu le premier dimanche
après la 1ère pleine lune après l’équinoxe de printemps). 

N.B : cette année le 21 mars jour d’équinoxe tombe un dimanche (pour voir le rayon vert de la Cathédrale si ouverte au public).

– Quarante jours après l’équinoxe du 21 mars nous sommes au 30 avril, fête païenne de Walpurgis, la grande nuit des sorcières des traditions germaniques le 30 avril, suivie de la fête de Beltaine le 1er mai qui purifie le monde des forces ténébreuses libérées lors de la nuit de Walpurgis et qui marque également le début de l’été pour les civilisations païennes du nord de l’Europe.

N.B certains pensent que le suicide d’Hitler le 30 avril 1945 n’était pas une date choisie au hasard. En effet, Hitler dans son idéologie nazie cherchait un lien – notamment dans les sciences occultes – entre le peuple allemand et les peuples germaniques pour soi-disant revendiquer la pureté de la race germanique.

– Pour les églises d’Orient notamment orthodoxe, l’entrée en Carème est marquée par le « Lundi Pur » qui aura lieu cette année le 15 mars 2021, soit 48 jours avant la Pâques orthodoxe du 2 mai 2021.

– la fête de l’Ascension (cette année le jeudi 13 mai 2021) a toujours lieu 40 jours après Pâques (4 avril 2021).

– la Pentecôte quant à elle, du grec πεντηκοστη ημερα (pentekosti imera) qui signifie cinquantième jour est en revanche célébrée comme son nom l’indique le cinquantième jour après Pâques.

Cette thématique fait bien entendu l’objet d’un autre parchemin mais sans trop entrer dans les détails, notons que l’Eglise considère la Pentecôte comme le point de départ de sa mission dans le monde. C’est la réalisation de la promesse du Christ aux apôtres au moment de son Ascension 10 jours plus tôt qui s’illustre par une belle citation pour conclure : 

« Vous allez recevoir une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » 

Actes 1 :8

Le bien être

Après GOG et MAGOG, il m’a paru difficile de faire un parchemin sur l’effondrement.

Cette prise de conscience est survenu après avoir visité un ami malade du cancer et avoir eu , au téléphone, une amie qui est dépressive après 2 années de covid et par cette guerre aux portes de l’Europe qui a ajouté des inquiétudes supplémentaires à son mal être.

Ainsi, après avoir pris conscience, je ne pouvais pas vous infliger ,MM BB.AA. SS ET FF., des inquiétudes supplémentaires mais au contraire vous apporter quelques clefs pour avoir du bien être.
Ces 5 clefs sont issus du Maître yogi SADHGURU, en effet, il me semble que ce Maître yogi était le plus proche de ce que je ne pouvais pas mettre en mots. La simplicité est bien souvent difficile à exprimer.

Pour terminer, mon introduction, je dois dire que depuis de nombreux mois, j’ai repris la méditation au début sa durée était de 15 mn, maintenant elle est d’une heure. Je ne la fait pas tous les jours afin de ne pas rentrer dans des obligations. Je peux conclure que j’en tire un bien être qui me donne plus d’énergie.

Nous avons tous été heureux mais le problème est comment conserver ce bien être.

Mais qu’est ce que le bien être? Quand sentons nous ,vraiment bien dans notre vie ? C’est certainement lorsque nous sommes heureux. Même si nous sommes malades, en gardant le morale, nous avons toutes les chances de guérir. Les médecins nous le disent, garder sa capacité à vouloir vivre c’est déjà un bon traitement.

Fondamentalement, le bien être est un certain niveau de joie, une certaine exubérance de la vie. Ainsi en terme de vie, nos énergies vitale sont plus vives. La dépression est au contraire une baisse de notre énergie vitale.

Pour conserver notre énergie vitale, nous n’avons pas à nous imposer des résolutions, nous avons besoin d’outils pour nous assurer que nous ne sombrons pas. Tout le monde sait ce que c’est le bonheur par contre , il nous est difficile de le faire perdurer.

Premier outil

Faites un audit de votre vie une fois par semaine ou par mois pour savoir si vous avancez ou vous reculez vous avez besoin de tenir des comptes.
Ai je été dans le bien être cette semaine ? Suis je un peu plus joyeux cette semaine que la semaine dernière ? Chacun d’entre nous, avons fait ces comptes, à un moment donné de notre vie mais lorsque ceux ci sont devenus douloureux parce que nous avons constaté que étions en faillite, nous avons abandonné.

Dans cette vie il n’y a que deux choses, la première, à quel point nous sommes joyeux , la deuxième est combien de joies nous donnons autour de nous.
Ne tenons pas le compte de nos biens car nous ne les emporterons pas avec nous. La vraie richesse de la vie et sa merveilleuse expérience. La joie n’est pas un but en soi mais c’est une ambiance nécessaire à la vie. Si nous ne créons pas cette ambiance tout ce que nous avons est nécessairement gâché.

Deuxième outil

N'oubliez pas que la vie est courte

Ne vivons pas avec cette idée que nous sommes immortels.
Il faut être conscient de notre mortalité pour éviter de perdre son temps dans des futilités mentir, se disputer etc.
Cette conscience d’être mortel n’est pas négatif car elle nous permet d’accomplir ce qui est essentiel pour nous et notre entourage.

Troisième outil

Prenez votre bonheur en main

Notre karma c’est nous qui en sommes les auteurs.
Notre vie et l’expérience de notre vie sont entièrement de notre fabrication.
Dès que nous comprenons que notre karma est notre création nous pouvons alors le changer.
Notre karma n’est pas une chose qui nous tombe dessus car il est constituer par nos actions donc nous avons toute la liberté de modifier notre karma.

Quatrième outil

Mettez tout de côté avant d'aller dormir

Avant d’aller au lit , mettez tout ce qui n’est pas vous de côté
ma maison , mon travail , ma femme, mon compagnon, mes enfants, mes vêtements , mon corps, toutes les pensées émotions de tout cela faites un tas.
Au bout du compte, un jour vous arriverez à mettre de côté tout ce que vous n’êtes pas et il ne restera que vous.

Cinquième outil

5 minutes par jour pour l'Amour

Ce que l’on appelle Amour est fondamentalement la douceur de nos émotions.
L’être humain aspire en permanence à être quelque chose de plus d’où ce besoin à inclure d’autres choses qui ne font pas parties de Nous même c’est le cas pour une histoire d’Amour.
5 minutes chaque jour , allez vous asseoir avec quelque chose qui ne signifie rien pour vous, un arbre, un oiseau ,une fleur au bout d’un certain temps vous constaterez que vous regardez avec le même amour cette chose que vous portez à votre femme , vos enfants etc.
Alors votre regard que vous portez sur le monde aura changé et cela n’a pas d’importance que le monde le sache ou pas . Ainsi nous réalisons que l’Amour n’est pas ce que l’on fait mais la façon que l’on est.

L'Ordre de la Rose+Croix

Très éminent Bailli, mes frères et sœurs chevaliers et écuyers,

Lors de notre dernier Chapitre, je vous avais annoncé que je préparerais un travail sur les liens de filiation existant entre les Cathares, les Templiers et  l’Ordre de la Rose-Croix. Mais je me suis rendu compte que mon intention était peut-être trop ambitieuse, dans le sens où il me faudrait alors évoquer la vertigineuse lignée des Initiés, qui se sont transmis le flambeau de la Connaissance depuis la nuit des temps, le plus souvent sous le sceau de la clandestinité et du secret. Il m’aurait fallu remonter à la Tradition Primordiale, puis à l’Atlantide, à l’Egypte, à la Grèce Antique, à l’Empire Romain et aux Premiers Chrétiens, aux Bâtisseurs de Cathédrales, aux Cathares et aux Templiers, aux Alchimistes, et enfin à l’Ordre de la Rose – Croix depuis sa résurgence au XVII° siècle. Cette évocation nous prendrait beaucoup trop de temps. Je me limiterai donc aujourd’hui à faire un exposé sur l’Ordre en lui-même, quitte à faire ultérieurement un travail sur le cheminement de la Connaissance Initiatique dans le temps et dans l’espace, à travers l’évolution des âmes et des consciences.

Permettez-moi de commencer par une citation, dont l’auteur est Serge Hutin, écrivain et historien rosicrucien :

« Parallèlement aux religions officielles, il a toujours existé des organisations ésotériques qui se sont consacrées à perpétuer leur propre héritage spirituel à travers les âges. Parmi ces organisations figure l’Ordre de la Rose – Croix, dont l’existence fut rendue publique au XVII° siècle, mais dont les origines sont encore plus anciennes ».

Un matin de 1623, les Parisiens furent interpellés par de mystérieuses affiches placardées dans les rues de Paris : « Nous, Députés du Collège Principal des Frères de la Rose – Croix, faisons séjour visible et invisible en cette ville par la grâce du Très – Haut vers lequel se tourne le cœur des justes. Nous montrons et enseignons, sans livres ni marques, à parler toutes sortes de langues des pays où nous voulons être pour tirer les hommes, nos semblables, d’erreur de mort. S’il prend envie à quelqu’un de nous voir par curiosité seulement, il ne communiquera jamais avec nous, mais si la volonté le porte réellement à s’inscrire sur le régistre de notre Confraternité, nous, qui jugeons des pensées, lui feront voir la vérité de nos promesses, tellement que nous ne mettons point le lieu de notre demeure en cette cité, puisque les pensées, jointes à la volonté réelle du lecteur, seront capables de nous faire connaître à lui, et lui à nous ».

Ces affiches se référaient donc à une mystérieuse Fraternité, à une société secrète, celles des Rose-Croix. Ce n’était pas la première fois que cette Fraternité faisait parler d’elle. Auparavant, elle avait publié trois Manifestes devenus célèbres dans le monde de l’ésotérisme : la « Fama Fraternitatis », la « Confessio Fraternitatis » et « les Noces Chymiques de Christian Rosenkreuz ».

De nos jours, ont sait que ces trois Manifestes furent rédigés par un Collège de Rose-Croix : le Cercle de Tubingen. Parmi eux figurait notamment Valentin Andrae et Johann Ardt. Tous étaient des passionnés d’hermétisme, d’alchimie et de Kabbale. Publiée en 1614, la « Fama Fraternitatis » s’adresse aux dirigeants politiques et religieux, ainsi qu’aux scientifiques de l’époque. Tout en dressant un constat plutôt négatif sur la situation générale en Europe, elle révèle l’existence de la Rose-Croix à travers l’histoire allégorique de Christian Rosenkreuz, depuis le périple qu’il mena à travers le monde avant de fonder la Fraternité rosicrucienne, jusqu’à la découverte de son tombeau. Ce Manifeste en appelle à une réforme universelle.

La « Confessio Fraternitatis » fut publiée en 1615. Ce deuxième Manifeste complète le premier, d’une part en insistant sur la nécessité pour l’homme et la société de se régénérer, et d autre part en indiquant que la Fraternité des Rose-Croix possède une science philosophique permettant d’opérer cette régénération. En cela, elle s’adresse aux chercheurs désireux de participer aux travaux de l’Ordre et d’œuvrer au bonheur de l’humanité. L’aspect prophétique de ce texte intrigua beaucoup les érudits de l’époque.

Publiées en 1616, les « Noces Chymiques de Christian Rosenkreuz », dans un style assez différent des deux premiers Manifestes, relate un périple initiatique qui représente la quête de l’illumination. Ce périple de sept jours se déroule en grande partie dans un mystérieux château, où doivent être célébrées les noces d’un Roi et d’une Reine. En termes symboliques, les « Noces Chymiques » relatent le cheminement spirituel qui conduit tout initié à réaliser l’union entre son âme, l’Epouse, et Dieu, l’Epoux.

Comme l’ont souligné des historiens, des penseurs et des philosophes, la publication des trois Manifestes rosicruciens ne fut ni anodine, ni inopportune. Elle se produisit à une époque où l’Europe traversait une crise existentielle très importante : elle était divisée sur le plan politique et se déchirait dans des conflits d’intérêt économiques. Les guerres de religion semaient le malheur et la désolation jusque dans les familles. La science prenait son essor et se donnait une orientation matérialiste. Les conditions étaient misérables pour la majorité des gens. Seule une élite savait lire et écrire.

Les Rose-Croix sortaient donc de leur silence pour en appeler à plus d’humanisme et de spiritualité. Pour résumer l’idéal qui animait les Rose-Croix du XVII° siècle, on peut citer Comenius, considéré de nos jours comme le père spirituel de l’Unesco : « Nous voulons que tous les être humains, ensemble ou pris isolément, jeunes ou vieux, riches ou pauvres, nobles ou roturiers, hommes ou femmes, puissent pleinement s’instruire et devenir des êtres achevés. Nous voulons qu’ils soient instruits parfaitement et formés, non seulement sur tel ou tel point, mais également sur tout ce qui permet à l’homme de réaliser intégralement son essence, d’apprendre à connaître la Vérité, à ne pas être trompé par des faux-semblants, à aimer le Bien et à na pas être séduit par le Mal, à faire ce qu’on doit faire et à se garder de ce qu’il faut éviter, à parler sagement de tout avec tout le monde. Enfin, à toujours traiter les choses, les hommes, Dieu, avec prudence et non à la légère, et à ne jamais s’écarter de son but : le Bonheur ».

S’il est un fait que les origines historiques de la Rose-Croix se situent au XVII° siècle, son héritage traditionnel semble beaucoup plus ancien. Certains historiens de l’ésotérisme le font remonter à l’Antiquité égyptienne, à l’époque d’Amhenotep IV, plus connu sous le nom d’Akhenaton, qui fut le premier à instaurer le monothéisme en Egypte. Comme le confirment la plupart des égyptologues, il existait à cette époque des « écoles de mystères », c’est-à-dire des écoles dans lesquelles on étudiait les mystères de l’Univers, de la Nature et de l’Homme lui-même. Cette étude donna naissance à une gnose, une connaissance secrète qui se serait perpétuée à travers les siècles. D’Egypte, l’antique sagesse serait passée dans la Grèce Antique par l’intermédiaire des Pythagoriciens, puis dans l’ancienne Rome par le biais des Néoplatoniciens. Les Alchimistes du Moyen-Age en auraient hérité et l’auraient finalement transmise aux Rose-Croix du XVII° siècle. Dans l’un de ses livres, Michael Maier, qui faisait partie de la Fraternité rosicrucienne de l’époque, écrivit d’ailleurs : « Nos origines sont égyptiennes, brahmaniques, issues des Mystères d’Eleusis et de Samothrace, des Mages de Perse, des Pythagoriciens et des Arabes ».

Mais l’antique héritage ne resta pas figé au XVII° siècle : il se perpétua dans les siècles suivants et donna naissance à plusieurs mouvements rosicruciens. Au XVIII° siècle, le plus important fut connu sous le nom d’Ordre de la Rose-Croix d’Or d’Ancien Système, qui compta des membres illustres, parmi lesquels le Prince Fréderic-Guillaume et le Duc Ferdinand de Brunswick, auquel on doit la publication du livre : « Symboles secrets des Rosicruciens des XVI° et XVII° siècles ». Ce mouvement rosicrucien s’intéressait surtout à l’alchimie et à l’hermétisme.

Au XIX° siècle, c’est l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix, fondé par Stanislas de Guaita et Josephin Péladan, qui attira le plus l’attention. Il fut connu essentiellement à travers les salons de peinture qu’il organisa à Paris. Des peintres symbolistes aussi célèbres que Ferdinand Knopf, Emile Bernard, ami de Toulouse-Lautrec et de Gauguain, Georges de Feure, Jean Delville, Charles Filiger, Eugène Grasset, présentèrent leurs œuvres durant ces salons. Selon les termes de Peladan, le but de cet Ordre rosicrucien était de : « Restaurer en toute splendeur le culte de l’idéal avec la Tradition pour base et la Beauté pour moyen ». Je vous signale que le musicien Eric Satie en fut membre et qu’il composa à cette époque « Les sonneries de la Rose-Croix ».

Depuis le début du XX° siècle, c’est l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, également connu sous le sigle A.M.O.R.C., qui constitue le mouvement rosicrucien le plus important. Ouvert aux hommes et aux femmes de toute nationalité, de toute religion et de toute classe sociale, l’A.M.O.R.C. transmet un enseignement qui s’échelonne sur douze degrés, et qui depuis 1909, se présente sous une forme écrite. Parallèlement, les membres qui le souhaitent peuvent se réunir dans des Loges pour tenir des travaux collectifs fondés sur la Tradition orale de l’Ordre, comme cela se faisait dans les siècles passés. C’est également dans ces Loges, dont le décorum s’inspire le plus souvent de l’Egypte antique, que l’on peut recevoir les initiations aux différents degrés.

De quoi traite l’enseignement rosicrucien ?… Si l’on en croit la littérature ésotérique, il couvre un domaine très vaste et intègre les grands thèmes de la Tradition, parmi lesquels : les origines de l’univers, le temps et l’espace, les lois de la matière, de la vie et de la conscience, les phénomènes psychiques, la nature des rêves, les fonctions et les attributs de l’âme, les mystères de la mort, de l’après-vie et de la réincarnation, le symbolisme traditionnel, la science des nombres et autres sujets mystiques. Les Rose-Croix s’intéressent également aux liens ontologiques existant entre l’Homme, la Nature et Dieu qu’ils assimilent à l’intelligence absolue d’où toute la Création a émané au commencement des temps. Selon eux, cette intelligence est inconcevable et inconnaissable, mais elle se manifeste à travers des lois dites divines, au sens de lois naturelles, universelles et spirituelles. D’un point de vue rosicrucien, le bien-être des hommes réside dans le respect de ces lois, ce qui implique de les étudier et de les connaître.

Parallèlement à l’enseignement qui lui est propre, l’Ordre de la Rose-Croix prône une philosophie fondée sur l’alchimie spirituelle. Celle-ci ne consiste pas à transformer les métaux vils en or comme le faisaient les alchimistes d’antan, mais à transmuter les défauts de la nature humaine en leurs qualités opposées : l’orgueil en humilité, l’égoïsme en générosité, l’intolérance en bienveillance, et ainsi de suite. En application de ce principe, les Rosicruciens œuvrent à leur perfectionnement et s’évertuent à devenir meilleurs dans leur comportement, d’où le symbolisme traditionnel du Chevalier Rose-Croix. D’une manière générale, ils pensent que si le mal existe sur terre, c’est parce que les hommes se complaisent dans leur faiblesse et n’aspirent pas suffisamment au Bien. L’humanisme rosicrucien consiste donc à améliorer le monde en s’améliorant soi-même.

Préoccupé par la marche du monde et soucieux de contribuer à son évolution, l’A.M.O.R.C. a publié en mars 2001 un quatrième Manifeste : la « Positio Fraternitatis Rosae Crucis ». Alors que les trois Manifestes parus au XVII° siècle s’adressaient plutôt à l’élite intellectuelle, celui-ci est destiné à un public plus large. D’une manière générale, il dresse un constat sur la situation de l’humanité, situation que les Rose-Croix jugent très préoccupante. Ils pensent en effet que le monde est devenu trop individualiste et trop matérialiste, ce qui expliquerait la crise à laquelle il est confronté dans de nombreux domaines. Ils en appellent donc à davantage d’humanisme et de spiritualité, condition selon eux pour que la Terre devienne un lieu de Paix, d’Harmonie et de Fraternité.

Je précise également que l’A.M.O.R.C. parraine une Université connue sous le nom d’Université Rose-Croix Internationale, également connue sous le sigle U.R.C.I.. Cette Université interne fonctionne à travers différentes sections, parmi lesquelles une section en égyptologie, en psychologie, en musique, en traditions, en philosophie, en médecine, en écologie, en art et en sciences physiques. Chaque section fait connaître le fruit de ses travaux à travers des conférences, des séminaires ou des congrès ouverts au public, ainsi que par le biais de livres ou d’articles publiés dans la revue Rose-Croix. D’une manière générale, le but de l’U.R.C.I. est de promouvoir une culture spiritualiste et d’établir un pont entre le mysticisme et la science, à la lumière du passé et dans la perspective d’un avenir ouvert à la connaissance.

« Qui donc a marié la Rose à la Croix ? », écrivit Goethe. Nul ne le sait … La croix fut employée à des fins diverses dans nombre de cultures et de traditions, et ce depuis la plus haute antiquité. Quant à la rose, elle est depuis toujours le symbole universel de la beauté, de la pureté et de l’amour. Pour les Rosicruciens, les deux symboles réunis ont une signification bien particulière : la croix symbolise le corps physique de l’homme, et la rose en son centre son âme en voie d’évolution. La Rose-Croix n’est donc pas un symbole religieux. Elle représente la dualité de l’être humain, et le fait qu’il évolue de vie en vie vers la Perfection, jusqu’à atteindre l’état de Sagesse. D’après la Tradition rosicrucienne, quiconque réalise cet état n’est plus dans l’obligation de se réincarner. Pleinement épanouie, la rose de son âme n’a plus besoin de la croix pour se parfaire. Dès lors, elle demeure en toute conscience dans l’immensité divine. Là se trouve peut-être le sens de cette mystérieuse formule : « Ad rosam per crucem, ad crucem per rosam ».

Conclusion

En guise de conclusion, j’ajoute qu’au cours de son histoire, l’Ordre de la Rose-Croix a compté des personnages célèbres parmi ses membres et ses sympathisants. Outre ceux qui ont été cités dans mon exposé, en voici quelques-uns :

  • Théophraste Paracelse (1496-1541), médecin et alchimiste
  • Giordano Bruno (1548-1600), philosophe et théologien
  • Francis Bacon (1561-1626), philosophe et homme d’Etat
  • Robert Fludd (1574-1637), médecin et philosophe
  • Jean-Baptiste Van Helmont (1577-1644), médecin et alchimiste
  • René Descartes (1596-1650), philosophe
  • André Le Nôtre (1613-1700), paysagiste
  • Thomas Vaughan (1622-1665), médecin et alchimiste
  • Baruch Spinoza (1632-1677), philosophe
  • Isaac Newton (1642-1727), scientifique et philosophe
  • Wilhelm Leibniz (1646-1716), philosophe et mathématicien
  • Benjamin Franklin (1706-1790), scientifique et homme d’Etat
  • Le Comte de Saint-Germain (1707-1784), alchimiste
  • Cagliostro (1743-1795), thaumaturge et alchimiste
  • Karl Von Eckarthausen (1752-1803), théosophe
  • Eliphas Levi (1810-1875), occultiste
  • Marie Corelli (1855-1924), écrivain
  • Gérard Encausse/Papus (1865-1916), médecin et occultiste
  • François Jollivet-Castelot (1874-1937), alchimiste et écrivain
  • Harvey Spencer Lewis (1883-1939), écrivain
  • Nicolas Roerich (1874-1947), peintre et écrivain
  • Jeanne Guesdon (1884-1955), écrivain
  • Yves Klein (1928-1962), peintre
  • Edith Piaf (1915-1963), chanteuse

J’ai dit et je l’ai écrit, très éminent Bailli.

La pierre runique de Kensington

Introduction

La pierre runique de Kensington est une pierre plate rectangulaire en grauwacke couverte de runes sur sa face et son côté. Son origine et sa signification ont été contestées depuis sa « découverte » en 1898 à Solem Township (Comté de Douglas) près de Kensington, Minnesota. Elle suggère que des explorateurs scandinaves auraient atteint le centre de l’Amérique du Nord au xive siècle.

Les savants et historiens considèrent majoritairement que c’est un canular. Il existe quelques personnes qui proposent des explications étranges ou farfelues.

Pierre runique de Kensington
Pierre runique de Kensington

La découverte de la pierre runique

Olof Öhman, un fermier d’origine américano-suédoise, déclare en 1898 avoir trouvé la pierre alors qu’il débarrassait sa terre d’arbres et de troncs afin de pouvoir la labourer. Elle a été trouvée sur un monticule ou un côté de colline, couchée face contre terre et enchevêtrée dans les racines d’un arbre supposé être âgé d’au moins une dizaine d’années. Aux dires de plusieurs témoins, quelques-unes de ces racines étaient aplaties et épousaient la forme de la pierre. Le fils d’Öhman, âgé d’une dizaine d’années, a alors remarqué des inscriptions et le fermier déclara qu’ils pensaient avoir trouvé un almanach indien. L’artefact a des dimensions de 76 × 41 × 15 cm et pèse environ 90 kg.

Au moment de cette découverte, le séjour de Leif Erikson au Vinland (Terre-Neuve actuellement) était largement abordé et il en est résulté un regain d’intérêt pour l’âge des Vikings dans toute la Scandinavie. Cinq ans plus tard, un archéologue danois prouve qu’il était possible de naviguer jusqu’en Amérique du Nord à bord de bateaux de l’époque. Il y eut aussi des tensions entre la Suède et la Norvège, dues à leurs indépendances récentes : quelques Norvégiens prétendirent que la pierre était un canular suédois et des accusations du même type vinrent de Suède, s’appuyant sur le fait qu’il était fait référence sur la pierre à une expédition conjointe de Norvégiens et Suédois lorsqu’ils appartenaient au même royaume.

La pierre est exposée peu après dans une banque locale. Une copie de l’inscription fait son chemin jusqu’au département de langue grecque de l’université du Minnesota, puis à Olaus. J. Breda, un professeur de littérature et de langues scandinaves de cette même université de 1884 à 1899, qui avait quelque intérêt dans la trouvaille. Il fait une traduction, déclara la pierre comme contrefaçon et en envoie des copies à des linguistes en Scandinavie. L’archéologue norvégien Oluf Rygh déclare aussi qu’il s’agit d’une contrefaçon, en se fondant sur une lettre de Breda. Les preuves archéologiques d’établissements vikings au Canada ne devant apparaître que 50 ans plus tard, l’idée de vikings errant à travers le Minnesota à cette époque semble alors impossible aux yeux de la plupart des universitaires.

La pierre est ensuite envoyée à l’Université Northwestern de Chicago. Personne n’étant capable d’identifier le moindre contexte historique valable, la pierre est renvoyée à Öhman, qui l’aurait déposée face contre terre près de la porte de son grenier comme pierre pour nettoyer ses chaussures et enlever les clous (des années plus tard, son fils rapporta qu’il n’en était rien et qu’ils l’avaient en fait déposée dans un hangar adjacent). En 1907, la pierre est achetée, apparemment pour 10 dollars par Hjalmar Holand, un étudiant diplômé de l’université du Wisconsin. Holand ravive alors l’intérêt du public et d’autres études sont menées par le géologue Newton Horace Winchell (Minnesota Historical Society) et le linguiste George Flom (Philological Society de l’université de l’Illinois), qui publient tous deux leurs conclusions en 1910.

Si on se réfère à Winchell, le peuplier sous lequel la pierre fut trouvée avait été détruit mais plusieurs peupliers proches et de même taille ont été coupés et, en comptant leurs anneaux, il a été déterminé qu’ils étaient âgés de 40 ans. Comme la région en question n’a été colonisée qu’après 1858, il est apparu que la pierre ne pouvait être une contrefaçon. Winchell conclut aussi que l’aspect désagrégé de la pierre indiquait que l’inscription avait bien 500 ans.

Pendant ce temps-là, Flom trouve une nette divergence entre les runes utilisées dans l’inscription de Kensington et celles en usage au xive siècle. De même, les formes linguistiques ne correspondent pas aux exemples de cette époque.

La plupart des controverses sur l’authenticité de la pierre de Kensington sont fondées sur un conflit entre les preuves linguistiques et physiques. Le fait que la pierre runique ait été découverte par un fermier suédois dans le Minnesota à une période où l’histoire viking et la culture scandinave étaient très populaires et la publication de plusieurs articles sujets à caution, font qu’un voile tenace de scepticisme en résultera pendant plus de 100 ans.

Un peu d’histoire

En 1354, le roi de Norvège Magnus Smek accorda une lettre de protection à Paul Knutson (en) pour un voyage au Groenland. Les établissements à l’ouest du Groenland avaient été retrouvés abandonnés — seul du bétail y subsistait — quelques années plus tôt et il était supposé que la population avait rejeté l’Église (et sa mainmise sur les fermes locales, acquises progressivement comme paiements de taxes diverses), était retournée au paganisme et partie vers ce qui sera connu plus tard comme l’Amérique du Nord.

En 1887, l’historien Gustav Storm mentionne ce voyage, suggérant son retour vers 1363 ou 1364. Il semble qu’il s’agisse des premiers travaux publiés qui se réfèrent à un voyage vers l’Amérique du Nord, concordant avec la date inscrite sur la pierre. Cela a depuis été confirmé par une lettre écrite en 1577 par Gérard Mercator à John Dee. Cette lettre donne un extrait des travaux plus anciens de Jacobus Cnoyen (maintenant perdus) décrivant un voyage au-delà du Groenland dont le retour avec 8 hommes à bord date de 1364. Cnoyen mentionne également qu’un prêtre était du voyage et que celui-ci le décrivit dans un livre appelé Inventio Fortunate, livre qui est d’ailleurs cité dans nombre de documents du Moyen Âge ainsi que de la Renaissance, mais dont aucune copie ne subsiste.

L’Inventio est cité sur certaines cartes datant du xvie siècle comme étant leur source à propos de la description de l’Arctique. On ne sait pas si le voyage alla jusqu’à la baie d’Hudson mais quelques cartes montrent cette baie au moins 100 ans avant sa première exploration connue. Cela influence apparemment Christophe Colomb pour la planification de son voyage à travers l’Atlantique. Donc, même si un faussaire talentueux avait pu déduire la date à mettre sur la pierre en fonction des informations disponibles à cette époque, il semble qu’une expédition ait bien eu lieu à l’époque mentionnée sur la pierre.

Un peu de géographie

Kensington est situé près d’une route de communication terrestre entre la baie d’Hudson et les bassins de drainage du Mississippi. Une route naturelle de navigation dans le sens nord-sud s’étend de la baie d’Hudson vers la rivière Nelson, en passant par le lac Winnipeg, puis vers la Rivière Rouge du Nord par un canyon formé par le retrait du glacier du lac Agassiz. Cela s’arrête brutalement au bas de ce qui semble être le lit d’une ancienne rivière (un type de site caractérisé par une élévation du sol due au rebond isostatique), à l’ouest du lac Cormorant. On suppose ainsi que des explorateurs entrant en Amérique du Nord par le nord, cherchant une route vers le sud (potentiellement aidés par des Amérindiens, ceux-ci connaissant les voies navigables), seraient naturellement arrivés dans la zone de Kensington

Artéfacts

La voie navigable peut également contenir des signes de la présence viking. Au lac Cormorant, dans le comté de Becker au Minnesota, il y a trois rochers avec des trous triangulaires similaires à ceux utilisés pour amarrer les bateaux le long de la côte norvégienne au xive siècle. Holand a trouvé d’autres trous triangulaires dans des roches près du lieu où la pierre fut trouvée. Un morceau d’acier scandinave du xive siècle servant à allumer des feux est également trouvé entre le lac Cormorant et Kensington, lieu où la pierre runique a été découverte.

D’autres artefacts vikings datés du xive siècle ont été trouvés au Minnesota, mais apparemment aucun d’entre eux n’a été découvert sous contrôle archéologique, par conséquent il est impossible d’éliminer la possibilité qu’ils n’aient été apportés par des Européens que plusieurs siècles plus tard. De manière similaire, la datation de quelques trous d’amarrage à ressemblance viking reste évasive.

Le débat au sujet de l’authenticité de la pierre

Holand apporte la pierre en Europe et, pendant que les journaux du Minnesota débattent de son authenticité, la pierre est rapidement écartée par des linguistes suédois.

Durant les 40 années qui suivent, Holand lutte pour intéresser les opinions publique et savante à la pierre, rédigeant des articles et plusieurs ouvrages. Il rencontra un bref succès en 1949 lorsque la pierre est exposée à la Smithsonian Institution, des savants tels que William Thalbitzer et S. R. Hagen publiant des articles défendant son authenticité.

Cependant, et à peu près au même moment, les publications des linguistes scandinaves Sven Jansson, Erik Moltke, Harry Anderson et K. M. Nielsen (parallèlement à un livre à succès d’Erik Wahlgren), jettent de nouveau le doute sur la provenance de la pierre runique.

Avec Wahlgren, l’historien Theodore Blegen affirme platement qu’Öhman fabriqua l’artefact tel un faussaire, probablement avec l’aide d’autres personnes de la région de Kensington. Une autre opinion semble apparaître en 1976 avec la traduction d’une cassette audio réalisée par Walter Gran plusieurs années auparavant. Gran dit que son père John confessa en 1927 qu’Öhman a fait lui-même l’inscription. Cependant, l’histoire de John Gran était fondée sur des anecdotes d’autres personnes qu’il avait entendues à propos d’Öhman. De plus, même si cela était présenté comme une confession sur son lit de mort, Gran vécut plusieurs années après en ne faisant aucune autre déclaration à propos de la pierre. Néanmoins, la pierre runique de Kensington est alors largement perçue comme un canular.

La possibilité que la pierre runique ait une provenance scandinave est réactivée en 1982 quand le linguiste Robert Hall de l’université Cornell publie un livre (et une suite en 1994) s’interrogeant sur la méthodologie de ces critiques. Il démontre que les problèmes d’impairs philologiques sur la pierre runique pouvaient être le résultat normal de variantes dialectales par rapport au vieux suédois standard de l’époque. De plus, il affirme que les critiques avaient eu tort de ne pas prendre en compte l’aspect physique, qu’il trouva comme étant un argument de poids en faveur de l’authenticité.

En 1983, inspiré par Hall, Richard Nielsen (un ingénieur et chercheur en linguistique de Houston au Texas) étudie la runologie et la linguistique de la pierre runique de Kensington, et écarte plusieurs controverses appuyant la thèse de la contrefaçon. Par exemple, la rune qui avait été interprétée comme étant un “J” (et selon les critiques, inventée par le fraudeur) pouvait être interprétée comme étant une forme rare de la rune “L” trouvée seulement dans quelques rares manuscrits du xive siècle.

Nielsen remarque aussi que le dialecte trouvé sur la pierre runique était un dialecte “a” très différent du dialecte “e” parlé par la plupart des suédois tels que Öhman. Ce dialecte était utilisé en premier lieu près de la région de Bohuslän dans le sud-ouest de la Suède, près de la frontière norvégienne et proche d’une zone danoise. En référence à Nielsen, le langage sur la pierre semble apparaître comme une combinaison de formes dialectales venant de langages croisés.

Qu’en est-il un siècle après la découverte

En décembre 1998, exactement un siècle après la découverte de la pierre de Kensington et pour la première fois depuis le rapport de Winchell de 1910, une analyse physique détaillée est menée ; elle inclut une photographie par un microscope à lumière réfractable, un prélèvement de roche et un examen au microscope électronique à balayage. En novembre 2000, le géologue Scott F. Wolter présente les résultats préliminaires suggérant que la pierre avait suivi un processus de changement relatif à un séjour dans le sol d’un minimum de 50 à 200 ans.

Par exemple, Wolter note la perte totale de mica sur la surface inscrite de la pierre. Des échantillons de pierres tombales dans le Maine âgés de 200 ans montrent une très grande dégradation en pyrite mais pas sa disparition complète comme cela a pu être remarqué sur la pierre. Étant donné que les échantillons de pierre tombale n’ont pas été sujets aux mêmes contraintes que la pierre, la comparaison suggère cependant que la pierre runique ait été enterrée bien avant le premier établissement européen moderne dans cette zone en 1858.

Quelques critiques avaient noté que les traces de burin avaient très bien survécu, se demandant comment cela avait pu être possible sachant qu’elles avaient dû endurer des siècles de gel-dégel et d’infiltrations. Cependant, l’arrière de la pierre a conservé des craquelures glaciaires qui sont-elles âgées de plusieurs milliers d’années. D’autres observateurs disent que les runes avaient subi les mêmes conditions climatiques que le reste de la pierre.

Dans The Vikings and America (1986), l’ancien professeur de l’UCLA Erik Wahlgren écrit que les anomalies linguistiques et syntaxiques du texte suggèrent que la pierre est une contrefaçon mais en 2001, Nielsen publie un article sur le site Internet Scandinavian Studies, qui écarte cette affirmation en même temps que d’autres arguments, comme celui qui présente les runes comme provenant de la forme plus moderne des runes de la province de Dalécarlie en Suède. Il montre que même si certaines runes sur la pierre runique de Kensington sont similaires à ces runes plus modernes, plus de la moitié n’avaient aucune connexion possible avec les runes de Dalécarlie et pouvaient être donc expliquées par le style du xive siècle.

Le texte

L’inscription sur la face (où plusieurs mots peuvent manquer à cause de la dégradation et de la calcification d’une partie de la pierre) dit :

« 8 göter ok 22 norrmen paa opthagelse farth fro winlanth of west Wi hathe läger weth 2 skylar en thags norder fro theno sten wi war ok fiske en thag äptir wi kom hem fan X man rothe af bloth og ded AVM frälse af illum. »

Traduction :

« 8 Goths de Scandinavie et 22 Norvégiens dans un voyage d’exploration venant du Vinland allant vers l’ouest. Nous avons établi des abris sur 2 îles rocheuses à un jour au nord de cette pierre. Nous avons pêché une journée. Quand nous sommes rentrés nous avons trouvé 10 de nos hommes en sang et morts AVM (Ave Maria) délivre-nous des démons ! »

Le texte sur le côté dit :

« har X mans we hawet at se äptir wore skip 14 thag rise from theno odh Ar wars Herra 1362. »

Traduction :

« Envoyé 10 hommes vers la mer pour aller chercher notre bateau 14 jours de trajet depuis ici An 1362 de notre Seigneur. »

La traduction anglaise est celle de Nielsen faite en 2001 :

« 8 Geats (South Swedes) and 22 Norwegians on acquisition venture from Vinland far to the west We had traps by 2 shelters one day’s travel to the north from this stone We were fishing one day. After we came home found 10 men red with blood and dead AVM (Ave Maria) Deliver from evils!

I have 10 men at the inland sea/lake to look after our ship 14 days travel from this wealth/property Year of our Lord 1362 »

Le AVM est historiquement valable à partir du moment où tout explorateur scandinave devait être catholique à cette époque.

Comme exemple de la discussion linguistique relative à ce texte, le terme suédois opthagelse farth (voyage d’exploration), ou updagelsfard comme il apparaît souvent, n’est pas connu que ce soit dans l’ancien suédois, l’ancien danois, le néerlandais moyen ou l’allemand moyen, durant les XIVe et xve siècles. Le mot contemporain et correct devrait être upptäcktsfärd. Cependant, dans une conversation avec Holand en 1911, le lexicographe du dictionnaire de l’ancien suédois (Soderwall) note que le travail de Holand s’était limité principalement à des documents légaux, écrits en langage formel et évolué et que la racine du mot opdage pouvait avoir été un terme allemand ancien emprunté. Les linguistes qui critiquaient l’authenticité de la pierre considèrent ce mot comme un néologisme et notent que l’auteur suédois Gustav Storm, à la fin du xixe siècle, utilise souvent ce mot dans une série d’articles sur l’exploration viking, ces articles ayant été publiés dans un journal norvégien dont on sait qu’il circula dans le Minnesota.

Nielsen suggère que le Þ transcrit en caractères différents ci-dessus comme th ou d pourrait avoir également un son en t. Donc pour lui, le mot se traduirait par uptagelsfart (expédition d’acquisition), ceci étant une expression acceptable au xive siècle. Le problème avec cette suggestion est que, dans le reste du texte, la rune Thorn correspond régulièrement à des sons scandinaves modernes en d, seulement occasionnellement à des sons th anciens, et que la rune T est utilisée pour les sons en t.

Un autre exemple pointé du doigt par les sceptiques est le manque de cas grammaticaux dans le texte. Le vieux norrois a les quatre cas grammaticaux de l’allemand moderne. Ils ont disparu du langage courant au xvie siècle, mais étaient toujours prédominants au xive siècle. Aussi, le texte n’utilise pas de formes plurielles pour les verbes, qui étaient aussi prédominantes au xive siècle, mais qui ont disparu des langages courants. Les exemples sont (forme plurielle en parenthèses) wi war (warum), hathe (hafðum), [wi] fiske (fiskum), kom (komum), fann (funnum) and wi hathe (havum). Les partisans de l’authenticité de la pierre montrent en revanche des contre-exemples dans des textes du xive siècle.

Aussi, l’inscription contient des nombres runiques qui n’ont jamais été trouvés sur d’autres pierres runiques certifiées. Usuellement, les nombres sont écrits comme des mots en utilisant des runes individuelles. Par exemple, pour écrire EINN (un), les runes E-I-N-N sont utilisées (donc pas des nombres), et le mot EN (un) est dans l’inscription de Kensington.

Écrire tous les nombres (comme treize cent soixante-deux) aurait sérieusement empiété sur la surface libre de la pierre, donc l’auteur (que ce soit un fraudeur ou un explorateur du xive siècle) a simplifié les choses en utilisant les nombres runiques comme les nombres dans le système numérique arabe, qui est apparu en Scandinavie au xive siècle.

Beaucoup de runes dans l’inscription dévient de l’alphabet runique normal du xive siècle fuþark, mais en 2004, il a été découvert des runes similaires dans des notes rédigées en 1885 par un tailleur de 18 ans, passionné de musique folk, Edward Larsson. Une copie a été publiée par l’institut pour la dialectique d’Umeå, en Suède et bien qu’un article accompagnant cette publication suggérât que les runes étaient un code secret utilisé par la guilde des tailleurs, aucun usage d’alphabet runique par aucune guilde du xixe siècle n’a été rapporté.

Sans une source pour confirmer les lignes de runes de Larsson (comme par exemple un livre ancien ou un dérivé moderne d’une guilde), il est difficile de leur donner une crédibilité particulière. Ces runes auraient certes pu être disponibles pour un imposteur du xixe siècle, mais les notes de Larsson éliminent toute possibilité qui tenterait de dire que ces mêmes runes aient été inventées par l’auteur de la pierre.

Conclusion - Incertitude au sujet de l’authenticité de la pierre

La pierre de Kensington est donc soit une contrefaçon laissée là par quelqu’un ayant des connaissances profondes dans les runes médiévales et les formes d’entrecroisement de mots (apparemment inconnues de la plupart des linguistes professionnels à la fin du xixe siècle), soit un message laissé par des explorateurs scandinaves du xive siècle au cœur de l’Amérique du Nord.

Beaucoup moins probable, cela pourrait être une pierre médiévale créée par des Scandinaves et déplacée ultérieurement pour quelque raison que ce soit, ou par un imposteur qui apparemment échoua à gagner de l’argent ou provoquer un impact politique. N’importe quelle discussion à propos de cette pierre (comme suggérer que les runes de cette pierre runique furent utilisées par des guildes du xixe siècle, ou que le monticule sur laquelle elle a été trouvée avait pu être une petite île 600 ans plus tôt) est une porte ouverte pour toute mauvaise interprétation ou spéculation.

En 2002, une autre analyse de Nielsen suggère que les formes linguistiques présentes sur la pierre étaient plausibles au xive siècle. De plus, les preuves d’existence pour tous les mots et runes inhabituels ont été trouvées dans d’autres sources médiévales.

Dans un rapport commun au cours d’une exposition de la pierre en 2004 au muséum des antiquités nationales à Stockholm, Suède, Nielsen et Henrik Williams, un professeur en langues scandinaves de l’université d’Uppsala et partisan de la théorie de la contrefaçon, notèrent qu’il y avait des anomalies linguistiques pour les deux origines possibles de l’inscription (xive et xixe siècles) et que par conséquent la pierre runique nécessitait d’autres analyses avant qu’une conclusion solide ne soit apportée.

La Peur

Sérénissime Grand Maître, illustre Grand Prieur, éminente Commandeur, monseigneur l’éloquent évêque, MBAS et MBAF en ce jour de Chapitre ordinaire, il me vient à vous présenter un parchemin ayant comme thème : la peur.

Etymologiquement, le mot français peur puise ses origines dans le latin, où il est traduit par « pavor ».

Sa définition désigne un sentiment de forte inquiétude en présence ou à la pensée d’un danger, d’une menace.

En langue française courante, il existe des expressions toutes faites tel que « avoir plus de peur que de mal », signifiant avoir des atteintes physiques sans gravité. Aussi parle-t-on de « la peur du gendarme » lorsqu’on évoque la crainte d’une sanction qui incite à ne pas commettre de délit.

Également dans le langage courant on entend souvent l’expression « avoir une peur bleue » faisant allusion à une peur très vive.

En équivalence au mot « peur » , il existe le mot « phobie » , qui provient du grec « phobos » signifiant crainte, un mot qui est également utilisé au sujet des états délétères sur la santé physique et mentale des personnes qui en sont atteintes, comme par exemple la xénophobie ( la crainte de l’autre), l’agoraphobie ( la peur de la foule et des espaces découverts), l’homophobie ‘( la peur des personnes homosexuelles), la claustrophobie ( la crainte morbide de se trouver dans un espace clos), et j’en passe…

Certaines peurs peuvent carrément donner des conséquences psychiatriques tel que la paranoïa. Paranoïa qui place l’individu dans un schéma qui le sclérose et le pousse à des actes inconsidérés, voir totalement irrationnels. L’exemple actuel le plus frappant nous vient de la Russie où son dictateur Vladimir Poutine parle de guerre contre l’Ukraine et son peuple afin d’opérer à une dénazification ! Chose qui choque et interpelle la scène internationale et qui discrédite l’action russe.

Dans nos vies quotidiennes, il nous arrive bien évidemment d’avoir des sentiments de peur, de crainte. Comme par exemple la peur de la perte, que cela soit d’un être cher, de son état de santé, de sa profession, la peur de la solitude, de l’échec, d’être volé, …etc. Cela est naturel, et quelque part heureusement que nous connaissons ses sentiments car ils nous incitent à la prudence, à la protection, au discernement.

Nos ancêtres gaulois ou celtes, n’avaient-ils pas peur que le ciel ne leur tombe sur la tête ?

Dans la Bible, il y a, selon mes connaissances, 2 grands épisodes qui mentionnent la peur ou l’angoisse.

Le premier cas que nous illustre la Bible, traite le sujet des tempêtes de la vie, dans le livre de St Matthieu et à la réaction de Jésus face à la tempête ;

« Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent. Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s’étant approchés le réveillèrent, et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! Il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Ces hommes furent saisis d’étonnement. Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer ? »

Le second nous est narré par St Luc dans le Chapitre 22 verset 33 : « Jésus sortit pour se rendre, comme d’habitude au mont des oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé là, il leur dit : « Priez pour ne pas entrer en tentation », puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, il priait « Père, si tu veux, éloigne-moi de cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » Alors, du ciel descendit un ange qui le réconfortait. Dans l’angoisse, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu’à terre. Après cette prière, Jésus se leva et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormi à force de tristesse. Il leur dit « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation ».

 

MBAS et MBAF, ces 2 extraits de la Bible nous prouvent donc bien que même le fils de Dieu à savoir notre bien aimé Seigneur Jésus-Christ et ses disciples sont à même de vivre et de traverser des états de peur et d’angoisse.

En ce qui concerne notre bien aimé Seigneur Jésus -Christ, cela le place, me direz-vous, au rang d’homme tout simplement ! C’est donc la volonté du Père de nous mettre face à des épreuves, des obstacles, nous provocants des peurs, des angoisses, des complications dans nos vies ; puisque Dieu l’a aussi « infligé » à son propre fils !

Vous me direz que Dieu, le Père, est un emmerdeur qui ne nous facilite pas la vie, dans ces cas-là !

Mais cela est bel et bien, pour nous tester et nous soumettre à la vigueur et à l’intensité de notre Foi !

Même s’il faut bien l’avouer, cela n’est pas tous les jours facile et cela n’a pas comme itinéraire un long fleuve tranquille !

En dernier lieu, il me semble utile d’avoir un point de vue templier ou chevaleresque, par rapport à cette thématique de la peur.

Au Moyen Age, nous avons toutes et tous déjà entendu parler du fameux chevalier Bayard, dont la devise était : « Bayard : le chevalier sans peurs et sans reproches » !

Comme vous le savez, les chevaliers templiers sont représentés à 2 sur un même cheval. Cela symbolise qu’à deux chevaliers, les sentiments de peur, d’angoisses sont plus faciles à surmonter ; car c’est l’esprit de fraternité, l’esprit de cohésion qui permettent de diminuer les tourments d’un combat, par exemple !

Aussi, la pratique des rituels en Chapitre, et plus particulièrement notre rituel mensuel au sein du Centre miséricorde de notre bien aimé frère éloquent monseigneur Raphael, nous permets de ressortir plus grands, plus forts pour affronter ensuite nos lendemains de vie quotidiennes.

C’est à proprement parler l’égrégore des Templiers qu’évoque souvent notre sérénissime Grand Maître Antoine, qui nous fortifie à être de bons soldats du Christ, ceci au sein de la Commanderie, mais aussi dans nos vies personnelles !

Cela nous laisse donc à penser que nos aïeux frères et sœurs templiers, n’avaient rien inventés de spécial, en se réunissant en Chapitre et en ayant fondé un ordre religieux et militaire qui les rendaient plus forts par leur esprit de fraternité et d’entraide.

Conclusion

Sérénissime Grand Maître, illustre Grand Prieur, éloquent évêque, éminente Commandeur, MBAS et MBAF, mon parchemin sur le thème de la peur est à présent terminé, ma bien aimée sœur éminente Commandeur, je te cède la parole… 

La Bataille de Bannockburn

Éminente Commandeure, Illustre Grand-Prieur, Sérénissime Grand Maître, mes biens aimées sœurs, mes biens aimés frères, mon parchemin à pour sujet la bataille de Bannockburn.

Introduction

Pourquoi ce sujet ?

  • Tout d’abord parce que cette bataille a été un tournant décisif dans l’indépendance de l’Écosse, ainsi que dans la manière ou ont été menée les batailles après Bannockburn, notamment pendant la guerre de 100 ans.
  • Ensuite, il y a des récits disant que des Templiers ayant réussi à fuir la France avant la rafle du 13 octobre 1307 auraient participés à cette bataille. En quelques sorte, cette victoire écossaise serait grâce aux Templiers. J’écarte tout de suite cette hypothèse, si rien ne permet de la valider, il n’y a rien non plus pour la réfuter. J’en reparlerai dans la conclusion du parchemin.

Un peu de culture

Films
  • Braveheart, le film de Mel Gibson au sujet de William Wallace se termine sur la charge de l’armée de Robert de Bruce à la bataille de Bannockburn.
  • Outlaw King, sur NetFlix avec Chris Pine retrace la vie et l’ascension de Robert de Bruce après qu’il se soit proclamé roi d’Écosse.
Chansons
  • Le groupe de power métal suédois Sabaton parle de cette bataille dans Blood of Bannockburn.
  • Cette bataille est également le sujet d’une chanson du groupe d’heavy métal allemand Grave Digger qui se nomme The Batlle of Bannockburn.
  • L’hymne écossais Flower of Scotland raconte la défaite anglaise contre l’Écosse lors de cette bataille.

Cela nous indique l’importance que peut avoir cette bataille dans l’histoire.

Le contexte

Six mois après l’exécution par les Anglais du héros écossais William Wallace, un nouveau meneur, Robert de Bruce, parvient à un poste de commandement. Le 25 mars 1306, il se fait couronner roi d’Écosse sous le nom de Robert Ier.

Édouard Ier d’Angleterre ne tarde pas à réagir en envoyant ses forces vers le nord. Elles rencontrent les combattants de Robert de Bruce et les mettent en déroute. Sa tête mise à prix, entré en clandestinité, Robert Ier devient, après Wallace, un héros de l’indépendance écossaise.

Le 6 juillet 1307, le roi Édouard meurt après avoir fait promettre à son fils de poursuivre la campagne mais Édouard II ne suit pas ses instructions : prétextant des funérailles royales, il regagne Londres alors qu’un dernier effort lui suffisait pour mater l’insurrection. Bénéficiant d’un sursis inespéré, Robert Ier déclenche une guérilla et reprend progressivement le contrôle de la plupart des châteaux restés aux mains des Anglais.

En 1310, Édouard II lance une nouvelle offensive, mais échoue devant la politique de terre brûlée des Écossais. Le roi d’Angleterre envisage d’autres expéditions mais ses propres chefs militaires, peu désireux de suivre un souverain jugé incompétent, s’acharnent eux-mêmes à les faire échouer.

En 1313, à nouveau en confiance, Édouard Bruce (le frère du roi d’Écosse) met le siège devant le château de Stirling qui est de grande importance stratégique. Philippe Mowbray qui défend le château, passe un accord avec les assiégeants : il se rend s’il n’est pas secouru avant le 24 juillet. Ceci laisse le temps à Édouard II d’organiser une nouvelle expédition pour lever le siège et si possible y écraser l’armée de Robert Bruce, mettant ainsi fin au conflit. Il réunit entre 2 000 et 3 000 chevaliers, et entre 16 000 et 20 000 archers, hommes d’armes ou simples paysans.

Pour contrer l’offensive, Robert de Bruce ne peut rassembler que 5 000 combattants sûrs et une piétaille hétérogène.

Premier jour : 23 juin 1314

Préparatifs

Les troupes anglaises arrivent sans encombre dans la région de Stirling et avancent jusqu’à la rivière Bannock.

Près de quatre fois inférieur en nombre, Robert de Bruce sait qu’il doit s’organiser défensivement s’il veut éviter un massacre. Il choisit une position surélevée adossée à une colline (Gillies Hill) qui n’est accessible facilement que de front : le flanc gauche est protégé par un marécage, le flanc droit par les marais s’étendant de part et d’autre du Forth en aval du pont de Stirling. Sur le front coule une rivière aux rives rocheuses (la Bannock). Celle-ci est moins profonde en regard du flanc gauche de l’armée écossaise. Prévoyant une charge de la chevalerie contre son aile gauche, il fait creuser des trous d’un mètre de profondeur qu’il dissimule sous des branchages et ses hommes répandent des chausse-trapes sur le sol. L’objectif est de concentrer l’assaut ennemi sur la route qui mène à ses troupes.

Les Écossais peuvent compter sur l’organisation tactique inventée et utilisée par William Wallace à la bataille de Falkirk en 1298 : l’armée écossaise brise les charges de cavalerie grâce à des unités de piquiers alignés sur trois rangs appelés schiltrons. Robert de Bruce organise son armée en trois lignes. La première ligne est constituée par trois schiltrons. La cavalerie est placée à l’arrière de ce dispositif. Robert Bruce sort des rangs ses hommes les moins aguerris en 3e ligne et les place en réserve derrière Gillies Hill, invisibles aux yeux de l’ennemi. Il les commande en personne.

Il galvanise ses troupes et prie ceux qui ne sont pas prêts à combattre à mort de quitter le champ de bataille. Le poète écossais Robert Burns le met en vers en 1793 sous le titre Robert Bruce’s March To Bannockburn et ce chant deviendra un hymne patriotique écossais officieux avant d’être supplanté par The Flower of Scotland.

La bataille

Ainsi que Robert Bruce l’a prévu, la chevalerie anglaise se lance à l’assaut en chargeant l’aile gauche écossaise. Sûrs de leur force, les Anglais chargent sans attendre l’arrivée des troupes de soutien. L’assaut se brise dans les pièges et les pieux. Au cours de ce premier contact, un chevalier anglais, Henri de Bohun, repère Robert Bruce et le provoque en combat singulier, selon la coutume féodale. Celui-ci tourne au bénéfice de l’Écossais qui aurait coupé son adversaire en deux avant de rejoindre la réserve.

Un second assaut de la chevalerie anglaise, mené par sept cents cavaliers, contraint la gauche écossaise au repli et isole une partie des combattants écossais. Conscient de ne pouvoir refermer la brèche, Robert Bruce laisse son aile gauche se tirer seule du mauvais pas, au risque de la voir anéantie. Mais l’aile gauche écossaise, malmenée, soutient les autres chocs et Clifford, le nouveau commandant anglais du secteur, meurt au cours d’une de ces charges. La tombée de la nuit arrête le carnage, les deux adversaires campant sur leurs positions.

Deuxième jour : 24 juin 1314

Le 24 juin au matin, décidé à forcer la ligne écossaise, Édouard II demande au comte de Gloucester de mener une charge générale. Mal coordonnée, la charge de la chevalerie anglaise s’empale sur les piques écossaises. Édouard II tente un ultime effort en engageant ses archers gallois. Mal ajustés, leurs tirs tombent au-delà des schiltrons écossais ou, pire, sur les premières lignes anglaises.

Jugeant le moment de la contre-attaque venu, Bruce engage ses unités et force les Anglais au repli sur un terrain difficile. Les archers gallois sont rapidement dispersés par une charge de la cavalerie écossaise. L’intervention de la réserve écossaise amène la déroute définitive de l’armée anglaise. S’enfuyant au galop, Édouard II ne s’arrête qu’à l’abri des remparts du château de Dunbar.

Le 24 juin 1314, les 5 000 ou 6 000 soldats écossais réussissent à prendre en tenaille l’armée anglaise, forte de près de 20 000 hommes, entre deux ruisseaux, le Pelstream Burn et le Bannock Burn. Sans espace pour manœuvrer ni pour charger, la cavalerie lourde anglaise, fleuron de l’armée d’Édouard, est paralysée et se fait massacrer sur place. Le reste de la cavalerie prend la fuite, entraînant une véritable réaction en chaîne : les cavaliers ayant pris la fuite, Édouard II décide (pour les convaincre de revenir, disait-il) de les suivre. Les réserves anglaises, n’ayant pas pu combattre, faute de place, et voyant le roi se retirer, effectuent une retraite. Enfin, les Anglais du front, se trouvant tout d’un coup tout seuls, se débandent. Les Écossais poursuivent ces fuyards, prenant les nobles prisonniers contre rançon, et massacrant tous les autres. Une exception : les Écossais de l’armée d’Édouard, qui haïssaient Robert Bruce, sont faits prisonniers. On les exécute publiquement ultérieurement, montrant ainsi ce qui arrive aux traîtres à leur pays.

Conséquences

Conséquences politiques

Cette victoire, due à la stratégie de Robert de Bruce, parachève l’indépendance du pays. Il restera indépendant jusqu’en 1707, quand le « Union Act » unifie les deux pays. Jacques VI d’Écosse, descendant de Bruce, devint à la fois roi d’Angleterre et d’Écosse en 1603 mais les pays sont restés indépendants jusqu’en 1707.

Conséquence tactiques

Cette bataille est, après celle de Falkirk en 1298 et de Courtrai en 1302, l’un des premiers exemples de l’utilisation coordonnée de piquiers sur les champs de bataille médiévaux et remet en cause la place prépondérante de la cavalerie lourde sur le champ de bataille. En effet, depuis le XIème siècle et l’apparition des étriers et de la selle profonde, les chevaliers chargent lance tenue « en chantaîne » c’est-à-dire horizontale, ce qui leur confère avec l’inertie de leur destrier une puissance dévastatrice considérable. L’infanterie, ne pouvant résister à un tel assaut frontal, a perdu toute influence en terrain découvert (elle reste utile en cas de siège). D’autre part, pour justifier son statut social, la noblesse doit conjuguer richesse, pouvoir et bravoure sur le champ de bataille : vivant du labeur paysan, le maître se doit de manifester sa largesse en entretenant la masse de ses pendants. L’Église a œuvré pour canaliser les chevaliers-brigands dès la fin du Xème siècle.

À partir du concile de Charroux en 989, les hommes en armes sont priés de mettre leur puissance au service des pauvres et de l’Église et deviennent des milites Christi (Soldats du Christ). La noblesse se différencie donc du reste de la population par son sens de l’honneur et doit faire montre d’esprit chevaleresque, protéger le peuple et rendre justice en préservant un certain confort matériel. Elle doit justifier sur le champ de bataille son statut social : l’adversaire doit être vaincu face à face dans un corps à corps héroïque. Cette volonté de briller sur les champs de bataille est accrue par l’habitude de l’époque de faire des prisonniers et de monnayer leur libération contre rançon. La guerre devient donc très lucrative pour les bons combattants et les risques d’être tués sont donc amoindris pour les autres.

La défaite des chevaliers anglais face aux Écossais à la bataille de Bannockburn va les pousser à changer leur manière de combattre. Ils réduisent la cavalerie lourde et utilisent plus d’archers (souvent des Gallois équipés de l’arc long) et d’hommes d’armes à pied protégés des charges par des pieux plantés dans le sol (ces unités, pour accroître leur mobilité, se déplacent à cheval mais combattent à pied). La pluie de flèches oblige l’adversaire à attaquer et les Anglais retranchés bénéficient donc du choix du terrain (en général une colline, ou un bourbier). Grâce à cette tactique, les Anglais remportent plusieurs batailles importantes contre les Écossais dont la bataille de Dupplin Moor en 1332 et celle de Halidon Hill en 1333. De même, les charges de cavalerie se brisent sur les pieux et sous la pluie de flèches. Les chevaux sont peu protégés avant le XVème siècle et les chevaliers meurtris par la chute et engoncés dans leurs lourdes armures sont des proies faciles pour les hommes d’arme à pied. La chevalerie française subit de lourdes défaites à Crécy en 1346, à Poitiers en 1356 ou à Azincourt en 1415, face aux archers gallois. Indirectement, la bataille de Bannockburn explique les victoires anglaises de la guerre de Cent Ans.

L’utilisation des piquiers sur le champ de bataille est largement reprise par la suite sur les champs de bataille d’Europe de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance : les piquiers flamands et suisses, les lansquenets allemands ou les tercios espagnols reprennent le principe en l’améliorant. L’infanterie redevient reine des batailles.

Conclusion - La thèse controversée des Templiers à Bannockburn

Les Templiers auraient aidé Robert le Bruce à remporter la bataille de Bannockburn, c’est du moins l’hypothèse controversée faite par plusieurs auteurs, comme Baigent et Leigh, bien que ceux-ci ne soient pas des historiens, ou Evelyn Lord, dans son ouvrage The Knights Templar in Britain. En Écosse, l’ordre de Clément V de confisquer tous les biens des Templiers n’est en effet pas totalement appliqué, en particulier depuis que Robert Ier d’Écosse a été excommunié, et n’obéit plus au pape. En 1312, les frères chevaliers sont absous en Angleterre et en Écosse par Édouard II d’Angleterre, et réconciliés dans l’Église.

Le professeur Robert L.D. Cooper, documents à l’appui, conteste cependant cette thèse, de même que M. Haag, dans son ouvrage Templars: History and Myth, celui-ci affirmant que la présence des Templiers à cette bataille aurait été inventée par les francs-maçons d’Écosse en 1843.

Mes propos sont clos !

L'Ordre Jedi

L’ordre Jedi est un ordre de fiction des films Star Wars créé par George Lucas. Il s’est inspiré des samouraïs pour les tenues et pour leur philosophie, les Jedis sont comme des moines-guerrier avec leur croyance en la Force. Comme notre Ordre du Temple, ils œuvrent pour la paix et la justice.

L’Ordre des Jedi c’est quoi ?

L’ordre des Jedi c’est un peu comme notre Ordre des moines-soldats. Ils ont une hiérarchie bien précise, un code, une tenue qui permet de les distinguer avec leur arme le sabre laser. Il y a un conseil qui gère, prend les décisions importantes et envoi les Jedi en mission. Les Jedi sont surtout des diplomates ou médiateurs, ils ont même été élevés au rang de généraux durant la guerre des clones. Ils forment aussi les jeunes « padawan » qui sont sensibles à la Force pour transmettre leur savoir acquis depuis bien longtemps. Et pour monter les échelons il avait une épreuve à passer et il avait tout un rituel pour cela.

La hiérarchie

Comme tout ordre il a une hiérarchie très stricte et fidèlement respectée. La hiérarchie se présente ainsi.

Initié : De très jeunes enfants arrivaient dans l’ordre avec un potentiel dans la Force et étaient jugés capable de devenir de futurs Jedi.

Apprentie :C’est là où leur formation commence. Ils vont en cours, apprennent à manier la Force et vont chercher leur cristal kyber (c’est le cristal qui donne la couleur de la lame) pour faire leur premier sabre laser et pour apprendre à s’en servir. Tout cela se fait avec un chevalier ou maitre Jedi. C’est là aussi qu’il doivent se démarquer pour être choisi par un chevalier ou par un maitre.

Padawan : Une fois choisi par un chevalier ou maitre Jedi, le Padawan a une tresse ou autre chose au niveau des cheveux qui le distingue des autres et c’est là que la transmission de savoir commence. Il a un entrainement intensif et il suit son instructeur dans toutes ses missions.

Chevalier Jedi : C’est un Padawan qui a passé les épreuves et les a réussies. C’est le rang le plus commun dans l’ordre. Quand on parle de Jedi sans préciser de rang on fait généralement référence au chevalier Jedi.

Maître Jedi : Pour avoir ce rang, il faut qu’un chevalier Jedi ait réussi à instruire un Padawan et à en faire un chevalier.

Pour ceux qui ne sont pas arrivé à devenir des chevalier Jedi, ils n’ont pas de distinction et ils travaillent dans le temple comme agriculteurs, mécaniciens, cuisiniers ou font d’autres tâches.

Il existe des titres honorifiques destinés aux membres les plus éminents comme :

Maître de l’Ordre : Ce titre est détenu par le leader du Haut Conseil Jedi, qui préside les séances du Haut Conseil.

Grand Maître : C’est le Jedi le plus ancien et le plus sage qui a le droit à ce titre.

Comme notre Ordre du Temple, nous avons aussi une hiérarchie avec le profane, le novice, l’écuyer, le Chevalier, le Grand Prieur et les autres.

Le code Jedi

Tout comme l’Ordre du Temple, les Jedi ont un code. Il se présente sous forme d’un poème qui dit.

Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix.
Il n’y a pas d’ignorance, il y a la connaissance.
Il n’y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n’y a pas de chaos, il y a l’harmonie.
Il n’y a pas la mort, il y a la Force.

Ce code devait être respecté. Il interdisait au chevalier et Maître Jedi de ne pas avoir plus d’un Padawan. Que toute forme d’attachement comme l’amour, le mariage et la famille était prohibée mais cela n’empêchait pas d’éprouver de la compassion et d’estimer que chaque vie était précieuse. Mais chacun peu le comprendre à sa façon aussi.

Pour moi, ce sont les deux premières phrases qui me parlent le plus.

Dans la première phrase « Il n’y a pas d’émotion, il a la paix »

Quand les Jedi devaient gérer un conflit diplomatique, ils ne pouvaient pas prendre en compte leurs émotions et sentiments, ils devaient rester neutres et devaient garder une paix intérieure pour rester calmes quand la situation montait dans les tours. Cette phrase vaut aussi pour la vie au quotidien, rester calme quand on nous parle mal et de ne pas enchérir par la colère.

Dans la deuxième phrase « Il n’y a pas d’ignorance, il y a la connaissance »

Cette phrase vaut pour le Maître comme pour l’initié ; car il faut apprendre de tout, des erreurs à la moindre information, même banale. Cette phrase vaut très bien pour notre Ordre aussi vu qu’on cherche la connaissance avec les parchemins de nos sœurs et frères. Il ne faut pas rester dans l’ignorance, toujours chercher à apprendre même si c’est anodin, comme j’aime le dire il n’y a pas de question bête.

Comme dit, ces deux phrases me parlent beaucoup et les autres, peut-être que c’est à vous qu’elles parleront.

La tenue Jedi

Comme tout ordre, les Jedi ont une tenue. Elle est composée d’un pantalon, de bottes en cuir, d’une tunique, d’une ceinture en cuir pour ranger du matériel et accrocher le sabre laser et d’un manteau. Les couleurs les plus utilisées était le marron, le blanc et le gris. Ces vêtements était l’habit officiel, elle était légère pour faciliter leur mouvement au combat au sabre laser et humble vu qu’ils n’ont pas le droit à l’attachement. La tenue a une double signification, d’abord spirituelle car les Jedi ressemblent à des moines avec leur manteau et à des guerriers quand ils se battent sans leur manteau. Comme notre Ordre, on peut nous reconnaitre grâce à la croix pattée comme on reconnait un Jedi avec ses vêtements et son sabre laser.

Conclusion

George Lucas s’est donné beaucoup de mal à créer cette Ordre Jedi, il a dû faire beaucoup de recherche et s’est inspiré surtout de la culture japonaise. Ce qui m’intrigue le plus c’est qu’il a y curieusement beaucoup de ressemblances avec notre Ordre du Temple, mais je n’ai rien trouvé comme quoi George Lucas a appartenu à un ordre quelconque que ce soit templier ou franc maçon.

Symbolique

La symbolique dans tout ça, c’est qu’en comparant l’Ordre des Jedi et le notre, il a des similitude.

  • L’ordre Jedi croit en la Force, nous on croit en Dieu
  • Il a une hiérarchie bien précise, dans l’Ordre du Temple aussi
  • Ils ont une tenue pour être reconnus, pour le Temple, c’est la croix pattée
  • Ils ont un code à respecter tout comme les Templiers

Cela me frappe encore plus depuis que je suis rentré dans l’Ordre. Pour finir je n’ai pas évoquer leur pire ennemi les Sith, car je ferai un parchemin sur eux prochainement.

Le Graal

Introduction

Au début, j’étais comme tout le monde, je croyais que le graal était un objet magique que les Templiers gardaient précieusement. Jusqu’au jour où, je regardais une émission sur le Graal sur Discovery science et que le présentateur aventurier finit sont émission en disant « le seul graal qui existe c’est le savoir qu’on accumule » et là ça a été le déclic pour moi et que le graal n’est pas cet objet magique que l’on croit.

Le Graal c’est quoi ?

Il a plusieurs objets assimilés au Graal. Un plateau à large bord, une pierre incandescente, une coupe ou un calice. Mais ce qui est sûr c’est que c’est un objet de fiction créé par Chrétien de Troyes dans le roman Perceval ou le conte du Graal où le graal a une grande importance dans l’histoire du roman. Le problème c’est que l’auteur est mort avant de finir son livre et qu’il na jamais pu donner la vraie description du Graal. Vu que ce sont d’autres auteurs qui ont repris et fini le roman, et qui ont adapté le Graal à leur récit et leur point de vue, c’est la raison pour laquelle il y a plusieurs objets qui représentent le Graal. On le voit dans un épisode de Kaamelott où même la Dame du Lac dit « que même les dieux ne savent pas se que c’est » et donne la description de la corne d’abondance.

Le Graal objet mystique ?

On donne un certain nombre de pouvoirs aux différents objets que représente le Graal par exemple, il y a la corne d’abondance qui fait apparaitre de la nourriture à volonté, le plateau à large bord est un dérivé de la corne d’abondance qui donne de la nourriture à volonté aux chevaliers de la Table Ronde. Et la représentation la plus connue d’entre tous c’est la version de la coupe ou calice de la Cène avec les apôtres où Jésus a bu dedans et que Joseph d’Arimathie a utilisé pour recueillir le sang du Christ. Apparemment ce serait la source de ses pouvoirs : de guérir les personnes et de donner la vie éternelle à ceux qui boivent dans cette coupe, doit-on voir un lien avec la Fontaine de Jouvence ?

C’est de là que viendrait le terme Saint Graal, on disait sang réal : qui signifie de sang royal ou même divin.

Mais le problème sur l’identité du Graal provient des récits de romans dits fantastiques qui sont inventés de toutes pièces, c’est comme si je voulais un vrai sabre laser mais c’est impossible vu que ça n’existe pas.

Pourquoi la quête du Graal ?

Pourquoi chercher un objet mystique qui n’existe même pas ?

Pour la gloire, peut-être.

Pour moi, quand un chevalier disait qu’il partait à la recherche du Graal, c’était pour découvrir d’autres pays et chercher la connaissance, apprendre des langues différentes et même une recherche sur soi-même, car même s’il revient les mains vides, il revient avec un savoir à partager. Même de nos jours, quand on dit rechercher le Graal, c’est qu’on recherche inconsciemment plus la connaissance qu’un objet mystique. Oui, de nos jours on est toujours à la recherche du Graal, que se soit l’objet pour les archéologues ou nous-mêmes qui cherchons à approfondir nos connaissances que se soit au travail ou dans la vie de tous les jours, certaines personnes on cette soif de connaissances. Comme moi, en étant novice puis écuyer au sein de notre groupe et il n’y a pas si longtemps, j’ai rempli ma coupe de savoir en apprenant à jouer à un jeu de carte qui s’appelle Magic et là je fais de petits tournois pour bien apprendre les règles et quelques subtilités.

La quête du Graal c’est ça : vouloir et chercher à apprendre de nouvelles choses même si elles sont anodines.

Les Templiers et le Graal

Aurait-on vraiment confié le Graal un objet mystique et pleins de pouvoirs aux Templiers ?

Bien sûr que non, comme dit précédemment le Graal est un objet imaginaire. Pour ma part, j’ai une réflexion personnelle, qui est qu’ils ont utilisé le mot Graal comme un subterfuge, ils ont remplacé le mot savoir par Graal.

Je vous explique donc : Chrétien de Troyes a écrit cinq ouvrages sur le mythe arthurien dont le cinquième qui est Perceval ou la quête du Graal écrit au XIIème siècle et coïncidence c’est le même siècle que l’Ordre du Temple a été reconnu et à Troyes encore une coïncidence, je pense que certains chevaliers ont dû lire ses ouvrages et se sont rendu compte que le Graal était important et qu’il n’avait pas de vraie définition et ils se sont approprié le mot. Et oui, pour eux le Saint Graal c’est le savoir, quand ils disent qu’ils ont trouvé le Graal en revenant des Croisades c’est juste qu’ils sont revenus avec pleins de savoir et de connaissances. Tout le monde croyait que les Templiers revenaient avec un objet avec des pouvoirs alors qu’ils revenaient juste avec du savoir et je pense qu’avec tout ce qu’ils ont appris, il ne faut pas que ça tombe entre de mauvaises mains. C’est plus simple de faire croire qu’ils avaient trouvé un objet mystique.

Les symboliques du Graal

Le Graal a plusieurs symboliques, pour les Chrétiens, il représente la foi, on boit toujours le vin dans une coupe quand on partage le pain et le vin. Pour d’autres, il représente la fontaine de jouvence, vu que si on boit dans cette coupe on a la vie éternelle, mais il faut avoir le cœur pur. Et oui, tout se mérite !

Est-ce que je recherche le Graal ?

Oui je cherche le Graal, je suis toujours à la recherche de savoir, de découvertes et de me perfectionner dans mon travail et j’ai même trouvé le Graal, c’est une personne qui me tient beaucoup à cœur.

Conclusion

Le Graal comme objet mystique de fictions et un mot très bien employé pour l’époque. On a tous un Graal : l’amour d’une personne, un animal, un objet fétiche ou d’autre choses. Mais on est aussi à la recherche de se Graal comme envie d’apprendre, se perfectionner dans son travail ou dans un autre domaine. Que sait-on réellement sur le Graal, rien mais tout à la fois. Il a eu pleins d’objets consacrés à ce mot. Les Templiers ont dissimulé leurs connaissances derrière ce mot et c’est ce qui les a peut-être conduits à leur perte.

Le nouvelle esclavage et la moutonisation du peuple

Dans les temps anciens, on savait qu’on était un esclave parce que on était enlevé de son pays, on mettait des chaînes et on vendait des personnes à des gens qui avaient les moyens de les acheter. Ils pouvaient en profiter car il n’y avait pas de lois.

L’esclavage moderne

Maintenant il a des lois mais tout a changé, on ne vend plus d’esclaves, mais on se vend nous même pour des personnes qui vont s’enrichir sur notre dos et profiter des compétences qu’on possède et ils ont remplacé les chaînes physiques par une chaîne invisible qui s’appelle l’argent et ils nous tiennent fermement par ça. On n’est plus qu’un numéro dans cette société, avant on avait un nom et prénom mais c’est plus simple de donner un numéro au gens comme ça c’est plus simple de savoir à qui on a affaire.

La chaîne invisible

Comme les esclaves, on est maintenu en chaîne, sauf qu’elle n’est plus physique mais bel et bien invisible c’est l’argent, et sans ça on ne fait rien et on n’est rien. C’est grâce à ces maillons de cette chaîne qu’on peux s’acheter un appartement, s’acheter à manger et même se faire plaisir. Donc avons-nous une fausse liberté ? Je répondrai plus tard à cette question. C’est grâce à ces maillons que les patrons, le gouvernement et même le président nous tiennent fermement. On a bien entendu le président dire dans un de ses discours qu’il était prêt à arrêter de payer les gens qui côtoient du monde s’ils ne sont pas vaccinés, je sais bien que c’est pour le bien du peuple mais il a d’autre moyen de convaincre que le lui tirer sur la chaine brutalement comme il l’a fait, mais bon voila on préfère tirer sur la chaîne brutalement pour qu’il tombe et comprenne qui est le maitre plutôt que de discuter pacifiquement. Même dans les entreprises, ils utilisent cette chaîne pour mettre les salariés en compétition que d’utiliser les compétences de chacun, ils préfèrent diviser pour mieux régner, plutôt que rassembler les salariés et leurs compétences.

Etre qu’un numéro

Oui, on est juste un numéro on peut le voir avec la carte vitale c’est un numéro qu’on a toute notre vie. J’ai eu un problème avec se numéro quand je suis allé me faire vacciner, je me suis trompé d’un chiffre sur ce numéro et on ne m’a pas retrouvé. Je voulais donner mon nom et prénom mais on m’a dit que ce n’est qu’avec ce numéro qu’on me retrouverait.

Puis dans les grandes entreprises on nous donne un numéro comme si on était du bétail et quand on ne leur sert plus à rien, ils n’hésitent pas à te le faire comprendre et ils disent bien qu’on est remplaçable. Je dit ça en connaissance de cause et je  ne parle pas de tout les autres numéros qu’on a dans notre vie.

On a une chaîne, un numéro et c’est bien la preuve qu’on est dans une société d’esclavage et c’est à l’avantage des gouvernements de rendre le peuple idiot et c’est très simple comme je vais vous le montrer.

Faire apprendre le strict minimum

On apprend de moins en moins de choses à l’école et les enseignants sont bloqués sur des sujets répétitifs comme les guerres mondiales. C’est bien de savoir ce qui c’est passé, mais il y a d’autres sujets plus intéressants comme les Romains et toute leurs avancées technologiques et même l’Egypte antique avec le positionnement des pyramides et de la statue du Sphinx. On ne fait que de survoler des sujets qui pourraient être très intéressants et instructifs. Les professeurs sont bloqués par le gouvernement qui décide ce qu’on doit apprendre. Il y a même l’épreuve du bac qui est beaucoup plus facile qu’il y a 40 ans. Les diplômes du lycée sont très faciles à avoir car il n’y a plus vraiment d’épreuves vu que c’est des contrôles continus, tout est simplifié.

Contrôler et masquer l’information

On est aussi dans une société ou on est surinformé. Avec nos smartphones on peut avoir des informations tout le temps. L’information est souvent manipulée comme sur Facebook où on nous montre que des bribes d’information, par exemple quand il a eu les manifestations avec les gilets jaunes, pleins de gens on partagé des vidéos avec des policiers ou des gendarmes en train de matraquer des gens.

Mais le problème, c’est qu’on ne voit pas ce qui c’est passé avant, on ne peut pas juger sur la nature d’un fait s’il a pas toute les informations. A la télé c’est pareil, il a toute ses chaînes – tient encore des chaînes, comme par hasard – qui passent de l’information toute la journée pour faire peur aux citoyens.  Le pire, c’est que c’est le gouvernement et les politiques qui contrôlent ces chaînes et les informations qui y passent. Je pense qu’ils doivent aussi manipuler l’information, comme il à un moment où ils voulaient faire passer la loi du mariage pour tous et la plupart des gens étaient bloqués sur ça alors que le gouvernement a augmenté les impôts en parallèle. Il sait manipuler le peuple à sa guise en envoyant un os à ronger au peuple alors qu’il a dans l’ombre des choses plus importantes qui se passent.

Mettre des émissions nulles à la télé.

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai remarqué que les émissions comme les Marseillais, les anges de la téléréalité, 4 mariages pour une lune de miel et pleins d’autres sont très populaires. Juste parce que ça nous déconnecte de la vie réelle, je le sais car moi ça a été les jeux vidéos mais j’ai ouvert les yeux et je me suis remis en question.

Ces émissions nous déconnectent de la réalité, elles font croire que les hommes doivent être super bodybuildé pour plaire aux filles et les filles à moitié nues pour plaire aux hommes, je trouve ça dégradant et quand je vois le niveau de mentalité qu’il y a dans ces émissions, moi ça me déprime. Ce n’est pas aider la génération future de voir ce genre d’émissions, ça sert juste à bien endormir les consciences. On abruti juste les gens pour les rendre plus dociles, c’est plus simple  pour un gouvernement d’avoir un peuple hébété qui ne voit rien à se qui se passe en politique.

Réponse à la question avons-nous une fausse liberté ?

Je pense que nous avons une semi-liberté et que nous sommes dans une société illusionniste et manipulatrice. On a la possibilité de choisir le président entre les partis de gauche et de droite qui nous font miroiter de beaux projets, mais comment faire quand c’est un choix entre la peste et le choléra ?

Le cube

Sérénissime Grand Maître,

Illustre Grand Prieur,

Eminente Commandeure,

MM.BB.AA.SS.FF

Ce thème de parchemin m’a donné du fil à retordre, car pour moi le cube c’est un dé à 6 faces, le Rubik’s cube, un carré dessiné en volume 3D et je le trouve même dans mon travail en unité de mesure pour les cuves, le maître cube.

Un solide de Platon.

Le cube est le quatrième solide de Platon sur cinq. Il est le seul à avoir 6 faces, 8 sommets et 12 arêtes, son autre nom est hexaèdre régulier. Comme chaque solide de Platon est associé à un élément, le cube est associé à la terre l’élément le plus stable.  L’étymologie du mot cube vient du mot grecque Kubos, qui signifie le dé.

Un solide parfait.

A ce que j’ai pu lire et trouver, le cube est associé à une forme parfaite car comme dit précédemment il a 6 faces identiques, 8 sommets qui forment le triangle et 12 arêtes de la même taille.

Le cube en quelque numéros.

Le 6 : Représente les 6 direction dans l’espace et les 6 branches du sceau de Salomon.

Le 8 : Représente la dualité qui s’épanouit dans la tri-dimension de 2 cubes.

Le 12 : Alors lui il peut représenter plusieurs choses, les 12 mois de l’année un cycle en mouvement, les 12 tribus d’Israël, les 12 apôtres, les 12 portes de la Jérusalem céleste et aussi représenter l’union de l’unité et de la dualité quart le 1 et le 2 compose le 12.

Platon à associé le cube à la terre et Kepler lui l’a associé à la planète Saturne.

De la pierre brute au cube parfait.

Pendant l’adoubement on reçoit une pierre et par la suite le cube et on dit qu’il a notre nom à l’intérieur.

La pierre brute représente ce qu’on est en arrivant une personne brute, imparfaite et plus on avance dans le temps on taille on se découvre de nouvelles faces. On dit qu’il y a notre nom dans cette pierre.

Puis on reçoit ce cube parfait qui montre notre travail, ce qu’on deviendra car il y a toujours du travail à faire sur soi-même et on à toujours nos défauts. Ce cube nous montre aussi qu’on a déjà fait un gros travail. Le mon qui est dans le cube qu’on m’a donné, c’est mon de chevalier.

C’est pour ça que ces deux élément sont importants ils sont tout les deux liés à la terre, ce qui prouve qu’on est chevalier.

La symbolique

Le cube est associé à la terre et a une forme parfaite, quoi de mieux pour un chevalier. La terre qu’il foule où on est que de passage et la forme parfaite signifie avoir une tenue exemplaire pour être un modèle pour les autres.

Mes propos sont clos.